
Ayant visiblement appris des retours catastrophiques du 3, le même réalisateur dirige son récit vers autre chose. On a affaire ici à un triangle amoureux des plus curieux, puisque le troisième voeu à accomplir est que la jeune femme soit amoureuse de l'avocat "tel qu'il est vraiment". Et là, c'est la merde, car comment se faire aimer avec une apparence aussi monstrueuse?
Ca commence plutôt pas mal, en fait, et on se situe un cran au-dessus du 3. Bon, ça ne veut pas dire grand chose, car vu le budget minimal, ça ne permet pas de retrouver le fun quelque peu déviant et imaginatif du 1 , même si le film reste pas forcément très bon. Ce 4e opus délivre de la nudité totalement gratuite (une scène dans une boite de strip tease qui s'allonge inutilement...), quelques débordement gore à l'ancienne: arrachage de visage, tranchage d venez, énucléation, décapitations... des effets optiques et autres trucages mécaniques... pas mal. Mais une adjonction d'un "chasseur" de Djinn qui ressemble plus à un épisode cheap d'Highlander qu'autre chose (et inutile là aussi).
Cela pousse la mythologie du Djinn un peu plus loin, avec ce qu'il est supposé se passer "après" la prophétie, avec d'autres Djinns infernaux qui attendent, avec de piteux effets num&riques.
Mais bon, Wishmaster 4 a le mérite de vouloir tenter autre chose qu'une simple formule à appliquer, même si le résultat n'est franchement pas à la hauteur. C'est un peu moins chiant à suivre que le 3, clairement. Mais toujours d'un intérêt très très limité.
Vu sur le Blu Ray US de la Vestron Box des 4 films. Contrairement au 3, il est lui en DTS HD MA 5.1 qui fait un très bon job! Avec aussi des st anglais et une très belle image avec un joli piqué lumineux des couleurs bien vivaces.
Il y a un commentaire audio du réalisateur et de l'acteur principal qui joue le Djinn, bien plus expressif que Jason Connery mais qui n'arrive pas à la cheville d'Andrew Divoff..
Puis aussi une étrange featurette/making of semi-parodique, dont j'ai eu du mal à saisir le sens. Ca donne malgré tout l'occasion de voir les équipes au travail./
Je suis néanmoins content d'être arrivé au bout des 4 films. Mais une chose est sûre: je ne suis pas prêt de me les refarcir.