The Running Man (VF: Le Deuxième Homme) - Carol Reed (1963)

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Superwonderscope
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The Running Man (VF: Le Deuxième Homme) - Carol Reed (1963)

Message par Superwonderscope »

Un homme (Laurence Harvey) ayant survécu à un crash d'avion voit sa vie remuée par le refus de la compagnie d'assurance de couvrir les frais et la cargaison perdue. Il décide monter un plan avec sa femme (Lee Remick) de simuler sa mort dans un crash de planeur, collecter l'argent et de partir en Espagne afin de disparaitre. Tout fonctionne, sauf que la route de sa femme croise celle de l'inspecteur de la société d'assurance (Alan Bates) à Malaga, là elle est supposée revoir son mari sous une autre identité.

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Un thriller mineur dans la carrière de Carol Reed, tourné à Dublin, Algeciras et Gibraltar. Retournant à ses obsessions de duplicité et d'ambiguïté, il livre un thriller/triangle amoureux qui n'est jamais ce qu'on pense être. Plutot bien construit dans sa première partie, avec de superbes cascades, notamment le planeur qui s'écrase en mer, l'avion qui percute la terre et qui explose... et l'odyssée d'un homme qui se venge de la bureaucratie.
Intéressant point de vue d'Harvey, en fuite perpétuelle, qui endosse l'identité d'un autre homme (et l'accent, le caractère qui va avec) au point de changer sa nature propre;
Lee Remick (une de mes actrices préférées 8)) ) est parfaite en femme amoureuse qui voit le doute l'envahir. Marrant de voir Alan Bates mince, séduisant et lui aussi plein de duplicité.
Maintenant... le film patine un peu en plein milieu et les prémices se révèlent insuffisants pour maintenir la pression. Ca se rattrape vers la fin pour épicer le tout.

Le gros plus du film: le Scope et la photographie : c'est absolument splendide! Et le Blu ray d'arrow rend une justice magnifique au travail effectué. Gorgé de soleil à quasiment chaque plan, des détails incroyables... des couleurs éclatantes, tout est fait pour le plaisir de l'oeil. Grand cadre, lumière sublime, franchement, du très très beau boulot qui rattrape le côté finalement quelconque de l'intrigue, qui révèle malgré tout son lot de surprise. Laurence Harvey est parfait en homme tourmenté, qui vire de la passion amoureuse à celui de la cupidité, jalousie - mais tout en finesse.

Le générique fait par Maurice Binder est amusant, sans plus d'inventivité... le film avait moyennement marché, et fait ses 438 347 entrées en France.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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