L'Iguana dalla lingua di fuoco (1971) de Riccardo Freda
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L'Iguana dalla lingua di fuoco (1971) de Riccardo Freda
Je trouve que le principal problème avec les giallos, c'est que lorsqu'ils ne sont pas d'un grand niveau, ils se ressemblent tous et deviennent très chiants à force.
Et cette iguane à la langue de feu ne fait pas exception. J'ai roupillé devant ces quelques meutres (pourtant bien réalisés, surtout l'acide balancé sur la figue des victimes) et la toujours bonne prestation de Luigi Pistili.
Une fin abracadabrante comme d'habitude ...
Et cette iguane à la langue de feu ne fait pas exception. J'ai roupillé devant ces quelques meutres (pourtant bien réalisés, surtout l'acide balancé sur la figue des victimes) et la toujours bonne prestation de Luigi Pistili.
Une fin abracadabrante comme d'habitude ...
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Tu l'as choppé en DVD-r ?
Copie comment ?
Je crois que tu risques de t'emmerder encore plus avec Doppia Faccia qui n'est même pas un giallo... le rythme est très lent... enfin moi j'aime bien la réalisation de Freda quand même... Pour Doppia Faccia ce qui est intéressant c'est toute la mise en scène assez vertigineuse et le film dans le film...
Copie comment ?
Je crois que tu risques de t'emmerder encore plus avec Doppia Faccia qui n'est même pas un giallo... le rythme est très lent... enfin moi j'aime bien la réalisation de Freda quand même... Pour Doppia Faccia ce qui est intéressant c'est toute la mise en scène assez vertigineuse et le film dans le film...
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infernalia a écrit :Tu l'as choppé en DVD-r ?
Copie comment ?
Je crois que tu risques de t'emmerder encore plus avec Doppia Faccia qui n'est même pas un giallo... le rythme est très lent... enfin moi j'aime bien la réalisation de Freda quand même... Pour Doppia Faccia ce qui est intéressant c'est toute la mise en scène assez vertigineuse et le film dans le film...
A Doppia j'ai bien aimé par contre. Histoire un peu plus étrange que l'Iguane....
Pour l'Iguane, copie sur DVD-R pas géniale ...
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L'Iguana...est en fait partiellement raté. le fait que Freda ne l'ait meme pas signé de son nom en dit long (ici: Willy Paretto?) sur une genèse assez initéressante. les meurtres sont assez gore (du moins dans la copie italienne que j'ai vue) avec notamment, comme le dit Igor, les jets d'acide.
Freda ne semble pas trop intéressé par son histoire et son déroulement...le film raccroche au wagon des titres "animaliers" qui fleurissaient sur les ecrans italiens dans les années 70 et qui garantissaient un certain succès ne serait-ce que lors de sa première semaine d'exploitation.
Un style passe-partout, une intrigue approximative et une personnalité absente. le tout se laisse néanmoins voir, grace aux acteurs qui portent le film sur leurs épaules...comme si freda se reposait sur eux?
En qualité de Giallophile, le film me rejouit dans sa construction et la cote volontairepment exagéré des meurtres mais il reste très en deça de ce qu'on pouvait faire dans ces années-là. Mais aussi, en relativisant, largement supérieur aux gialli qui ont sévi après 1975 sur les écrans italiens.
Freda ne semble pas trop intéressé par son histoire et son déroulement...le film raccroche au wagon des titres "animaliers" qui fleurissaient sur les ecrans italiens dans les années 70 et qui garantissaient un certain succès ne serait-ce que lors de sa première semaine d'exploitation.
Un style passe-partout, une intrigue approximative et une personnalité absente. le tout se laisse néanmoins voir, grace aux acteurs qui portent le film sur leurs épaules...comme si freda se reposait sur eux?
En qualité de Giallophile, le film me rejouit dans sa construction et la cote volontairepment exagéré des meurtres mais il reste très en deça de ce qu'on pouvait faire dans ces années-là. Mais aussi, en relativisant, largement supérieur aux gialli qui ont sévi après 1975 sur les écrans italiens.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Un giallo que Fredda n'aime pas du tout d'ailleurs et qui refusa de signer de son nom.
Pour ma part, si ce n'est pas un giallo de grande envergure, je ne l'ai pas trouvé si detestable, il est moyen tout en restant honnête toutefois.
Au crédit du film, des meurtres plutot sanglants et cruels dt la défiguration à l'acide au début du film ou l'assassinat de la vieille mère du policier aprés la défiguration de la petite fille.. Et une magnifique scéne où lla plantureuse Dagmar lassander court sur un pont la nuit, poursuivie pr le tueur et saute dans un fleuve pour lui echapper. Scéne grandiose où on reconnait la griffe de Fredda, seul instant d'ailleurs où on la remarque avec certaines séquences de suspens.
Pour le reste, c'est un giallo ultra classique qui se fond dans la masse.. De la part de Fredda on pouvait s'attendre à mieux!
Et petit plaisir, celui d'y retrouver la gueule de truand du regretté Werner Pochath
Pour ma part, si ce n'est pas un giallo de grande envergure, je ne l'ai pas trouvé si detestable, il est moyen tout en restant honnête toutefois.
Au crédit du film, des meurtres plutot sanglants et cruels dt la défiguration à l'acide au début du film ou l'assassinat de la vieille mère du policier aprés la défiguration de la petite fille.. Et une magnifique scéne où lla plantureuse Dagmar lassander court sur un pont la nuit, poursuivie pr le tueur et saute dans un fleuve pour lui echapper. Scéne grandiose où on reconnait la griffe de Fredda, seul instant d'ailleurs où on la remarque avec certaines séquences de suspens.
Pour le reste, c'est un giallo ultra classique qui se fond dans la masse.. De la part de Fredda on pouvait s'attendre à mieux!
Et petit plaisir, celui d'y retrouver la gueule de truand du regretté Werner Pochath
Modifié en dernier par eric draven le jeu. avr. 27, 2006 8:52 pm, modifié 1 fois.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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L'iguane à la langue de feu- Riccardo Freda- 1971
L'Iguana dalla lingua di fuoco: Travesti en femme, il vitriole ses victimes!
Une jeune fille est assassinée et défigurée au vitriol. On retrouve son corps ds la voiture d'un amabassadeur. Accusé du meurtre, les poursuites st suspendues pour immunité diplomatique. Les meurtres sauvages reprennent de plus belle...
C'est à Riccardo Freda qu'on doit cet Iguane à la langue de feu, réalisé en 1971, giallo dans la plus pure tradition italienne même s'il se déroule sur un sol étranger.
En bon admirateur de Bava et Argento, Freda y incorpore tous les ingrédients inhérents au genre, si chers à ses maîtres mais en les poussant à l'extrême.
La cruauté et la férocité des meurtres en effet atteignent leur paroxysme.
- Alors qu'elle ouvre sa porte, une jeune fille recoit une bouteille de vitriol au visage, visage qui se décompose sous nos yeux dans des hurlements de douleur.
-Violent et plutôt sanglant, le film l'est: défigurations, gorges tranchées en gros plans à grands renforts de sang, on est parfois proche du slasher...
Mais il dégage aussi un certain érotisme assez osé pour l'époque même si beaucoup de scènes furent coupées lors de sa sortie en salle, coupes rendant le film parfois bancal.
Au delà de ses qualités horrifiques, L'iguana dalla lingua di fuoco est pourtant loin d'être le chef d'oeuvre qu'il aurait pu être d'autant plus qu'on était en droit d'attendre beaucoup plus de la part de Freda, le maître du suspens, qui fut à l'origine de tant de chef d'oeuvres.
A aucun moment on ne reconnait vraiment sa griffe. La mise en scène est plutôt quelconque, l'énigme se traine quelque peu en longueur et se perd en bavardages fastidieux et le film à l'exception de son final ne se distingue pas des autres gialli de cette époque.
Seules quelques scènes emergent vraiment comme celle où l'assassin travesti en femme s'introduit chez l'inspecteur et y tue sauvagement sa vieille mère dans une explosion de violence impressionnante.
Tout comme la trés belle séquence quasi onirique où Dagmar Lassander court sur une écluse avant de sauter dans le fleuve pour échapper à son meurtrier.
La découverte de l'identité de l'assassin pourra ici suspendre, Freda ayant recours à une forme de mimétisme interessant afin de nous eclairer sur ce fameux iguane!!
Si L'iguana dalla lingua di fuoco est un honnête giallo, on était en droit d'esperer mieux du grand Freda qui aujourd'hui ne reconnait pas la paternité de ce film tant il est different de ce que le réalisateur avait prévu au départ.
On y retrouvera avec fretillements et palpitations la rousse et incendiaire Dagmar Lassander, la tjs vilaine tête de sadique du filiforme Werner Pochath, notre bon Luigi Pistilli ou encore Anton Drifting.
Le corbeau qui lui n'a pas sa langue ds ses ailes!!
Une jeune fille est assassinée et défigurée au vitriol. On retrouve son corps ds la voiture d'un amabassadeur. Accusé du meurtre, les poursuites st suspendues pour immunité diplomatique. Les meurtres sauvages reprennent de plus belle...
C'est à Riccardo Freda qu'on doit cet Iguane à la langue de feu, réalisé en 1971, giallo dans la plus pure tradition italienne même s'il se déroule sur un sol étranger.
En bon admirateur de Bava et Argento, Freda y incorpore tous les ingrédients inhérents au genre, si chers à ses maîtres mais en les poussant à l'extrême.
La cruauté et la férocité des meurtres en effet atteignent leur paroxysme.
- Alors qu'elle ouvre sa porte, une jeune fille recoit une bouteille de vitriol au visage, visage qui se décompose sous nos yeux dans des hurlements de douleur.
-Violent et plutôt sanglant, le film l'est: défigurations, gorges tranchées en gros plans à grands renforts de sang, on est parfois proche du slasher...
Mais il dégage aussi un certain érotisme assez osé pour l'époque même si beaucoup de scènes furent coupées lors de sa sortie en salle, coupes rendant le film parfois bancal.
Au delà de ses qualités horrifiques, L'iguana dalla lingua di fuoco est pourtant loin d'être le chef d'oeuvre qu'il aurait pu être d'autant plus qu'on était en droit d'attendre beaucoup plus de la part de Freda, le maître du suspens, qui fut à l'origine de tant de chef d'oeuvres.
A aucun moment on ne reconnait vraiment sa griffe. La mise en scène est plutôt quelconque, l'énigme se traine quelque peu en longueur et se perd en bavardages fastidieux et le film à l'exception de son final ne se distingue pas des autres gialli de cette époque.
Seules quelques scènes emergent vraiment comme celle où l'assassin travesti en femme s'introduit chez l'inspecteur et y tue sauvagement sa vieille mère dans une explosion de violence impressionnante.
Tout comme la trés belle séquence quasi onirique où Dagmar Lassander court sur une écluse avant de sauter dans le fleuve pour échapper à son meurtrier.
La découverte de l'identité de l'assassin pourra ici suspendre, Freda ayant recours à une forme de mimétisme interessant afin de nous eclairer sur ce fameux iguane!!
Si L'iguana dalla lingua di fuoco est un honnête giallo, on était en droit d'esperer mieux du grand Freda qui aujourd'hui ne reconnait pas la paternité de ce film tant il est different de ce que le réalisateur avait prévu au départ.
On y retrouvera avec fretillements et palpitations la rousse et incendiaire Dagmar Lassander, la tjs vilaine tête de sadique du filiforme Werner Pochath, notre bon Luigi Pistilli ou encore Anton Drifting.
Le corbeau qui lui n'a pas sa langue ds ses ailes!!
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Qques petites illustrations:

Assez laid... L'affiche du film est beaucoup plus attractive!!

Au passage, existe t'il un dvd du film ?
Assez laid... L'affiche du film est beaucoup plus attractive!!
Au passage, existe t'il un dvd du film ?
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ANTON DIFRING!!
Et pour tt savoir sur la flamboyante Dagmar lassander et le filiforme Werner Pochath c sur Zonebis:
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=492
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=202

Et pour tt savoir sur la flamboyante Dagmar lassander et le filiforme Werner Pochath c sur Zonebis:
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=492
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Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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Revu et globalement comme eric. Ca n'est pas du grand art et on est sur un focntionnement plutot mécanique. Mais quelques sscènes demurent vriament un petit précis de sadisme (le meurtre de la vieille dame est quand même
), et en effet, le premier meurtre qui est particulièrement sauvage.
Ce giallo n'est tout meme pas déshonorant, loin s'en faut, même si l'intrigue (ecrite par Freda, au passage) demeure assez accessoire. il faut s'en remettre au visuel et à une cinématique des meurtres assez baroque. Les tranchages de gorge, bien qu'ouvertement faux -les SFX sont assez criards-, sont particulièrment sauvages. Et la cohorte de stigmates propres aux gialli (nudité nubile & gratuite, atrocités vestimentaires, violence outrancière) est bien présente. mais sans le talent élégiaque d'une Queue du scorpion, par exemple.
Avec ce giallo, Freda quittait le monde du gothique qu'il avait déjà croisé au giallo avec Liz et Helen deux ans auparavant. ile ntrait aussi dans une phase moins prolixe, n'ayant pas vraiment réussi à négocier son virage cinématographique dans les années 70. On ne le sent pas vraiment à l'aise.
Et il y a Dagmar, sublime

Ce giallo n'est tout meme pas déshonorant, loin s'en faut, même si l'intrigue (ecrite par Freda, au passage) demeure assez accessoire. il faut s'en remettre au visuel et à une cinématique des meurtres assez baroque. Les tranchages de gorge, bien qu'ouvertement faux -les SFX sont assez criards-, sont particulièrment sauvages. Et la cohorte de stigmates propres aux gialli (nudité nubile & gratuite, atrocités vestimentaires, violence outrancière) est bien présente. mais sans le talent élégiaque d'une Queue du scorpion, par exemple.
Avec ce giallo, Freda quittait le monde du gothique qu'il avait déjà croisé au giallo avec Liz et Helen deux ans auparavant. ile ntrait aussi dans une phase moins prolixe, n'ayant pas vraiment réussi à négocier son virage cinématographique dans les années 70. On ne le sent pas vraiment à l'aise.
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Re: Iguana dalla lingua di fuoco, L' (1971) de Riccardo Freda
Arrow vient de confirmer la sortie en Blu ray UK pour la fin 2018 à la convention HorrorCon UK.
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Re: L'Iguana dalla lingua di fuoco (1971) de Riccardo Freda
la critique du Blu ray Arrow est sur le site depuis ce jour:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10862
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10862
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