RIP : Jean-Pierre Mocky (1933-2019)

[Superwonderscope]

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[comte vonkrolock]

RIP a un véritable marathonien du 7ème Art, un vrai

[Fatalis rex]

23 juin 2007, Salon du Polar de Cognac. Les réalisateurs défilent sur le podium. Je vois Mocky, je me dis "Ah ben lui ronchon comme il est c'est même pas la peine." Sauf qu'il s'est tapé tout le public pour signer des autographes avec un petit mot pour chacun. RIP.

[hitcher]

Un grand réalisateur... je ne sais pas.
Mais une grande personnalité du cinéma français assurément!

Bravo à lui d'avoir pu existé si longtemps en marge du système.
Un véritable exploit qui force le respect.

[orco]

Le premier film que j'ai vu de lui tout gamin était Litan, et il m'avait valu une nuit d'été assez agitée où je m'imaginais des spectres lumineux se baladant dans les égouts autour de chez moi. Je suis loin d'avoir vu tous ses films mais je pense que A mort l'arbitre, thriller footbalistique démontrant toute la connerie humaine, est surement l'un de ses plus réussis. Un réalisateur éclectique, foisonnant d'idées et surtout passionné. Adieu l'artiste!

[DPG]

Une carrière riche, bordélique, inégale, mais au final assez impressionnante et unique !

Découvert à la télé avec ses "classiques", "La grande lessive", "Le miraculé", "Un drôle de paroissien"... J'en ai vu quelques autres au fil des années. A boire et à manger, mais ça avait toujours le mérite de ne pas ressembler à un film qu'on a déjà vu 100 fois. Et même dans ses délires mythomanes en itv de "Je connais très bien untel" ou "J'ai un projet de film avec Eastwood, Tarantino, Tom Cruise et Alain Delon" il arrivait toujours à attirer la sympathie et détonnait un peu dans un milieu parfois bien conventionnel. RIP !

[Stilleben]

Frappé j'ai été, hier soir, en entendant l'annonce de son décès aux infos radio de 19h.
Certains de ses films passaient bien à la TV en 2e partie de soirée le dimanche, dans les 90's. Je me souviendrai toujours de Ville à vendre, Noir comme le souvenir, Les saisons du plaisir, L'ibis rouge... Et puis Un drôle de paroissien, Le miraculé ! ^^
Je suis moins fan de ses tentatives dans le fantastique. Pour avoir lu le roman de Jean Ray, je trouve que La Cité de l'indicible peur tourne davantage à la comédie. Litan marque par son étrangeté, mais est peut-être un peu trop décousu.
Et puis je garde en mémoire ce doc que Strip-tease lui avait consacré avec ce mot devenu culte : "Moteur !"
Et de ses passages chez Ruquier pour ses bouquins et certains de ses derniers films comme Les ballets roses.
Et à chaque fois, ce qui me frappait, c'était sa ténacité mais surtout cette mémoire du cinéma et de ses faiseurs qu'il incarnanit quand il parlait d'un acteur adulé en son temps, oublié par tous et reclus, mais que lui n'oubliait pas.

Ses films étaient critiqués, on le voyait comme une espèce de brute hurlante ? Et pourtant combien de grands acteurs répondaient présents quand il le leur demandait.

Un des grands bonhomme du cinéma français nous a quittés.