J'ai beaucoup aimé ce Spielberg qui se concentre sur l'affaire du Washington Post, affaire qui précéda celle du Watergate. La presse peut-elle "trahir" son gouvernement en guerre, en révélant un mensonge meurtrier ?
La mise en scène est d'une grande fluidité, dynamique, la lumière en contre-jour est de toute beauté, les acteurs sont parfaits, John Williams est aussi pondéré que jouissif... Spielberg nous décrit donc cette affaire du Washington Post : ses enjeux rédactionnels, financiers, politiques, en passant par les sous-sols du journal dont l'imprimerie fait aussi bien trembler les murs de la rédaction que le Système tout entier.
C'est du grand Spielberg, utile, sans faute, et qui semble se terminer, l'espace d'un clin d'oeil, par un soutien à la cause féminine actuelle. On sort de la séance galvanisé (j'ai pensé au Canard Enchaîné et l'affaire Pénélope

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