Diamants sur canapé (1961) de Blake Edwards

[Manolito]

Paul, un jeune écrivain qui ne se résoud pas à se remettre au travail, se fait entretenir par sa maîtresse, une femme mariée plus âgée que lui. Il va faire connaissance avec sa voisine, une jeune femme fantasque, qui rêve aux bijoux vendus chez Tiffany et subsiste en multipliant les petites magouilles...

Mélange élégant de drame et de comédie, "Diamants sur canapé" appartient à ce genre de film où tout semble fonctionner. Interprétation remarquable de Audery Hepburn et George Peppard, mise en scène élégante de Blake Edwards, musique magnifique de Henry Mancini, ambiance new yorkaise irrésistible, tout concourt à en faire une belle réussite. Drole et triste, amer et optimiste, "Diamants sur canapé" est pour moi un très bon film, un des tous meilleurs (le meilleur ?) Blake Edwards qu'il m'ait été donné de voir.

Vu dans un très beau téléicinéma (1.85, couleurs) sur TPS cinétoile. Film mono d'originé, mais diffusé dans un bon remix stéréo.

[Phant0m]

Je l'ai revu Samedi dernier et j'en avais encore la larme à l'oeil sur les derniers plans sous la pluie avec le chat putain, je suis une vraie madeleine

Sinon je considère aussi ce film comme son chef-d'oeuvre (avec the Party)
J'adore ce mélange parfait de drame et de comédie sentimentale, c'est jamais cul-cul, les personnages sont quand même atteint de sacrée fêlures et pourtant on s'y attache. Et Edwards est vraiment le meilleur quand il s'agit de filmer une reception, le timing est toujours parfait, les gags s'enchainent à merveille. Ce film est un joyau qui mérite de trôner chez Tiffany's

"Moon river, wider than a mile,
I'm crossing you in style someday,
Oh, dream maker, you heartbreaker,
Wherever you're goin',
I'm goin' your way

Two drifters, off to see the world,
There's such a lot of world to see,
We're after the same rainbow's end
Waitin' round the bend
My Huckleberry friend,
Moon river and me."

[DPG]

Découvert hier, et plutôt charmé également. Belle ambiance new yorkaise, des persos intéressants, un ton assez audacieux pour l'époque, un filmage toujours élégant de Blake Edwards. Il y a peut être un petit creux au niveau du rythme aux deux tiers du film, mais ça ne ternit pas la réussite d'ensemble, drôle et touchante, raffinée et profonde, un petit classique à la hauteur de sa réputation !

[Superwonderscope]

C'est en effet élégant et amusant, mais une véritable trahison du livre dont il s'inspire vaguement, entre autres sur le personnage de Paul, qui changea du tout au tout à la demande de la production, un grand classique de la réécriture de censure, comme Thé et Sympathie, entre autres. tout comme le personnage de Mickey Rooney, ridicule hier et encore aujourd'hui, passablement raciste... autres temps, autres moeurs. Avec la scène de fête qui préfigure The Party.
Mais Edwards avait énormément de métier pour rendre cela crédible, touchant, drôle. Pas mon préféré de l'auteur (je mets devant Le jour du Vin et des roses, Allo brigade Spéciale, SOB, Victor/Victoria...) et Et bon, Audrey, quoi, iconique... et Patricia Neal, superbe.