StepFather - Nelson McCormick (2009)

[Superwonderscope]

C'est l'abominable réalisateur du purgissime remake de Prom Night qui réalise le remake du Stepfather avec Terry O'Quinn.

Ecrit pas JS Cardone, l'héroïne de l'original se transforme en héros dans ce remake.

Où un jeune homme, Michael, revient de l'école militaire pour trouver sa mère remariée à un autre homme. Michael découvre petit à petit que son beau-père se révèle plus dangereux qu'il ne l'imagine;

Avec Dylan Walsh, Sela Ward, Penn Badgley, Jon Tenney, Amber Heard, Paige Turco et Sherry Stringfield.

Sortie le 16/10/2009 aux USA par Screen Gems.

[Dragonball]

Quelqu'un l'a vu en projo presse celui là ?

Une idée de la distribuition ?

[Manolito]

Sortie - miteuse - aujourd'hui, à peine une quarantaine d'écrans en France. Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas été au Publicis !

[Manolito]

La critique devildead !

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... tepfather-

[Defest]

Vu dans une micro-salle de L'UGC orient express (Paris-les halles), remplie au tiers

Pour peu que l'on sache à quoi s'attendre (un remake de la version 1987 par le réal du remake de Prom night) on est pas surpris ...et donc pas deçu.
C'est certe globalement assez faiblard, bien light, avec des ficelles énorme et des incoherences ici et là mais on se laisse quand meme prendre au jeu comme avec l'original et on ne s'ennuie pas.

J'etais inquiet par la presence de Dylan Walsh dans le role titre mais finalement j'ai trouvé qu'il s'en sortait plutot bien (dans un registre legerement different de O'quinn).

en bref, c'est mauvais mais sympa.

[Superwonderscope]

en tous cas, le film ne semble pas intéresser grand monde : à peine 1 892 entrées sur les 55 copies en circulation le 1e jour...

[tomfincher]

Pas vu en entier mais pour ce que j'en ai vu, je suis d'accord avec Defest.
EN fait, c'est juste pour préciser que toutes les scènes que j'ai vu avec Amber Heard, elle est soit en bikini, soit en petite tenue pour aller au dodo.

[Superwonderscope]

Loin de la purge Prom Night, McCormick donne indeed un produit aseptisé et standard, exempt de toute violence et de toute tension. Quelques effets trouille ultra-éculés (un chat qui saute, tiens, c'est original) et des rebondissement scénaristiques à faire hurler un muet : AH-AH! le téléphone portable dont la batterie tombe en panne au momentioù il faut pas. (ça ou il ne capte pas quand il faudrait qu'il capte le réseau, c'est interchangeable).

Comme on s'adresse aux adolescents entre 13 et 17 ans, une romance sexy-proprette avec Amber Heard (décidément ultra-mignonne) qui passe son temps en bikini et Penn Badgley en mode full-on DeCoteau : imberbe, torse nu et en maillot de bain ou débardeur la plupart du temps. On remplit le reste avec les token lesbiennes de coutume pour faire supercool (ça où la black de service, complètement interchangeable, de toute façon : ils crèvent). des trucs scénaristiques usés jusqu'à la corde.

C'est correctement photographié, avec des décors adroitement utilisés pour le coup. Une certaine profondeur de champ, des éclairages travaillés. Quelques plans font mouche, le final complexe à mettre en scène tombe comme un cheveu sur la soupe. Ca fait "euh.. les gars, le film est commencé depuis 80 minutes, il serait temps de penser à finir, là". "euh.. ok, chef!". Et hop : voilà l'acte final.

Pas déshonorant, on se laisse en effet prendre au rythme et on ne s'ennuie pas spécialement. Mais ça se regarde d'un oeil très distrait, ça peut faire peur si on a 14 ans (et encore), c'est plié d'avance et il vaut mieux relouer l'original.

Vu sur le DVD Sony Z2. 2.35:1 et 16/9, 1h38, 5.1 anglais avec stf amovibles.
Bonus : un gag reel sympa où on sent que Dylan Walsh a du rendre la vie difficile aux acteurs avec ses blagues à la con. Les "fuck" ne sont pas couverts de "beeeep".
Un point sur les cascades du film avec le real seconde équipe (11 mn bien intéressantes avec les comparaisons storyboard/film de prévisuaisation et scènes tournées)
Le making of où tout le monde trouve que tout le monde est supersympagénialdescateurscommejaijamaisbosséauparavant. Le real semble connaitre ses classiques (il metionne L'Ombre d'un Doute et le Talentueux M. Ripley comme influences. le apuvre, il fait pale figure à côté. Ca s'appelle tendre le baton pour se faire battre

et pas écouté le commentaire du film avec le real et les deux acteurs principaux, parce que je chronique pas le dvd et je vais pas me retaper deux fois le film à la suite.

Non mais.

[Dragonball]

Ah, le jour idéal pour remonter ce sujet !

Attention au beau père, comme ça, il a l'est normale, mais en fait, peut être que non !

[Manolito]

Pour répondre au message de Heinrich dans un autre thread, il s'agit bien d'un remake officiel de "Le beau-père". Ce n'est pas un téléfilm, mais un film pour le cinéma (en format scope d'ailleurs), sorti dans les salles française en 2009. C'est un film Screen Gems, la filiale "petits films" de Sony, et c'est donc Sony qui a les droits...