Sortie cette semaine de Stomach en vidéo du réalisateur Alex Visani.
Il est prévu en DVD, DVD collector et Blu-ray, Blu-ray collector sous peu pour ses 2 derniers.
Les éditions DVD sont déjà en vente.
Toutes les éditions DVD ou Blu-ray sont en vostfr, et les bonus seront normalement sous-titré anglais et dialogues en italien.
Je ferais une petite maj lorsque les liens de précommandes des éditions Blu-ray seront online.
STOMACH raconte l'histoire d'Alex, un gars qui vit dans une contrée désolée. Il est entouré de personnes brutales et violentes et chaque jour, il ne manque pas une occasion de le tourmenter. Mais chez Alex, il y a quelque chose qui ne va pas, quelque chose qui pousse à sortir. Quelque chose qui est sanguinaire
L'estomac raconte l'histoire d'Alex, un garçon asocial et introverti qui vit dans un pays extrêmement désolé. Victime d'un passé mystérieux, il vit un présent d'injustices et de harcèlement: il est continuellement harcelé par des collègues de travail. Mais un mal sombre et sinistre habite l'intérieur de l'âme pénétrée par la douleur du garçon, un mal prêt à émerger pour libérer un vortex de violence et de douleur.
Visani nous propose un film d'horreur aux atmosphères sombres, imprégné de violence et de sexe. Un voyage dans les endroits les plus sombres de l'esprit humain, aux conséquences extrêmes.
Je rajoute la reviews du film, d'un site italien (traduit google), avec pas mal de spoilers attention, a vous de voir !
Spoiler : :
Cit. "Laisse-moi me nourrir."
Alex vit seul chez ses parents. Maintenant qu'ils sont partis, il sera difficile de contrôler le démon en remuant à l'intérieur.
Alex Visani, un vétéran du film d'horreur ultra-indépendant de fabrication italienne et un grand amateur du genre, a réalisé un film complexe et en couches en 2019, utilisant un support cinématographique plus hermétique que symbolique. Initiatique parfois. Pour une lecture superficielle, l’ouvrage semble faire l’objet d’une étrange hybridation génétique entre le gore allemand d’Ittenbach et l’école ottomane de B-Movies en Italie: des interférences surnaturelles pénètrent dans le quotidien le plus banal, mais au lieu de claquer des portes et des assiettes et des verres, oui il incarne une forme d'humanité dégénérée et détruit les corps humains en les vidant des intestins et du sang qu'ils contiennent.
Mais ce que vous voyez à la surface, lorsque l’eau est confuse en brassant des courants contrastés, est trompeur: la plupart du temps, c’est le reflet du spectateur. Contrairement à certaines horreurs contemporaines, d’une consistance si rare qu’elle est transparente, d’une simplicité cristalline qui ne génère aucune angoisse, pour comprendre ici la profondeur de la flaque perverse et pour saisir ce qui se trouve en bas, nous devons nous retrousser les manches et plonger le bras dans les eaux usées.
Le noyau du récit est un thème de l'horreur ancestrale tel que celui du doppelganger, le double maléfique, appartenant au "récit de la terreur" depuis l'aube de l'humanité, qui se croise ici avec le canon classique du "monstre" typique de l'empreinte de la Hammer Studios. Ici largement honorée par les atmosphères brumeuses pénétrées par une lumière bleue, par l'architecture médiévale illuminée par la pleine lune, mère des vampires et des loups-garous. Y compris la référence à l'auberge de landes anglaise de "An American Werewolf in London" (1981, John Landis).
Mais la "Bête" est ici générée par un élément d'horreur de corps de Cronenbreg: si déjà dans le deuxième épisode de "Carne Morta" (2002), Visani cite "Videodrome" (1983, David Cronenberg), dans "L'estomac", il paraphrase l'un des scènes de culte. Scène qui, en fait, devient le sujet de ce film: c'est dans l'estomac d'Alex que se forme l'objectivation d'une douleur aiguë et chronique. Dans son ventre, une arme est forgée qui le vengera.
Dans son estomac vit un ulcère qui n’est pas une simple lacération de la chair, mais l’ouverture d’un portail vers une autre dimension. Ici, la situation devient encore plus compliquée: il existe différents courants de genre qui sont agités dans le bassin créatif de Visani, ce qui, au niveau du Sens, renvoie aux Suppliateurs de Barker: la lacération du corps est le moyen d'ouvrir le portail de l'enfer et de le répandre. les démons dans cette réalité.
Au niveau du signifiant confie la genèse du monstre à une conception immaculée: Alex rêve d'une étreinte et en est imprégné. Avec un processus inverse à celui du Xenomorph de Ridley, Scott expulse un bloc de chair sans forme et une bavure (sperme) pulsant avec énergie: c'est la graine (l'œuf) d'où naîtra la Bête, plus reptile que mammifère compte tenu des modalités de développement embryonnaire. .
Un œuf alchimique qui mûrit non pas dans la chaleur d'un couvent aimant et prudent, mais dans le climat glacé de haine qui imprègne la vie quotidienne d'Alex: les thèmes "intimes" du film, soulignés par la voix narrative d'Alex, sont accompagnés d'une fresque désespérée dévastateur de notre société. Société reproduite "in vitro" à une échelle réduite et représentée par le lieu de travail d’Alex. C'est une opportunité de générer un scénario parallèle, mené avec brio dans la Grande Finale pour le récit principal. Une convergence parallèle qui n’est pas seulement déterminante pour le revirement final de l’esprit, mais qui révèle une profondeur d’écriture que «l’emballage» du film ne trahit en aucune façon.
Dans le petit hangar industriel où travaille Alex, en effet, les conditions d'une escalade de la brutalité et de la sociopathie mûrissent, à commencer par les blagues entre collègues du collège des intimidateurs, aboutissant à un viol brutal. L'incapacité à saisir la gravité de ses actes (la première blague apparemment banale pourrait avoir des conséquences fatales) est confortée par l'autorité de l'autorité (le propriétaire du petit bâtiment) plus disposée à punir les victimes que de faire face aux tortionnaires. Il n’est pas difficile de reconnaître une certaine vie quotidienne étayée par des cas de "ventre" qui créent un climat général de haine et de manque d’empathie. Encore une fois le titre estomac, pas le siège de l'intellect mais du subconscient, des pulsions, de la faim.
Le même subconscient, la même vague émotionnelle, qui investit et possède Alex: la Bête qui est sortie de lui et qu'il voit jouer dans une transe, tue et viole. Ça nourrit.
La Bête créée par Visani est une putain d'icône. Désolé pour la technicité, mais c'est vrai.
Une larve blanche, la peau recouverte de veines noires tirées comme celles de "Demons" (1985, Lamberto Bava).
HorrorRama de novembre nous parle de Stomach et des sorties horreur Française a venir par la même occasion, une raison de plus pour voir cette émission par ici :
Au sommaire :
- Actu et Bruits de Couloir
- Le Coup de Cœur du Mois avec Stomach de Alex Visani
- Sortie Dvd/Bluray/Uhd de Novembre
Merci à Jérémy Daninsky.
Précommande Stomach édition simple sur amazon.it ouverte : https://www.amazon.it/gp/product/B07ZWBQNDC/
Sortie le 11 décembre 2019. Le prix sera de 14.99 euro, amazon.it va s’aligner dans les prochains jours.
Pas de précommande pour la version Blu-ray collector encore.
Pour rappel le titre sera disponible directement sur amazon.it ou Fr le 11 décembre, il ne s'agira que de la version Blu-ray standard, la Limited Édition avec le CD de la bande original du film sera exclusive a la boutique marketplace Home-videos sur amazon.
Modifié en dernier par Nasty Hunter le jeu. déc. 12, 2019 10:23 am, modifié 2 fois.
Enfin après quelques semaines d'attente, j'ai enfin put voir Stomach en Blu-ray !
L'attente fut longue, surtout que home movies avait décidé de sortir au départ simultanément DVD et Blu-ray, mais pour une cause qui met
inconnu, le Blu-ray a eut quasiment 1 mois et demi de retard par rapport a la sortie DVD.
La hype a commencé au mois de septembre 2019 ou les festivals automne italien ont commencés a programmer le film en Italie, et dont les
retours de journalistes spécialisés et du publique italien furent très positifs et enthousiastes. Stomach n'est pas un film a gros budget
soyons clair, il fait partie de ses nombreux films underground italien tourné avec peu argent a sortir ses dernières années.
Comme vous le savez peu être avec ses films parfois on a de mauvaises surprises, parfois de très bonnes, et franchement Stomach fait partie des bonnes !
Sincèrement au début du film, lorsque l'histoire se pose et les personnages, on peu avoir un petit doute sur le premier quart heure,
le rythme est lent, mais en faite tout est bien fait et calculé de sorte a faire ressentir au plus près la vie vraiment pas top du personnage
principal, celui-ci étant solitaire, timide, sans amis, victime de jeu sadique, c'est un personnage perdu et au bord du gouffre on nous présente pendant 25 mins environ dans sa vie de tout les jours assez merdique il faut avouer. Visani pose cependant pendant ce laps de temps quelques indices ou fausses pistes, qui vous donne l'envie d'en savoir plus, et c'est assez malin de sa part, voir je dirais même nécessaire pour garder l'audience active.
Ensuite tout va s’accélérer très rapidement, suite a un évènement étrange qui va déclencher la seconde moitié du film qui sera totalement a l'opposé de la première, je ne vous en dit pas plus, mais sachez qu'il va s'en suivre un déferlement de violence dans tout les sens du terme , parfois même un brun comique et mérité, je pense a un charlatant qui va s'en prendre plein la gueule, ou vous vous direz très certainement sur votre chaise "ça, c'est bien fait pour ta gueule !" , le retour de karma.
L'acteur principal Fabio Carlani est vraiment formidable a plus d'un titre, vous comprendrez mieux pourquoi dans le making-of a ce sujet.
En grande partie le film repose sur lui et sa performance, et on peu dire il a vraiment bien fait le job.
L'ensemble est très inspiré des films de Cronenberg période 70's - 80's, avec un brun de folie a la Elmer de Frank Henenlotter, voir même de notre Baby Blood.
Alors bien sur scénaristiquement parlant il y a quelques incohérences du au budget rikiki, mais dans l'ensemble le film demeure le plus réaliste possible que cela soit dans l'action ou les scènes horreur. Il est interdit au moins de 18 ans pour sa bonne dose de violence, de sexe et de gore a la clé.
Mais je pense un moins 16 aurait suffit personnellement, on est tout de même loin des scènes totalement explicite façon portrait Andrea Palmer.
A noter que tout les effets gore sont fait a l’ancienne, aucun cgi ! Les vieux cons comme moi apprécieront.
Concernant l'édition Blu-ray standard, le disque et dans un jolie boitier Blu-ray blanc transparent avec une jaquette rouge vif (identique aux photos ci-dessus).
Sur le disque, une seule et unique piste en italien 2.0 DTS-MA, quelques fluctuations de niveau de volume sur 2 scènes, mais dans l'ensemble la piste et clair et fait le taff. Image en 1080P de bonne facture, l'ensemble est très propre avec peu de retouches, Visani préférant jouer sur les lumières et noir des lieux.
De multiples sous-titres présent dont le Français pour le film, tout les bonus eux sont sous-titrés en anglais, spasmo/freak font cela sur chacune de leurs éditions DVD ou Blu-ray depuis le début.
En bonus, accès direct au chapitres, Making-of du film en HD 15 mins environ, interview du réalisateur Alex Visani 12 mins (SD), galerie photo HD 6 mins, trailer du film et accès aux jaquettes des catalogues spasmo et home movies. C'est plutôt bien fournie pour une édition qui est au alentour de 15 euro pour rappel concernant le Blu-ray en version standard.
En tout cas, pour un petit film underground a petit budget, il botte le cul a nombre de films horreur européen bien plus important, l'histoire simple mais efficace, gardant sa part de mystère jusqu’au final, l'intelligence Alex Visani d'utiliser certains raccourcis scénaristique correctement faute de budget, ainsi que sa façon de réaliser l'ensemble donne la sensation d'un film bien fichu et abouti au final.
Chose amusante pour finir, si vous connaissez un peu les éditions Spasmo vidéo, vous savez que c'est Alex Visani et Ingrid Monacelli qui présente le film a chaque fois avant d'arrivé au menu, un exemple avec l'intro de l'édition Spasmo pour 100 TEARS:
Mais pour Stomach, vous arriverez cette fois-ci directement au menu principal sans passé par sa présentation, c'est une première pour l'un des titres de cette collection. Un peu humour Alex, ou faisant preuve d'humilité simplement, a vous de voir, mais les personnes suivant cette collection depuis le début seront forcément surprises.
