Morirai a Mezzanotte (Midnight Horror) - Lamberto Bava (1986
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Morirai a Mezzanotte (Midnight Horror) - Lamberto Bava (1986
Petit thriller italien sympathique réalisé par Lamberto Bava. L'interprétation est souvent bancale et l'intrigue légère, mais cela fonctionne. Bava soigne ses cadrages et ne s'en sort pas si mal.
http://www.superwonderscope.com/lamberto_bava.htm
Petit récapitulatif sur le fils Bava!
MACABRO (1980) (Baiser Macabre) XX
LA CASA CON LA SCALA NEL BUIO (1983) (La Maison de la Terreur)) X
BLASTFIGHTER (1984) (-) Pas vu
OCEANO ROSSO (1984) (Apocalypse dans l'Ocean Rouge) 00
DEMONI (1985) (Démons) XXX
DEMONI 2 (1986) (Démons 2) XXX
MUORIRAI A MEZZANOTTE (1986) (Midnight Horror) X
LE FOTO DI GIOIA (1987) (Delirium) X
PER SEMPRE (1988) (Les Amants Diaboliques) XX
DENTRO IL CIMITERO (1988) (Outretombe) XX
A CENA COL VAMPIRO (1988) (Le Château de Yurek) XX
LA CASA DELL'ORCO (1988) (La Maison de l'Ogre) XX
IL PRINCIPE DEL TERRORE (1989) (Le Maître de la Terreur) Pas vu
LA MASCHERA DEL DEMONIO'90 (1990) (Le Masque du Démon) PAs vu
TESTIMONIO OCULARE (1990) (Témoin Oculaire) PAs vu
BODY PUZZLE (1992) (-) 0
http://www.superwonderscope.com/lamberto_bava.htm
Petit récapitulatif sur le fils Bava!
MACABRO (1980) (Baiser Macabre) XX
LA CASA CON LA SCALA NEL BUIO (1983) (La Maison de la Terreur)) X
BLASTFIGHTER (1984) (-) Pas vu
OCEANO ROSSO (1984) (Apocalypse dans l'Ocean Rouge) 00
DEMONI (1985) (Démons) XXX
DEMONI 2 (1986) (Démons 2) XXX
MUORIRAI A MEZZANOTTE (1986) (Midnight Horror) X
LE FOTO DI GIOIA (1987) (Delirium) X
PER SEMPRE (1988) (Les Amants Diaboliques) XX
DENTRO IL CIMITERO (1988) (Outretombe) XX
A CENA COL VAMPIRO (1988) (Le Château de Yurek) XX
LA CASA DELL'ORCO (1988) (La Maison de l'Ogre) XX
IL PRINCIPE DEL TERRORE (1989) (Le Maître de la Terreur) Pas vu
LA MASCHERA DEL DEMONIO'90 (1990) (Le Masque du Démon) PAs vu
TESTIMONIO OCULARE (1990) (Témoin Oculaire) PAs vu
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Re: Midnight Horror: Lamberto Bava
Zecreep a écrit : Bava soigne ses cadrages et ne s'en sort pas si mal.
T'as fumé quoi avant de le regarder celui là ?`
C'est sans doute l'un des pires de tous les Bava Jr. !
Avec une des pires photos ! Et des acteurs repoussants !
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Re: Midnight Horror: Lamberto Bava
Pour un téléfilm, le film s'en sort avec tous les honneurs. Quant on pense que la télé française aligne du Navarro et du Julie Lescaut au km, il y a déjà du meurtre au pic à glace dans une douche -assez violent- et un autre avec un batteur à oeufs entre les cuisses..pô mal pour 1986.Kerozene a écrit :T'as fumé quoi avant de le regarder celui là ?`Zecreep a écrit : Bava soigne ses cadrages et ne s'en sort pas si mal.
C'est sans doute l'un des pires de tous les Bava Jr. !
Avec une des pires photos ! Et des acteurs repoussants !
J'aime bien l'atmosphère générale, le couloir du theatre abandonné, l'hotel déserté est bien rendu, la photo du petit matin bleme, bien vue... et, oui, le cadre est soigné (la scène du museum d'histoire naturel désert, meileur exemple)
le scénario est un giallo classique qui tient un bon suspense (en tous cas, cela a fonctionné pour moi) et qui tient en écho certaines oeuvres passées de Lamberto Bava (prédilection pour les endroits clos, jeu sur fantastique et/ou réalité...). Mineur mais plaisant.
Pour les acteurs "repoussants"



Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Midnight Horror: Lamberto Bava
Superwonderscope a écrit :parce que Mark Gregory marche comme s'il sortait d'un gang bang hard gay

Tu viens de me faire chialer de rire !
Mais c'est tellement vrai

J'ai sincèrement un souvenir d'un film qui alignait une série d'images pas belles contenant des acteurs pas beaux. Etonnamment, ça m'a plus marqué que le meurtre au batteur car je ne m'en souviens absolument pas. Peut-être est-ce du à la qualité d'image délavée et toute baveuse de la VHS éditée chez proserpine.
Re: Midnight Horror: Lamberto Bava
Ben non, je persiste et je signe, il soigne ses cadrages, même dans la maladresse...Kerozene a écrit :Zecreep a écrit : Bava soigne ses cadrages et ne s'en sort pas si mal.
T'as fumé quoi avant de le regarder celui là ?`
C'est sans doute l'un des pires de tous les Bava Jr. !
Avec une des pires photos ! Et des acteurs repoussants !
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Re: Midnight Horror: Lamberto Bava
Faisant partie de la longue série de films d'horreur qu''il tourna pour la RAI, Midnight horror tente à l'instar de Delirium justement de renouer avec le giallo.
Partant d'un scénario interessant même si un peu anémique- un psychopathe mort brulé jadis semble être revenu d'outre tombe pour faire de nouvelles victimes autour de l'inspecteur chargé de l'enquête- le film se saborde assez vite jusqu'à l'invraisemblable dénouement lorsque sera revelée l'identité du tueur.
Pourtant, Midnight horror étonne par ses qualités visuelles, point fort du film. Lamberto Bava a un sens de l'esthétique et de la photographie indéniable.
A l'opposé de son père qui privilégiait souvent les tons chauds, Bava Jr aime les tons froids. Il privilégie ainsi dans ses décors les bleus et les blancs donnant au film un coté glacial comme il le fera également dans Delirium.
On songe par instant à Ténèbres de Argento avec ses pièces blanches se maculant de sang lors de meurtres brutaux.
Le film par instant devient même trichromatique comme lors de la scéne de la plage où n'existent plus que le bleu, le gris et le blanc apportant une touche quasi surréaliste à la séquence renforcée par ce brouillard épais d'où le meurtrier peut surgir à tout instant.
Autre qualité du film, ses décors qui dans un certain sens rapelle là encore Argento, ces immenses espaces où se perdent les victimes: un musée, un opéra vide, un gigantesque hotel fermé pour cause de hors saison ou une boutique de lingerie.
Peut on y voir un clin d'oeil à l'atelier de couture de Six femmes pour l'assassin ?
La caméra se ballade, voltige, les cadrages réussis parviennent à créer l'effet peur et on se surprend à sursauter par instant.
On sent l'intention de bien faire, la volonté de réussir et faire revivre un genre moribond en redorant son blason et le faire briller de son éclat passé.
Troisième atout, ses meurtres etonnamment violents et gore pour un télèfilm, tous pratiqués au pic à glace. On retiendra surtout le premier assassinat particulièrement violent de la jeune fille sous la douche qui restera un des grands moments du film?
Malheureusement à ses qualités s'ajoutent de nombreux défauts. Outre l'improbabilité du scénario, Bava accumule invraisemblances sur incohérences afin de brouiller ls pistes, une énigme que tente de résoudre un inspecteur mou de façon tout aussi molle.
Certes l'identité du tueur surprendra non pas parce qu'elle sera totalement inattendue mais surtout par son ridicule tant cela paraitra là encore invraisemblable et surtout impossible.
Les invraisemblances que le spectateur aura jusqu'alors noté se voient soudainement multipliées. A force de vouloir surprendre, Bava finit par decevoir et gâche le film par cet absurde twist.
Pour le reste, Bava a recours a tous les élèments gialliques: tueur tout de noir vêtu, arme blanche brillant dans la nuit, héroines traquées en des endroits déserts, caméra subjective, travelling argentesques soulignés par une tonitruante partition musicale signée Claudio Simonetti.
On regrettera une interprétation trop peu dynamique. Paolo Malco est un flic poussif qui traine sa pipe et son imper sans grande conviction aux cotés de la grenouilaude Valeria D'Obici qui déblatère quelques thèses pseudo-psychanalytiques peu convaincantes elles aussi.
Seule la toujours bovine Lara Wendel, ici flanquée d'une coupe garconne abominable, donne un peu de vie à son personnage et fait ce qu'elle peut pour sembler effrayer et courir.
Petite curiosité, celle de retrouver Leonardo Treviglio qui jadis fut un surprenant Sebastiane, nu toute la durée du film éponyme 100% gay de Derek Jarman, ici dans le court rôle de Nicola.
Sans avoir fait revivre un genre défunt ni égaler ses maîtres, Morirai a mezzanotte est loin d'être un aussi mauvais film que les détracteurs de Bava Jr peuvent l'affirmer.
Malgré ses regrettables invraisemblances et son twist grotesque, Midnight horror demeure un thriller horrifique plutôt honnête et sutout distrayant, brillant par ses qualités visuelles comme brille le pic à glace du coupable dans l'obscurité.
Partant d'un scénario interessant même si un peu anémique- un psychopathe mort brulé jadis semble être revenu d'outre tombe pour faire de nouvelles victimes autour de l'inspecteur chargé de l'enquête- le film se saborde assez vite jusqu'à l'invraisemblable dénouement lorsque sera revelée l'identité du tueur.
Pourtant, Midnight horror étonne par ses qualités visuelles, point fort du film. Lamberto Bava a un sens de l'esthétique et de la photographie indéniable.
A l'opposé de son père qui privilégiait souvent les tons chauds, Bava Jr aime les tons froids. Il privilégie ainsi dans ses décors les bleus et les blancs donnant au film un coté glacial comme il le fera également dans Delirium.
On songe par instant à Ténèbres de Argento avec ses pièces blanches se maculant de sang lors de meurtres brutaux.
Le film par instant devient même trichromatique comme lors de la scéne de la plage où n'existent plus que le bleu, le gris et le blanc apportant une touche quasi surréaliste à la séquence renforcée par ce brouillard épais d'où le meurtrier peut surgir à tout instant.
Autre qualité du film, ses décors qui dans un certain sens rapelle là encore Argento, ces immenses espaces où se perdent les victimes: un musée, un opéra vide, un gigantesque hotel fermé pour cause de hors saison ou une boutique de lingerie.
Peut on y voir un clin d'oeil à l'atelier de couture de Six femmes pour l'assassin ?
La caméra se ballade, voltige, les cadrages réussis parviennent à créer l'effet peur et on se surprend à sursauter par instant.
On sent l'intention de bien faire, la volonté de réussir et faire revivre un genre moribond en redorant son blason et le faire briller de son éclat passé.
Troisième atout, ses meurtres etonnamment violents et gore pour un télèfilm, tous pratiqués au pic à glace. On retiendra surtout le premier assassinat particulièrement violent de la jeune fille sous la douche qui restera un des grands moments du film?
Malheureusement à ses qualités s'ajoutent de nombreux défauts. Outre l'improbabilité du scénario, Bava accumule invraisemblances sur incohérences afin de brouiller ls pistes, une énigme que tente de résoudre un inspecteur mou de façon tout aussi molle.
Certes l'identité du tueur surprendra non pas parce qu'elle sera totalement inattendue mais surtout par son ridicule tant cela paraitra là encore invraisemblable et surtout impossible.
Les invraisemblances que le spectateur aura jusqu'alors noté se voient soudainement multipliées. A force de vouloir surprendre, Bava finit par decevoir et gâche le film par cet absurde twist.
Pour le reste, Bava a recours a tous les élèments gialliques: tueur tout de noir vêtu, arme blanche brillant dans la nuit, héroines traquées en des endroits déserts, caméra subjective, travelling argentesques soulignés par une tonitruante partition musicale signée Claudio Simonetti.
On regrettera une interprétation trop peu dynamique. Paolo Malco est un flic poussif qui traine sa pipe et son imper sans grande conviction aux cotés de la grenouilaude Valeria D'Obici qui déblatère quelques thèses pseudo-psychanalytiques peu convaincantes elles aussi.
Seule la toujours bovine Lara Wendel, ici flanquée d'une coupe garconne abominable, donne un peu de vie à son personnage et fait ce qu'elle peut pour sembler effrayer et courir.
Petite curiosité, celle de retrouver Leonardo Treviglio qui jadis fut un surprenant Sebastiane, nu toute la durée du film éponyme 100% gay de Derek Jarman, ici dans le court rôle de Nicola.
Sans avoir fait revivre un genre défunt ni égaler ses maîtres, Morirai a mezzanotte est loin d'être un aussi mauvais film que les détracteurs de Bava Jr peuvent l'affirmer.
Malgré ses regrettables invraisemblances et son twist grotesque, Midnight horror demeure un thriller horrifique plutôt honnête et sutout distrayant, brillant par ses qualités visuelles comme brille le pic à glace du coupable dans l'obscurité.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Re: Midnight Horror: Lamberto Bava
J'ai ce giallo dans ma collection, malheureusement en support vhs et je n'ai plus de magnéto, donc j'espère qu'il sortira un jour en dvd.
Pourquoi pas chez Néo d'ailleurs ??
Sinon pour parler du (télé)film en lui même comme dit plus haut je trouve que pour un téléfilm les cadrages et la photographie sont soignés et certainement plus violents que la moyenne.
J'apprécie également la musique de l'ex Goblins: Simonetti, qui s'avère fort agréable et easy listening, toujours bien.
On ne s'embête pas du tout et on suit avec plaisir cette enquête, si Lamberto Bava n'égalera jamais son père et encore moins Argento (du moins l'Argento de la bonne époque car le meilleur reste derrière lui hélas, cela ne m'empêche pas d'avoir beaucoup de respect pour ce réalisateur rencontré lors du festival du BIFFF) il s'avère un technicien fort correct et capable.
Sinon l'identité du tueur est c'est vrai (dit plus haut aussi) invraisemblable (le coup du traumatisme mille fois raconté...) mais bon passons, le film est agréable et divertissant et on lui en demande pas plus.
Pourquoi pas chez Néo d'ailleurs ??
Sinon pour parler du (télé)film en lui même comme dit plus haut je trouve que pour un téléfilm les cadrages et la photographie sont soignés et certainement plus violents que la moyenne.
J'apprécie également la musique de l'ex Goblins: Simonetti, qui s'avère fort agréable et easy listening, toujours bien.
On ne s'embête pas du tout et on suit avec plaisir cette enquête, si Lamberto Bava n'égalera jamais son père et encore moins Argento (du moins l'Argento de la bonne époque car le meilleur reste derrière lui hélas, cela ne m'empêche pas d'avoir beaucoup de respect pour ce réalisateur rencontré lors du festival du BIFFF) il s'avère un technicien fort correct et capable.
Sinon l'identité du tueur est c'est vrai (dit plus haut aussi) invraisemblable (le coup du traumatisme mille fois raconté...) mais bon passons, le film est agréable et divertissant et on lui en demande pas plus.
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Re: Morirai a Mezzanotte (Midnight Horror) - Lamberto Bava (
Retour 30 ans après sur ce Giallo fin de cycle 80's via la critique du DVD italien, puisque rien chez nous à ce jour:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10200
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10200
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Midnight Horror: Lamberto Bava
signée Marc Toullec me semble-t-il...Superwonderscope a écrit :(si je ne m'abuse comme le docteur, c'était un des arguments d'une critique de mad à l'époque de sa sortie, je crois)
