Un DVD Z1 de chez Paramount :
Production de William Castle et premier film cinéma pour le Jeannot Szwarc qui initiait là sa carrière sur les écrans US (avant Jaws 2, Quelque part dans le temps, Supergirl, etc.).Le scénario est basé sur un roman, The Hephaestus Plague.
Une nature dérèglée (accident? revanche?) qui en vient à détuire l'humanité. une nature qui devient intelligente. Le film apparait dans un cycle hollywoodien animalier déjà bien pourvu, où les animaux se révoltent contre l'homme, avec des conséquences bien senties. L'homme aura du mal à survivre à une nature qui se rebelle. Entre autres : Night of the Lepus, Frogs, Phase IV, Jaws, Grizzly, L'horrible invasion, Claws, L'inévitable catastrophe, Le jour des animaux, La Nuit des Vers Géants...
Mais le film prend une autre direction que celle initiée de la nature en folie. Ce que le spécialiste des animaux entreprend comme expériences afin d'étudier les insectes, au point d'en devenir totalement obnubilé. Ce changement de direction est plutôt salutaire, faisant du film quelque chose de plutôt étrange quant aux attaques animales précédentes (et même à venir). Le final est en ce sens assez révélateur, virant au cauchemar éveillé (même si quelques plans de créatures mutantes poretent plus à sourire).
Le rythme du film demeure pondéré, ne privilégiant pas le spectaculaire à tout prix. Gardant son aspect psychologique et de réflexion, de construction de la mécanique de suspens plutôt qu'une nième série B sur le sujet jouant sur les chocs.
A noter une partition électronique vraiment étrange, au diapason d'un film certes imparfait mais qui dénote d'un sens visuel réussi et avec quelques scènes inquiétantes.
vu sur un enregistrement de février 1996, 1.85:1 , 1H35 sur Ciné Cinémas, copie superbe. (et ancien générique Paramount)
a voir aussi les photos d'exploitations sur le site:
), c'est plus le ton général du film qui m'avait complètement bluffé et qui fait qu'on rapproche plus volontiers cette pelloche de bêbêtes vers le PHASE IV de Saul Bass que vers LA NUIT DES VERS GEANTS justement.
