Fritt Vilt / Cold prey de Roar Uthaug (2006)

[Plisken]

Un slasher sans intérêt. Aucune originalité (bon ok c'est pas le fort du genre), aucun suspense, acteurs fades, pas de gore et final à la con. Vivement la suite

2/10

[Manolito]

Pour les câblés, il arrive sur ciné cinéma premier à partir de ce samedi...

[Manolito]

Un film au ton assez international et classique. Plus qu'un renvoi à des vieux slashers, j'y ai surtout vu les influences de "Détour Mortel" et, dans une moindre mesure de "La colline a des yeux" version Aja.

Au crédit du film, on apprécie qu'il prenne le temps d'une vraie exposition, d'une vraie présentation de ses personnages, sans trop nous faire poireauter non plus. Ensuite, ces personnages ont des réactions globalement réfléchis et logiques. Bref, ça se tient... L'image est léchée, dans un style un peu "clip" quand même, l'interprétation est convenable, le décor ce cet "hôtel du diable" fonctionne correctement, tout comme l'exotisme nordique.

Néanmoins, il ne faut pas s'attendre à être bouleversé par la découverte de ce "Cold Prey", au fond très classique et conventionnel. L'identité du tueur est un secret de polichinelle - et n'a que très peu d'importance, les meurtres sont soft (à part peut-être le premier), pas très imaginatifs, on a l'impression d'avoir déjà vu tout ça bien souvent... Ca ne vole pas très haut, mais dans sa catégorie ingrate, ça se regarde...

[mallox]

Marrant, j'avais ça à portée de main depuis au moins deux ans, et il a fallut ce topic pour me faire penser à le regarder. Je n'en attendait rien, et finalement le film tire sa petite épingle du jeu. Rien de neuf, l'exercice du slasher est tellement difficile, je trouve (trop codé, trop balisé), que j'ai même du mal à comprendre que les réalisateurs s'échinent à vouloir en faire au kilomètre. Du coup, ben, leur réussite tient souvent du savoir-faire de leur metteur en scène, de la technicité... et de ce côté là, "Fritt Vilt" est plutôt réussi. Vient s'ajouter son décors (glaçant ), un tueur plutôt réussi, une mise en place correcte quoique longuette (comme d'hab!), et surtout une fin qui rehausse le film. Sans elle, il ne vaudrait pas tripette, mais je trouve qu'elle rachète le classicisme ou la banalité du reste.

[Grosse Vulve]

Quelle déception ! un empilement de clichés et de poncifs dignes des pires Vendredi 13 (portes qui claquent, ombres qui passent et ampoules qui clignotent ). Même si le slasher devient un genre difficile à renouveler, là c'est carrément inquiétant.
Deuxième grosse déception du cinéma nordique après Manhunt qui était déjà une vague compilation de tous les survivals de ces dernières années .

[Seb2]

Ha, j'ai bien aimé moi. ça se laisse (certe) prévoir, mais ça se laisse également regardé tout seul....

et le coffret des deux films est relativement pas trop cher !

[Superwonderscope]

Revu sur le BD français. Conventionnel dans son approche, mais à l'exécution efficace. Un son DTS HD MA qui déménage bien et installe une bonne ambiance via l'ensemble des canaux. L'héroïne possède de la hargne, ça fait plaisir à voir.
Fritt Vilt illustre un genre bien embouteillé, clairement fait pour séduire un public 15/25 ans et l'export, mais c'est joliment emballé, avec une belle utilisation des décors enneigés, pas de second degré à la con et une caméra assez adroite.
Si au moins la majorité des produits de genre étaient aussi bien filmés, ce serait déjà ça...

[comte vonkrolock]

Revu de nouveau en Br et j'ai plus apprécier se visionnage ci, j'étais sûrement dans de meilleurs dispositions (moins endormie surtout ). Sait classique certes, mais pour un slasher old school finement emballé, décors musique interprétation tout est au top, et cette ambiance glaçante comme seul la scandinavie peut en offrir fini par payer jusqu'a se beau final enneigé. Bref que du bonheur
Et la suite met tous le monde d'accord, une suite qui finalement ne va pas sans cette première partie.

[Lord Taki]

Pas convaincu, énième slasher sans originalité et avare en body count !
Le score fait le yoyo entre vraiment bon et cliché.

Une fois suffira.

[leWalrus]

Pas mal du tout.
J'ai beaucoup aimé le début qui fait monter la tension progressivement, ce qui permet aussi de nous attacher aux personnages (peu nombreux c'est vrai).
Après le premier meurtre, je trouve que le ton change un peu et la tension retombe. On est a mi-chemin entre le slasher et le survival et le fait que cela se passe dans un endroit froid et enneigé donne un peu d'originalité à l'ensemble.
A noter qu'on a pas d'humour référentiel dans ce film, ce qui change un peu de l'air post-Scream (que j'ai bien aimé aussi).

Bref, pas mal, je vais enchaîner avec les suites

[Superwonderscope]

Hiver oblige, Retour aux sources du slasher norvégien via le Blu ray français.
Très belle photo glaciale via un tournage en Super16, aux multiples teintes bleutées/grises/blanches puisque la volonté fait de l'absence de couleurs une obligation. On est vraiment dans la détente weekend des jeunes norvégiens urbains, à savoir direction le Jotuheimen au Nord d'Oslo pour du snowboard/ski hors piste. (d'où certainement la bonne résonance publique qu'il y a eu).
Je n'ai pas grand chose à rajouter à ma chronique d'il y a 10 ans lors de son passage à Gérardmer. Un slasher relativement soft, conventionnel dans son déroulement mais extrêmement soigné visuellement, aux personnages développés à minima et un outsider (Morten Tobias, joué par Rolf Christian Larsen, épatant) attachant - plus une final girl qui a du chien. Les paysages sont magnifiquement captés et l'isolement montagnard très bien mis en valeur. Le méchant (dont les dernières images expliqueront pas mal de choses) (et dont la suite apportera un peu plus là dessus) est dans la droite lignée des tueurs sauvages, est maousse, costaud, intraitable. Pas vu les 93mn passer, et une bande sonore musicale efficace de Magnus Beite. Pas franchement original dans le sujet (c'est clairement pas le but) mais la mise en images vaut le détour. Et quelle son! Un multicanal (vivent les arrières!)très bien mixé.
Et je me suis fait la même réflexion à la fin... une fois de plus, pour 2 millions d'euros (ou voire plus), le cinéma français serait incapable de produire un film de genre d'un tel niveau technique via un canevas usé....