Ce thriller de l’auteur de Tourist Trap et Puppet Master va bénéficier d’uNe Sortie Blu Ray chez Scream Factory aux USA pour ce milieu d’année 2019.
Avec Morgan Fairchild en star de la TV poursuivie par un fan psychopathe.(Andrew Stevens)
https://m.youtube.com/watch?v=669e2gtkUBw
The Seduction - David Schmoeller (1981)
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The Seduction - David Schmoeller (1981)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: The Seduction - David Schmoeller (1982)
Filmé en Panavision 2.35:1, on sent que Schmoeller possède un peu plus de moyens que habitude. Décors amples, éclairages vastes avec différentes sources de lumières, plans larges élégants... pour une histoire de stalker érotomane. Un sujet de série B qui n'aurait pas déteint dans les années 90 pour du DTV Hollywood Night.

Morgan Fairchild possède plusieurs scènes de nu, c'en est assez étonnant, et c'est probablement l'une des clés du succès américain du film lors de sa sortie (faut dire qu'elle était ultra connue à la TV US depuis quelques années à cette époque, et en pleine gloire de la série Flamingo Road). Honnêtement, je n'ai pas vraiment compris les critiques abominables sur son jeu et sur le film. Elle y est ici élégante, pas spécialement une grande actrice non plus, mais rien de vraiment répréhensible - faut dire qu'elle possède quelques lignes de dialogues assez WTF. Et surtout, deux scènes très mal mise en boite par Schmoeller. (la scène d'amour dans le jacuzzi, ridicule et le meurtre qui s'en suit, avec une réaction virtuellement incompréhensible de l'héroïne. Ca sent les coupes sauvages). Le film avait été nominé aux Razzies Awards (actrice, Collen Camp en second rôle, alors que franchement, elle y est plutot drôle et fraîche; là aussi incompréhension totale)). Fairchild y apparait fragile des déterminée et quand elle saisit le fusil à pompe, elle déménage sec!
Donc Fairchild y est ici une journaliste vedette de L.A qui devient l'obsession d'un photographe érotomane (Andrew Stevens, en mode yeux d'acier et folie graduelle, pas mal) qui la traque, persuadé d'en être amoureux et que surtout, elle aussi. Donc la poursuivre partout, malgré le fait qu'elle soit en couple avec Michael Sarrazin. Escalade de violence s'en suit.
104mn, c'est trop long. On ne sent pas vraiment de pression, hormis le dernier quart d'heure plutôt bien construit en terme de suspense. le problème étant qu'il y peu depuis tellement de films faits sur ce même canevas que cela en reste passable. Maintenant, la mise en image est vraiment jolie, photographie travaillée... le film possède une facture technique indéniable mais surtout parlait d'un sujet (l'obsession pour les célébrités et les stalkers) relativement peu couvert en 1981. Andrew Stevens (le taré de Fury et du Justicier de Minuit) est inquiétant c'est d'ailleurs le meilleur ici. A noter que la fin a été changée en cours de route, elle prévoyait que mais la production pensait que ça ne fonctionnait pas et donc fit que ce fut en insérant les plans de manière à ce que ce soit crédible pour les plans retournés; C'est vrai techniquement ça ne se voit pas, mais ça n'est pas très logique au bout du compte de la manière dont c'est amené ( ceci est révélé dans le commentaire audio du Blu Ray)
Une musique de Lalo Schifrin bien emballée aussi, mais on sent que Schmoeller lui a demandé de faire du Pino Donnaggio dans les mélodies! En pensant à Donnaggio, ça m’a inévitablement fait penser à The Fan avec Lauren Bacall et Michael Biehn qui s’avère être sensiblement le même sujet de harcèlement de star, avec de violentes conséquences. Amusant d’ailleurs que je les aie commandés ensemble.
Un exercice relativement moyen, au-dessus d'un téléfilm en terme de violence (mais pas en terme de sexe pour 1981), regardable mais pas inoubliable- mais bizarrement, je n'arrive pas à en dire vraiment du mal car j'ai au final un peu de sympathie pour l'ensemble; le fait est aussi que la copie du Shout! est vraiment superbe en terme de rendu des couleurs, naturelles est éclatantes; des scènes nocturnes très bien gérées, très belle définition... ça fait plaisir de redécouvrir le film dans d'aussi belles conditions (NB: les droits sont détenus par StudioCanal)
côté bonus, c'est le bonheur: interview de Morgan Fairchild (indiquant que le film s'inspire d'un fait réel et qu'elle a expérimenté aussi des fans obsédés), d'Andrew sTEVENS (très bien tous les deux), du producteur - j'ai appris que Carpenter était au bord de faire Tourist Trap mais qu'il choisit finalement Halloween! - des films annonces, featurette... le rêve pour tout vrai amateur de support physique et de série B, quittait un tour très complet du film et de l'époque où cela a été tourné; Très bon disque. (ceci posé, je ne comprend toujours pas très bien le titre du film...)
film annonce:
https://www.youtube.com/watch?v=Z-xNxuF ... =emb_title

Morgan Fairchild possède plusieurs scènes de nu, c'en est assez étonnant, et c'est probablement l'une des clés du succès américain du film lors de sa sortie (faut dire qu'elle était ultra connue à la TV US depuis quelques années à cette époque, et en pleine gloire de la série Flamingo Road). Honnêtement, je n'ai pas vraiment compris les critiques abominables sur son jeu et sur le film. Elle y est ici élégante, pas spécialement une grande actrice non plus, mais rien de vraiment répréhensible - faut dire qu'elle possède quelques lignes de dialogues assez WTF. Et surtout, deux scènes très mal mise en boite par Schmoeller. (la scène d'amour dans le jacuzzi, ridicule et le meurtre qui s'en suit, avec une réaction virtuellement incompréhensible de l'héroïne. Ca sent les coupes sauvages). Le film avait été nominé aux Razzies Awards (actrice, Collen Camp en second rôle, alors que franchement, elle y est plutot drôle et fraîche; là aussi incompréhension totale)). Fairchild y apparait fragile des déterminée et quand elle saisit le fusil à pompe, elle déménage sec!
Donc Fairchild y est ici une journaliste vedette de L.A qui devient l'obsession d'un photographe érotomane (Andrew Stevens, en mode yeux d'acier et folie graduelle, pas mal) qui la traque, persuadé d'en être amoureux et que surtout, elle aussi. Donc la poursuivre partout, malgré le fait qu'elle soit en couple avec Michael Sarrazin. Escalade de violence s'en suit.
104mn, c'est trop long. On ne sent pas vraiment de pression, hormis le dernier quart d'heure plutôt bien construit en terme de suspense. le problème étant qu'il y peu depuis tellement de films faits sur ce même canevas que cela en reste passable. Maintenant, la mise en image est vraiment jolie, photographie travaillée... le film possède une facture technique indéniable mais surtout parlait d'un sujet (l'obsession pour les célébrités et les stalkers) relativement peu couvert en 1981. Andrew Stevens (le taré de Fury et du Justicier de Minuit) est inquiétant c'est d'ailleurs le meilleur ici. A noter que la fin a été changée en cours de route, elle prévoyait que
Spoiler : :
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Une musique de Lalo Schifrin bien emballée aussi, mais on sent que Schmoeller lui a demandé de faire du Pino Donnaggio dans les mélodies! En pensant à Donnaggio, ça m’a inévitablement fait penser à The Fan avec Lauren Bacall et Michael Biehn qui s’avère être sensiblement le même sujet de harcèlement de star, avec de violentes conséquences. Amusant d’ailleurs que je les aie commandés ensemble.
Un exercice relativement moyen, au-dessus d'un téléfilm en terme de violence (mais pas en terme de sexe pour 1981), regardable mais pas inoubliable- mais bizarrement, je n'arrive pas à en dire vraiment du mal car j'ai au final un peu de sympathie pour l'ensemble; le fait est aussi que la copie du Shout! est vraiment superbe en terme de rendu des couleurs, naturelles est éclatantes; des scènes nocturnes très bien gérées, très belle définition... ça fait plaisir de redécouvrir le film dans d'aussi belles conditions (NB: les droits sont détenus par StudioCanal)
côté bonus, c'est le bonheur: interview de Morgan Fairchild (indiquant que le film s'inspire d'un fait réel et qu'elle a expérimenté aussi des fans obsédés), d'Andrew sTEVENS (très bien tous les deux), du producteur - j'ai appris que Carpenter était au bord de faire Tourist Trap mais qu'il choisit finalement Halloween! - des films annonces, featurette... le rêve pour tout vrai amateur de support physique et de série B, quittait un tour très complet du film et de l'époque où cela a été tourné; Très bon disque. (ceci posé, je ne comprend toujours pas très bien le titre du film...)
film annonce:
https://www.youtube.com/watch?v=Z-xNxuF ... =emb_title
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Re: The Seduction - David Schmoeller (1982)
Donc bientôt dans la collection de Thoret!!

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Re: The Seduction - David Schmoeller (1982)
oui enfin bon, si vraiment ça arrive... ce dont je doute... c'est que pour le film autant s'abstenir car il y aura un ou deux bonus tous pourris made in Thoret et pas la reprise de tout ce qui a été fait par Shout.
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