True Story - Rupert Goold (2015)

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leWalrus
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True Story - Rupert Goold (2015)

Message par leWalrus »

Découvert via Amazon Prime vidéo dans une belle copie HD.

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Michael Finkel, un brillant journaliste du New York Times, se fait licencié après avoir été accusé d'avoir inventé une partie de son dernier reportage. Alors qu'il cherche un nouvel emploi, il est contacté par un journaliste qui lui révèle qu'un homme accusé de meurtres s'est fait passé pour lui lors de son arrestation. Les deux hommes se rapprochent...
True Story est un thriller psychologique un peu poussif et sans rebondissement qui reste malgré ce problème agréable à suivre. Et pour cause, ce "True Story" est une histoire vraie - comme son nom l'indique. On est donc face à un fait divers qui tourne au jeu de cache cache entre ce journaliste qui se cherche et cet accusé qui tente de brouiller les pistes.

Niveau mise en scène, on est sur de l'académique très propre. Un peu trop même et c'est du côté de l'interprétation (globalement très bonne) qu'il faut chercher les grandes qualité de ce film. Autant James Franco fait du James Franco (correctement ceci dit), autant Jonah Hill est décidément remarquable dans ce rôle de journaliste froid. Les seconds rôles sont aussi très bons et les dialogues surprenants qui permettent à cette relation tendue d'exister à l'écran le temps de 90 minutes.
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True Story est loin d'être un classique, mais un vrai petit film psychologique sympathique bien qu'un peu limité dans ses thématiques. L'ensemble, produit par Brad Pitt, est donc dispensable. Et puis, comme le vente l'affiche, on pense à De Sang Froid ou Truman Capote...

PS : Le film étant une histoire vraie, je pense que le mieux est de ne pas chercher à en savoir plus avant de voir le film car cela pourrait gâcher le film.
Superwonderscope
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Re: True Story - Rupert Goold (2015)

Message par Superwonderscope »

Pas trop d'accord avec terme poussif utilisé dans le post ci-dessus. C'est classique dans sa mise en image (et encore, il faudrait définir la notion propre à chacun de classique...). Un déroulé chronologique de la déchéance du journaliste et sa renaissance via le cas Longo. Il existe une véritable cohérence visuelle (les éléments neigeux du Montana, l'intérieur blanc, immaculé et froid de la prison Vs l'intérieur chaud de la maison de Finale) et la progression de la notion très élastique de la "vérité". le face ) face est en effet captivant. Franco reste sobre, dans son côté animal restreint (je le trouve très bien dirigé en ce sens) et en effet Jonah Hill est remarquable. Il y a une fascination mutuelle qui se dégage de leurs discussions, qui ne sont jamais ennuyeuses, bien au contraire. Deux animaux en train d'apprivoiser, en tous cas, je l'ai ressenti comme cela. La caméra commence ensuite à se détacher des visages pour se focaliser sur des détails corporels, et c'est là où le signal est donné au spectateur pour comprendre ce qu'il se passe
Spoiler : :
la séquence où Lovato appelle la femme de Finale, et que la caméra montre la main du prisonnier appuyé sur l'appareil téléphonique plutot que de regarder son visage, ce qu'il a été fait depuis le début
. En fait, le travail de mise en scène est bien plus pensé que ce que donne à voir l'image (les arrières plans, les silhouettes). C'est en cela que je disais que la notion de classique (tout comme celle de la vérité ici présente) est "élastique". Car il y a une bonne part de manipulation.
Le cinéaste/scenaristique demande aussi beaucoup d'attention de la part du spectateur, en disséminant quelques éléments de langage dont au final
Spoiler : :
le "double négative" qui fait réaliser à Finkel qu'il a été manipulé
.

L'échange final est assez glacial, tout comme la séance de lecture du livre - au diapason des images hivernales dans lequel le film évolue.

Il ne faut en effet rien lire sur cette histoire vraie avant d'avoir vu le film!

Au final, j'ai quand même beaucoup aimé - peut être plus l'aspect de rigueur de la mise en images et la direction d'acteurs (Felicity Jones, très belle scène forte vers la fin!) que le suspense au final assez simple, mais je pense surtout que ce n'est pas ce suspens qui est le moteur du film...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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