Ce vieux projet attendait de pouvoir se concrétiser, les frères Safdie s'inspirant entre autres de récits racontés par leur père qui a lui-même travaillé dans le "diamond district" (quartier d’affaires de Manhattan), et c'est dorénavant chose faite avec en prime une très bonne prestation d'Adam Sandler dont je ne connais au final pas grand-chose (sa filmo axée comédie ne m'a jamais attirée), mais que j'avais adoré dans Punch-drunk Love de Paul T. Anderson.
Ce qu'il arrive à faire à travers Howard est fort, car malgré tous ses excès et ses déboires de par les décisions qu'il prend, il arrive malgré tout à ne pas le rendre complètement antipathique mais au final presque touchant. Tout le monde se tape faussement dans le dos, chacun tentant de tirer son épingle du jeu. C'est du business, dans la mégalopole américaine comme en Ethiopie où le film démarre.
Là, deux hommes s'approprient dans leur coin une pierre précieuse alors que tout le monde est occupé suite à l'accident d'un mineur. Cette opale rendra fou ceux qui la détiendront, persuadés que leur salut tient en elle, alors que ce n'est qu'un "blood diamond" de plus.
