le 1e film d'Alex Proyas arrive en Blu ray.
News avec détail de l'édition et film annonce:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10522
Spirits of the Skies, Gremlins of the Clouds - Alex Proyas (1989)
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Spirits of the Skies, Gremlins of the Clouds - Alex Proyas (1989)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Spirits of the Skies, Gremlins of the Clouds - Alex Proyas (1989)
Découvert ce premier long de Proyas sur le BR Le chat qui fume, et beaucoup aimé.


Parti sans a priori, ne connaissant rien du sujet, tout de suite embarqué par les magnifiques premiers plans, un homme seul marchant dans le désert, écrasé sous le soleil dans une succession de plans fixes très composés, champs de croix chrétiennes bariolées, poteaux électriques cassés, ossements d’animaux ou carcasses de voitures. Le tout dans le jaune orangé du bush australien sous un ciel bleu pétant, immédiatement identifiable. Une introduction qui fait penser à Hardware de Richard Stanley, rien à voir sur le fond, mais mêmes couleurs saturées et surtout pénétration immersive dans un univers singulier, créé de bouts de ficelles à partir d’un budget anémique.
Citant Leone dans la composition des plans, on s’imagine d’abord un road trip mais rapidement le film devient une sorte de huis clos en espace ouvert, entre trois personnages énigmatiques et un peu frappadingues. On navigue alors plus en eaux Gilliamesque ou Lynchienne (Eraserhead plusieurs fois cité explicitement), mais avec sobriété sur le fond, pas de délire excentrique prononcé. On apprend petit à petit à connaître et s’attacher aux personnages, dans un déroulement assez lent et contemplatif qui distille une ambiance hors du temps, porté par un très beau score à base de répétitions de vagues planantes de synthétiseur.
Un petit film mais une bien belle découverte, dommage que Proyas l’ai shooté en 1:33 tellement les images appellent le scope. Un choix certainement économiquement contraint, puisqu’on apprend par les itw des acteurs principaux que même le stock de pellicule était très restreint, ne permettant bien souvent pas de faire plusieurs prises. Toujours est il que tout le long du film, on rêve de pousser les bords extérieurs du cadre pour avoir encore plus d’espace dans ce bush autralien iconique.

Parti sans a priori, ne connaissant rien du sujet, tout de suite embarqué par les magnifiques premiers plans, un homme seul marchant dans le désert, écrasé sous le soleil dans une succession de plans fixes très composés, champs de croix chrétiennes bariolées, poteaux électriques cassés, ossements d’animaux ou carcasses de voitures. Le tout dans le jaune orangé du bush australien sous un ciel bleu pétant, immédiatement identifiable. Une introduction qui fait penser à Hardware de Richard Stanley, rien à voir sur le fond, mais mêmes couleurs saturées et surtout pénétration immersive dans un univers singulier, créé de bouts de ficelles à partir d’un budget anémique.
Citant Leone dans la composition des plans, on s’imagine d’abord un road trip mais rapidement le film devient une sorte de huis clos en espace ouvert, entre trois personnages énigmatiques et un peu frappadingues. On navigue alors plus en eaux Gilliamesque ou Lynchienne (Eraserhead plusieurs fois cité explicitement), mais avec sobriété sur le fond, pas de délire excentrique prononcé. On apprend petit à petit à connaître et s’attacher aux personnages, dans un déroulement assez lent et contemplatif qui distille une ambiance hors du temps, porté par un très beau score à base de répétitions de vagues planantes de synthétiseur.
Un petit film mais une bien belle découverte, dommage que Proyas l’ai shooté en 1:33 tellement les images appellent le scope. Un choix certainement économiquement contraint, puisqu’on apprend par les itw des acteurs principaux que même le stock de pellicule était très restreint, ne permettant bien souvent pas de faire plusieurs prises. Toujours est il que tout le long du film, on rêve de pousser les bords extérieurs du cadre pour avoir encore plus d’espace dans ce bush autralien iconique.
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Re: Spirits of the Skies, Gremlins of the Clouds - Alex Proyas (1989)
J'ai adoré justement la composition en 1.33 ! Le film aurait peut etre perdu de son originalité en filmant le désert australien en scope.
En tout cas, ce bluray a été une grosse grosse claque!
En tout cas, ce bluray a été une grosse grosse claque!
Visitez le site www.jaws-3d.com !
Re: Spirits of the Skies, Gremlins of the Clouds - Alex Proyas (1989)
Au ben comme quoi...Romain a écrit : sam. nov. 28, 2020 1:54 pm J'ai adoré justement la composition en 1.33 ! Le film aurait peut etre perdu de son originalité en filmant le désert australien en scope.
En tout cas, ce bluray a été une grosse grosse claque!
Bon Le chat quand tu veux le BR The Crow hein !