Si le réalisateur anglais avait su nous concocter quelques petites perles de ce cinéma fantastique so british, force est de constater que ces Contes aux limites de la folie decevront plus qu'ils n'enthouiasmeront.
Tales of witness madness visite quatre cas de folie à travers quatre patients soignés dans une clinique psychiatrique tenue par le Dr Tremayne.
-Le premier cas est celui d'un enfant qui par haine de ses parents s'invente un ami imaginaire qui n'est autre qu'un tigre qui finira par les tuer avant de disparaitre...
-le deuxième cas s'interesse à un antiquaire qui remonte le temps grâce à un vélo sous l'oeil sévère et plein de haine du portrait de l'oncle Henri qui par le biais de ce vélo cherche à se venger...
-le troisième cas est celui d'un homme qui plante un arbre au beau milieu de son salon, arbre pour qui il voue une sorte d'amour presque humain tant et si bien que l'arbre jaloux de son épouse la tuera...
-Le dernier cas est un cas de cannibalisme où un jeune agent litteraire est invité à un repas bien spécial.
Thèmes interessants en soi même mais qui sous la houlette du réalisateur ne parviennent jamais à réellement effrayer mais surtout à passionner. Faute en incombe d'une part à une réalisation un peu paresseuse voire morne et guère imaginative et d'autre part n'émane d'aucun de ces quatre sketches cette atmosphère fantastique que de tels sujets auraient du engendrer.
Chacun se laisse regarder certes mais ne retiennent guère l'attention tant ils sont prévisibles dans leur chute maintes fois vues ailleurs ou trop téléphonées.
Est également absent cette fois cette atmosphère typique britannique si ce n'est lors de quelques séquences. Ces contes deviennent donc vite insignifiants et anonymes, aucun segment ne relevant vraiment l'autre.
Un tout barbu Donald Pleasance sert de lien entre chaque histoire, nous présentant ses quatre patients. Nageant dans ces contes, on retrouve l'habituelle Joan Collins ou encore la Novak.
Et la folie d'Eric, le jeune Richard Connaught


Il est le jeune déménageur qu'on voit passer de dos puis repassé vitesse éclair de face. Toujours ce visage de bad boy et sa belle chevelure mais plus d'acné et une silhouette filiforme désormais



Au bout du compte, ces contes n'ont de la folie que le nom, une folie bien douce ici qui laisse imaginer ce que chacun aurait pu donner si leur grain de folie avait justement été poussé à son paroxysme.