About Time (VF : Il était temps) - Richard Curtis - (2013)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
About Time (VF : Il était temps) - Richard Curtis - (2013)
Un bon film qui commence comme une comédie romantique pour se poursuivre par une chronique familiale. On reconnaît la patte du scénariste de "quatre mariages et un enterrement", ici derrière la caméra. L'argument du voyage dans le temps est bien utilisé, sans artifice et limité à la sphère de l'intime du personnages principal (joué par le fils de Brendan Gleeson) qui utilise le plus souvent son "pouvoir" pour réparer ses maladresses ou profiter un peu plus de ses proches. Le film est peut-être un chouia long mais souvent drôle et émouvant et servi par de bons acteurs.
donnez votre avis sur les films SF sur http://www.scifi-movies.com/
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21537
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: About Time (VF : Il était temps) - Richard Curtis - (2013)
Une excellente surprise. Je n'en attendais pas grand chose, car le film a été tellement mal vendu à mon sens comme une comédie romantique que bon... quand on voit le résultat, on demeure assez loin d'un Love Actually, par exemple. C'est un peu plus doux amer, même si l'on y rit beaucoup (comme dit plus haut, on voit clairement la patte de Curtis sur les ensembles familiaux, gags en second plan, personnages attachants secondaires ou pas). C'est très bien dirigé, émouvant quand il faut sans tirr les larmes gratos. Ca ne joue pas sur la pathos et en fait, c'est même plutôt exempt de rebondissements à la con que le cinéma US perclus ses fameuses "comédies romantiques" (à la Katherine Heigl, p.ex.).
Beaucoup de charme (Rachel McAdams y est enlaidie mais elle fonctionne à tous les rayons). Il y a un côté réalisme du relationnel, sans artifice, que j'ai trouvé très agréable.
Le voyage dans le temps est un mécanisme narratif plus que l'argument principal, et c'est tant mieux. Traité avec beaucoup d'humour, notamment dans la relation avec le père Bill Nighy (impeccable).
Beaucoup de charme (Rachel McAdams y est enlaidie mais elle fonctionne à tous les rayons). Il y a un côté réalisme du relationnel, sans artifice, que j'ai trouvé très agréable.
Le voyage dans le temps est un mécanisme narratif plus que l'argument principal, et c'est tant mieux. Traité avec beaucoup d'humour, notamment dans la relation avec le père Bill Nighy (impeccable).
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: About Time (VF : Il était temps) - Richard Curtis - (2013)
l'affiche d'une totale banalité est un vrai repoussoir même si je n'ai aucune idée sur la façon dont il aurait pu "vendre " ce film.
donnez votre avis sur les films SF sur http://www.scifi-movies.com/
Re: About Time (VF : Il était temps) - Richard Curtis - (2013)
Je déteste vraiment le cinéma de Richard Curtis, le cinéaste le moins punk de l'histoire du cinéma, qui n'a pour lui que la chance de pouvoir piocher dans les bons acteurs que recèle souvent le cinéma britannique.
Pour le reste, on nage dans un océan de naiserie, de conformisme, d'histoire d'amour hyper normative (le bonheur, c'est marié avec du fric et deux gamins : les autres personnages sont des losers considérés avec commisération). C'est aussi un cinéma méprisant qui flatte la médiocrité (on a un dramaturge de théâtre, un prof d'université passionné de lecture et une lectrice de métier : je crois qu'on ne nous cite pas un nom d'écrivain ou de livre parce que bon, il ne faudrait pas donner des complexes au public !).
Le voyage dans le temps est utilisé ici pour pas grand chose, ce n'est que dans le dernier quart, avec les histoires du père, qu'il est employé de façon - un peu - pertinente. Oubliez "Quelque part dans le temps" et autres "C'était demain", et même l'anecdotique "Hors du temps" déjà avec Rachel McAddams". Ici, il n'y a pratiquement pas d'histoire, on suit juste la vie d'un couple chiant et sans surprise, avec "secret du bonheur" à la clé, digne des plus belles pages de Marc Levy. La gerbe, au secours !
"Il était temps" est un peu moins effarrant que "Love Actually" et son catalogue de clichés à rendre bête, mais c'est quand même très, très mauvais. Rachel McAddams est super enlaidie 90 pour cent du temps, on a un des tous premiers rôles hollywoodien de Margot Robbie chaude comme la braise... Pour le reste, à fuir !
Vu sur Netflix.
Pour le reste, on nage dans un océan de naiserie, de conformisme, d'histoire d'amour hyper normative (le bonheur, c'est marié avec du fric et deux gamins : les autres personnages sont des losers considérés avec commisération). C'est aussi un cinéma méprisant qui flatte la médiocrité (on a un dramaturge de théâtre, un prof d'université passionné de lecture et une lectrice de métier : je crois qu'on ne nous cite pas un nom d'écrivain ou de livre parce que bon, il ne faudrait pas donner des complexes au public !).
Le voyage dans le temps est utilisé ici pour pas grand chose, ce n'est que dans le dernier quart, avec les histoires du père, qu'il est employé de façon - un peu - pertinente. Oubliez "Quelque part dans le temps" et autres "C'était demain", et même l'anecdotique "Hors du temps" déjà avec Rachel McAddams". Ici, il n'y a pratiquement pas d'histoire, on suit juste la vie d'un couple chiant et sans surprise, avec "secret du bonheur" à la clé, digne des plus belles pages de Marc Levy. La gerbe, au secours !
"Il était temps" est un peu moins effarrant que "Love Actually" et son catalogue de clichés à rendre bête, mais c'est quand même très, très mauvais. Rachel McAddams est super enlaidie 90 pour cent du temps, on a un des tous premiers rôles hollywoodien de Margot Robbie chaude comme la braise... Pour le reste, à fuir !
Vu sur Netflix.