J'ai continué avec les suppléments.
Les meilleurs sont :
L'interview de Zulawski est très intéressante, elle marque par la franchise et l'intransigeance du réalisateur.
Le documentaire sur l'histoire du film est également très bien fait, complet.
Une analyse du film, très écrit et plutôt intellectuelle, mais captivante.
Il y a même un module original sur la restauration.
Pour le reste, il y a des bonus avec le scénariste, le compositeur, on parle même de l'affichiste.
Scènes coupées, version américaine remontée, les lieux de tournage...
C'est inégal mais complet, même s'il manque Adjani ( mais c'était évidemment impossible).
Un sans faute pour le Chat qui fume.
Une très belle édition.
Possession (Andrzej Zulawski) - 1981
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
- Lord Taki
- Messages : 3145
- Enregistré le : dim. mai 02, 2004 4:39 pm
- Localisation : Nice [ France ]
- Contact :
Re: Possession (Andrzej Zulawski) - 1981
Evidemment impossible par rapport à son statut?
Le propre du desttin n'est-il pas d'affirmer que tout est déjà joué.
- DPG
- Messages : 5484
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:03 pm
- Localisation : Higher, toujours ailleurs
Re: Possession (Andrzej Zulawski) - 1981
Je crois qu'elle ne veut pas parler du film.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
-
bluesoul
- Messages : 5184
- Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Possession (Andrzej Zulawski) - 1981
D'apres Wiki francophone:
Plus de 20 ans après la sortie de Possession, Isabelle Adjani dit regretter ce film lors d'un entretien pour Studio Magazine en 2002 : « Je dois à la mystique d'Andrzej Żuławski de m'avoir révélé des choses que je ne voudrais jamais avoir découvertes... Possession, c'était un film infaisable, et ce que j'ai fait dans ce film était tout aussi infaisable. Pourtant, je l'ai fait et ce qui s'est passé sur ce film m'a coûté tellement cher... Malgré tous les prix, tous les honneurs qui me sont revenus, jamais plus un traumatisme comme celui-là, même pas... en cauchemar ! »
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
-
Superfly
- Modérateur
- Messages : 13247
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:13 am
- Localisation : Avec Milla en train de casser du zombie ...
Re: Possession (Andrzej Zulawski) - 1981
De mémoire elle est fière du film mais clairement la douleur fût trop intense pour en parler.
- Shinji
- Messages : 3348
- Enregistré le : mar. mai 04, 2004 5:50 pm
- Localisation : Conflans (78)
- Contact :
Re: Possession (Zulawski) - 1981
Hellraiser, et plus proche à La Région sauvage (pour la créature) ou au remake de Suspiria (pour le Berlin de l'époque et sa grisaille).
J'y ai pensé aussi, mais pour le bleu.

Sinon il y a ça aussi :
- antropophagus
- Messages : 1962
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
- Localisation : "There's evil on this island."
Re: Possession (Andrzej Zulawski) - 1981
Les plus :
- Certaines visions cauchemardesques qui marquent les esprits, notamment la scène de sexe avec la créature tentaculaire.
- Le côté radical de la proposition. On ne peut pas reprocher au film de ne pas oser des trucs.
- La mise en scène, d’une maîtrise indéniable, impressionne autant qu’elle épuise à force d'en faire des tonnes (vas-y que je fais tourner la caméra dans tous les sens).
- Heinrich, le personnage le plus insupportable du film, qui finit la tête dans le fond des chiottes.
Les moins :
- Une approche auteurisante qui n’est clairement pas ma tasse de thé, pour rester poli. Mention spéciale au flic en chaussettes roses et au bombardement final : bravo l’artiste.
- Un récit volontairement opaque, mais qui m’a vite semblé insignifiant. Les deux heures m’ont paru bien longues.
- Des personnages si délirants et antipathiques qu’il est impossible de s’y attacher. C'est sans doute pas le but, vous me direz... mais quand même.
- Difficile de voir autre chose que des performances forcées dans le jeu hystérique d’Adjani (la scène du métro, interminable). Sam Neill s’en sort bien mieux si mon avis vaut quelque chose.
- Un découpage en dents de scie et des dialogues chiants comme la mort, censés renforcer le malaise, mais qui m’ont surtout fatigué.
Je peux comprendre la réputation du film surtout pour l'époque, mais ne comptez pas sur moi pour en dire du bien. J’ai trouvé ça superbement pompeux et trop froid pour créer la moindre émotion chez moi. Je peux reconnaître la démarche, la radicalité, la recherche de créer le malaise (ce que j'apprécie en général) mais je mentirais si je disais que je ne me suis pas fait royalement chier. Allez, je retourne voir Hellraiser.
- Certaines visions cauchemardesques qui marquent les esprits, notamment la scène de sexe avec la créature tentaculaire.
- Le côté radical de la proposition. On ne peut pas reprocher au film de ne pas oser des trucs.
- La mise en scène, d’une maîtrise indéniable, impressionne autant qu’elle épuise à force d'en faire des tonnes (vas-y que je fais tourner la caméra dans tous les sens).
- Heinrich, le personnage le plus insupportable du film, qui finit la tête dans le fond des chiottes.
Les moins :
- Une approche auteurisante qui n’est clairement pas ma tasse de thé, pour rester poli. Mention spéciale au flic en chaussettes roses et au bombardement final : bravo l’artiste.
- Un récit volontairement opaque, mais qui m’a vite semblé insignifiant. Les deux heures m’ont paru bien longues.
- Des personnages si délirants et antipathiques qu’il est impossible de s’y attacher. C'est sans doute pas le but, vous me direz... mais quand même.
- Difficile de voir autre chose que des performances forcées dans le jeu hystérique d’Adjani (la scène du métro, interminable). Sam Neill s’en sort bien mieux si mon avis vaut quelque chose.
- Un découpage en dents de scie et des dialogues chiants comme la mort, censés renforcer le malaise, mais qui m’ont surtout fatigué.
Je peux comprendre la réputation du film surtout pour l'époque, mais ne comptez pas sur moi pour en dire du bien. J’ai trouvé ça superbement pompeux et trop froid pour créer la moindre émotion chez moi. Je peux reconnaître la démarche, la radicalité, la recherche de créer le malaise (ce que j'apprécie en général) mais je mentirais si je disais que je ne me suis pas fait royalement chier. Allez, je retourne voir Hellraiser.
Man-eater

