Les griffes de la nuit - 1984 - Wes Craven

[hitcher]

Dire que ce film était l'un de mes films d'horreur préféré à sa sortie, et que quand je l'ai revu bien plus tard lors de sa sortie DVD, il m'a laissé indifférent .
C'est rare que ça m'arrive. Un mauvais jour peut-être.
C'est arrivé à quelqu'un d'autre?
Il faudrait que je retente.
Peut-être le jour où il sortira uncut...

[farlane]

Revu il y a 2 ou 3 semaines et j'apprécie toujours beaucoup ce film.
Dès le début on sent que l'on va vivre un slasher par comme les autres. Un truc tordu, un peu malsain et franchement angoissant.
Il faut dire que la musique de Charles Bernstein est terrible et qu'elle joue énormément sur l'ambiance.
Les scènes de mort sont incroyable de brutalité (celle du personnage de Johnny Deep est ), et le croquemitaine est vraiment flippant et pervers.
Pour moi l'un des meilleurs films d'horreur des années 80.
Un seul reproche : La fin que je n'ai jamais trouvé très abouti (La revanche de Freddy fera la même erreur)

[sebamas]

Quelqu'un sait me dire si le coffret UK :


est identique au coffret français :


Et s'il y a des options françaises sur film et bonus ?

Merci

VF & sous-titres français sur les opus 1 à 5. Ni VF ni VOST sur les opus 6 et 7. C'est curieux mais l'édition française est le seul moyen d'avoir ces options francophones sur les deux derniers volets.

[gnome]

VF & sous-titres français sur les opus 1 à 5. Ni VF ni VOST sur les opus 6 et 7. C'est curieux mais l'édition française est le seul moyen d'avoir ces options francophones sur les deux derniers volets.

Merci !

[Lord Taki]

Revu via le boxset DVD Z1 (donc cut mais franchement c'est déjà généreux).

J'avais un peu peur du poids du temps sur le transfert (1999) et finalement ça passe toujours sur un plasma de bonne taille.
Le film reste incroyablement moderne, juste un peu de patine des années 80 mais rien d'insurmontable.
La scène de Tina garde toujours son impact.

Un classique indémodable.

autopromo de l'époque : http://www.devildead.com/indexdossier.p ... dossier=11
attention beaucoup d'images cassés (le poids des évolutions du site)

[dario carpenter]

Up car l'éternel classique du regretté Wes ressort cette semaine au cinéma et apparemment il faut s'attendre à du lourd d'après ce qu'écrivait l'ami Francis "Superwonderscope" Barbier il y a quelques années pour le site:

LES GRIFFES DE LA NUIT de Wes Craven. L'unique, l'original - pas l'épouvantable remake qu'il faut jeter aux oubliettes- qui revient en projection numérique, scannée en 4K (et projetée en 2K). Force des couleurs, beauté sublime des éclairages, jamais le travail de Jacques Haitkin ne fut aussi révélé au grand jour. Des détails insoupçonnés font surface… maintenant, fut-ce le but avéré lorsqu'il fut tourné en 35mm? Doute permis. Mais ne gâchons pas le plaisir - même si l'on pointera un remixage en 5.1 pas vraiment utile, avec des effets de dialogues parfois pauvrets par rapport à des ambiances sur-représentées. d'autant que le film a été à l'origine enregistré en mono. Quoiqu'il en soit, toujours aussi impressionnant, jouant sur les nerfs, ambigu, aux sous-entendus sexuels pervers (anthologique scène de la baignoire, maintes fois reprises). Doté d'un Freddy Krueger pas encore passé du côté de la punchline débile. Un effroi toujours aussi moderne, efficace, et déstabilisant après 35 ans d'âge.

[gnome]

Revu le WE dernier avec mes fils et force est de constater que le film garde toute sa force. Probablement une des plus belles réussites de Craven avec The serpent and the Rainbow.

[hitcher]

Je voulais tenter la revoyure.
Toujours pas de BD uncut?

[dario carpenter]

Disparition du directeur de la photographie Jacques Haitkin:

https://www.hollywoodreporter.com/movie ... 235369134/

[Teurk le Sicaire]

Souvenirs lointains du film bien agréablement ravivés par sa redécouverte en salle, configuration parfaite pour en apprécier les multiples qualités. Le personnage de Freddy est traité de manière soignée pour que sa légère bouffonnerie grotesque n'ôte rien à son aura horrifique, qui plus est teintée d'une dimension d'agressivité sexuelle qui en renforce le sentiment de dangerosité. La mise en scène des séquences oniriques, le travail sur le son, la musique, au style parfois agréablement cheazy 80's, et surtout, la qualité encore aujourd'hui épatante des FX participent vraiment de la réussite de ces moments. La mort de Tina conserve ainsi un impact visuel très fort, tandis que d'autres séquences profitent d'une ambiance cauchemardesque toujours efficace (l'endormissement en cours).

J'ai également beaucoup aimé que le script traite les adultes comme des menaces dans leurs rigidités et défaillances éducatives, leurs désintérêts pour la parole de leur progéniture, les conséquences transgénérationnelles de leurs secrets, et leurs stratégies de protection contre le monde extérieur qui s'avère au final être un emprisonnement avec les dangers du monde intérieur. Sans en avoir l'air, le film fait résonner les thématiques des violences intrafamiliales. Et puis ça fait plaisir de voir une héroïne qui se prend en main pour affronter l'adversité, tentant d'inverser la relation bourreau-victime avec une séquence étonnante de "McGyver, j'ai raté l'avion".

On pardonnera donc aux Griffes de la Nuit ses quelques défauts, à savoir un montage parfois hésitant et donnant un aspect brouillon au déroulé des événements, un roster un peu faible qui amène l'intrigue à s'étirer, et une fin, certes marrante, mais très bis et totalement injuste envers les efforts méritants de Nancy... Même si cette exigence du producteur s'est avérée commercialement payante.

[antropophagus]

Les plus :
- Ce premier opus est pour moi quasi sans faute, qu'il s'agisse de l'écriture ou de la réalisation. On se laisse happer dès la première scène, et la magie opère toujours 40 ans après !
- Les meurtres sont super inventifs, et les effets spéciaux restent incroyables. Même aujourd'hui, ils tiennent largement la route grâce à une ingéniosité propre à cette époque bénie, pré-images de synthèse (comme les étincelles des griffes générées par une batterie de voiture !). Les détails craspecs sont franchement réjouissants (les asticots sous la peau, le visage déchiré, etc.).
- Une ambiance générale envoûtante : la musique est excellente, les séquences de rêves fonctionnent parfaitement bien, et le rythme est maîtrisé. C’est un pur plaisir.
- Excellents acteurs, même pour les seconds rôles, qui rendent les scènes crédibles. Sans oublier bien sûr la performance incomparable de Robert Englund : sa gestuelle, son regard sadique, sa voix… C’est impressionnant de constater à quel point il maîtrisait le personnage dès le début.

Les moins :
- Le dernier acte paraît un peu désuet aujourd’hui, avec son côté "maman, je me bats contre Freddy" (littéralement).
- La fin, quant à elle, est clairement ridicule et aurait pu être évitée (les fins alternatives ne sont guère mieux).

Revu sur le Blu-ray 4K, le film supporte bien le poids des années. Le fait que Freddy soit très peu présent à l’écran mais reste réellement menaçant change complètement la donne par rapport à ce qu’il est devenu par la suite. À l’instar du premier Halloween ou de Vendredi 13, je peux le revoir sans me lasser. On peut dire aujourd’hui qu’il a révolutionné le cinéma d’horreur populaire en son temps. Pour moi, c’est le meilleur film de Wes Craven avec The Serpent and the Rainbow.