
récupéré par Mémé, c'est le producteur du 1 qui réalise et co-écrit avec le redoutable Williams sachs, qui est crédité au final de la réalisation des "scènes additionnelles". Mouais.
SFX de Ed French.
On retrouve au générique des gens comme Arye Gross (House 2, Timelock ou encore le très beau Big Eden) et... John Turturro dans un tout petit role. même les nains ont commencé petit!
Déjà que le premier s'averait une copie quasi conforme du Death Wish, c'est encore plus criant ici. Niveau Z de créativité et 0 de violence. Deux ou trois visgaes brulés et basta.
Ginty reprend son role. Il tombe sur une strip teaseuse qu'il aime. elle se fait tabasser. mon meilleur pote se fait tuer. il va se venger du gang de connards qui veulent les rues de NYC pour eux tous seuls, les méchants. A leur Tête "X", le messie, joué par un Mario Van Peebles à la coiffure géométrique de Grace Jones, qui exhibe à qui mieux mieux sa musculature, gonfle ses pecs et ses biceps, habillé de cuir après une soirée fist fucking avec Mark Gregory. Quant à sa bande de niaiseux, c'est assez pitoyable au niveau interpétation. Un festival de grimaces.
Au hasard du film, quelques scènes de breakdance échappées d'on ne sait où, influencées probablement par les autres prod Cannon de l'époque (Breakin 1 et breakin' 2 : electric boogaloo). Une scène de la danseuse qui fait une tentative d'entrechat dans Central park. la légèreté d'une oie venant d'etre gavée au plomb. Grand!
Buntzmann fait preuve, l'espace de quelques plans, d'un certain flair visuel (notamment dans le duel final, les plans du batiment abandonné). Mais pour le reste, c'est du néant absolu. Quelques travellings latéraux donnent illusion mais c'est une caméra (Gamera aurait été plus inventive!) vissée sur pied avec des acteurs evoluant tristement devant le cadre que l'action se passe la plupart du temps. Faut dire que Ginty passe sont temps avec son lance-flamme éteint dans le cul pour jouer, ça aide pas.
Sans parler du message tristement nauséabond de l'auto-défense pronée et la faillite du système en place, as usual danS la période droitière-pro-reagan de la Cannon du début des années 80. C'est quand même du copier-coller de Death Wish (en pire, quoique le Justicier de NYC atteignait des sommets dans le niveau O de mise en scène et de message répugnant), et du peu excitant même si un helicoptère explose et la benne à ordure qui se transforme en char d'assault

Il est intéressant de noter que Dangerously Close sera produit par ce même mémé un an plus tard, avec une teneur aux antipodes de cet exterminateur 2.
Vu sur une VHS Secam UGC Video, durée 86mn, plein cadre et VF d'époque à se rouler à terre, aussi.