Récupérer en DVD pour pratiquement le même prix qu'a l'époque ou je l'avais acheté (en 2004) dans une collection sortie par Studio Canal. Le film m'avait pas fait une grande impression j'étais encore dans mon trip SF-Fantastique-Horreur basique. Ou se genre d'histoire, de poème macabre, d’œuvre dédier au genre ne m'atteignais pas
Je voudrais tout d'abord remercier le Chat qui Fume, qui est celui qui a déclenché se nouvel engouement pour le cinéma d'un cinéaste qui ne pratique plus aujourd'hui son art qu'a travers de la TV ou en second équipe

Car Michele Soavi ne méritais pas de s'arrêter avec ce dernier et excellent métrage. Le Chat donc à eu la riche idée

mais surtout très sage de sortir les deux films de Soavi qui avaient été produit par Dario Argento. Et j'ai pu me rendre compte du moins en partie car je n'est vu que "Sanctuaire" à quel point celui-ci était à l'aise lorsqu'il dirige un film.
Dellamorte Dellamore est sans conteste son film le plus abouti, il rassemble aussi bien l'aspect visuel, mais aussi la maitrise narrative. Vu comme les chroniques d'un fossoyeurs, je crois que l’œuvre est tiré d'un roman de Sclavi l'auteur de Dylan Dog. On est très loin du métrage sortie au US (même si j'apprécie beaucoup se léger spectacle), le personnage interpréter par Rupert Evertt semble plus a l'aise, pour un film plus mature. J’ajouterais d'ailleurs le texte qui m'a servi d'information sur se Dellamorte Dellamore, ici du MM 93 ou Julien Carbon fait l’éloge à la fois d'un grand cinéaste et à la fois la fin d'un cinéma Italien qui a l'époque avais su tant donner dans les années qui le précédait.
Véritable monument de poésie macabre, avec sa belle morte-vivante surgissant des limbes, nimbée de racines qui traversent son corps, fumetti cinématographique pimenté d'humour noire très gore, avec ses scouts morts revenant envahir le cimetière, et méthodiquement descendus par un Francesco au calme olympien, révélation d'un metteur en scène s'imposant mine de rien comme un auteur majeur du cinéma européen, Dellamorte Dellamore est tout cela à la fois, et dépasse donc très largement tous les espoirs fondés sur lui. Sans doute parce que Soavi, en utilisant savemment le fantastique, ne fait finalement que revenir à l'essentiel. Avec grâce, tout simplement. De la mort. De l'amour...
Julien Carbon.
Le DVD Studio à beau accusé sont époque, il n'en reste pas moins la meilleur option chez nous de découvrir ou redécouvrir ce film. La copie est correct, certes s'est un peu bruité, mais le taux de compression est juste parfait pour un DVD sa balance facile du 8-9 mb/s se qui est très bon pour se genre de média. Pour moi la compression se fait invisible, s'est se que j'ai vu de mieux, une bien agréable surprise en attendant une éventuelle sortie chez nous en HD.
Il est encore trouvable sur le net d'occase, ou ailleurs mais les prix ont flambé comme toujours

ont peut dire que j'ai eu la chance de le récupérer au même prix qu'a l'époque (quinzaine d'€uros plus les frais de port) et en excellent état, a peine quelques micro-rayures. Vraiment la personne à prix soins du disque
Après il dommage qu'il n'est pas eux l'idée d'inclure aussi une piste Italienne en plus, même si le film à peut-être été tourné en multilangue ?! ou uniquement en Anglais ?