Il Cartaio / The card player - Dario Argento (2004)
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j'aime bien l'utilisation des morceaux techno à la fin du film...même le pétage de plombs du tueur et de la fille est plus supportable que le cabotinage de SPOILERS roberto Zibetti dans NON HO SONNO FIN DE SPOILERS!vodka a écrit :ahhh, enfin des gens qui défendent cet excellent film ¨!!!!!
le final est assez fun,dommage qu'il soit TROP LONG!

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en laissant passer un/deux jours...
BEWARE ! QUELQUES SPOILERS CA ET LA (du moins pas sur l'identité du tueur
)
Force est de reconnaitre que les amoureux du style visuel Argento qu'il possédait il y a plus de vingt ans vont encore pester. Il a définitivemlent tourné la page du baroque et des caméra qui virevoltent de partout : il faut se mettre ça dans le crane une bonne fois pour toutes.
Scénario : toujours écrit avec Franco Ferrini. Il s'agit à mon sens d'un retour à ses préoccupations premières : l'obsession de l'oeil, de la vision et de ce qu'elle a de plus ambigu. ce qu'on a devant les yeux n'est pas forcément la vérité et on ne voit pas forcément ce qu'on regarde. J'aime beaucoup ces digressions-là (cf L'oiseau au Plumage de Cristal et le "truc" de Profondo Rosso) et ici, Dario Argento offre une nouvelle variation en s'appuyant sur une nouvelle technologie. car cela va bien au-dela du simple jeu de poker virtuel. Il existe plus d'événements virtuels qu'on ne veut bien nous le faire croire. Cette logique de la manipulation de l'autre avec notamment l'ambiguité de l'oeil jamais en phase avec ce que la réalité transmet comme information est le moteur du film. Ce qui arrive à Silvio Muccino, la scène du cendrier chez Stefania Rocca, les scènes de transmission video des victimes, les fleurs... tout est affaire de vision.
Les acteurs : Stefania Rocca/Liam Cunningham : un couple qui fonctionne. L'un des premiers plans du film ou elle se trouve constamment en gros plan pendant 30 secondes, ses émotions se cachant difficielement : elle est magnifique. Je rejoins dario_carpenter sur son charisme évident. pas d'éclat facile, pas de scènes en trop. Cote second role, le début m'a vraiment fait peur (la scène des fleurs offertes) : il y en a certains qui frolent la cata : la profileuse semble en dehors de tout lors des scènes de jeu -alors que des vies sont en jeu!-. Les regards sont parfois mal dirigés. Mais l'attachement à certains seconds roles sont inhaituels.
la mise en scène : plus proche des personnages, du travail sur la cadre, du positionnment face à la camera. Ce qui n'empeche pas au niveau de la réalisation d'effectuer quelques plans audacieux (contre plongées vertigineuses, entre autres). la photographie est vraiment travaillée :en effet, les scènes nocturnes sont à l'honneur. Chaque décor possède sa propre identité lumineuse : le bureau de police est bleuté/acier, quasi glacial. Les scènes romaines chaleureuses, en extérieur de nuit . de jour, elle est plus impersonnelle...généralement dans des espaces larges (la scène du canon, la décou verte de la maison par Liam Cunnngham, un véritable écho à Profondo Rosso). Un peu comme avec Turin et son côté blafard industriel parfaitement traduits par une photographie au diapason : il a su capter l'identité de Rome.
Contrairement à dario_cArpenter, j'ai bien apprécié le final qui se joue en duel, ce qui est somme toute logique avec le dérulment du film et la manière dont se prend le tueur pour parvenir à ses fins. Pour etre dans un jeu,autant le vivre jusqu'au bout. La dernière scène est en effet très belle mais temoigne du passage à l'humanité d'un inspectrice qui en avait perdu le gout...ou tout simplement une nouvelle perte de virginité, plus moderne, comme là aussi en écho à ses films où des héroines grandissaient à travers les épreuves : Suspiria, Phenomena...
Je crois que j'apprécie le film plus aujourd'hui qu'après la vision. meme si les dix premières minutes m'ont fait peur (comédiens moyennement dirigés, on entre trop vite dans l'histoire, caméra statique ou presque), l'atmopshère s'est installée rapidement, avec une utilisation judicieuse des décors et un très beau personnage féminin. More than meets the eye...
BEWARE ! QUELQUES SPOILERS CA ET LA (du moins pas sur l'identité du tueur

Force est de reconnaitre que les amoureux du style visuel Argento qu'il possédait il y a plus de vingt ans vont encore pester. Il a définitivemlent tourné la page du baroque et des caméra qui virevoltent de partout : il faut se mettre ça dans le crane une bonne fois pour toutes.
Scénario : toujours écrit avec Franco Ferrini. Il s'agit à mon sens d'un retour à ses préoccupations premières : l'obsession de l'oeil, de la vision et de ce qu'elle a de plus ambigu. ce qu'on a devant les yeux n'est pas forcément la vérité et on ne voit pas forcément ce qu'on regarde. J'aime beaucoup ces digressions-là (cf L'oiseau au Plumage de Cristal et le "truc" de Profondo Rosso) et ici, Dario Argento offre une nouvelle variation en s'appuyant sur une nouvelle technologie. car cela va bien au-dela du simple jeu de poker virtuel. Il existe plus d'événements virtuels qu'on ne veut bien nous le faire croire. Cette logique de la manipulation de l'autre avec notamment l'ambiguité de l'oeil jamais en phase avec ce que la réalité transmet comme information est le moteur du film. Ce qui arrive à Silvio Muccino, la scène du cendrier chez Stefania Rocca, les scènes de transmission video des victimes, les fleurs... tout est affaire de vision.
Les acteurs : Stefania Rocca/Liam Cunningham : un couple qui fonctionne. L'un des premiers plans du film ou elle se trouve constamment en gros plan pendant 30 secondes, ses émotions se cachant difficielement : elle est magnifique. Je rejoins dario_carpenter sur son charisme évident. pas d'éclat facile, pas de scènes en trop. Cote second role, le début m'a vraiment fait peur (la scène des fleurs offertes) : il y en a certains qui frolent la cata : la profileuse semble en dehors de tout lors des scènes de jeu -alors que des vies sont en jeu!-. Les regards sont parfois mal dirigés. Mais l'attachement à certains seconds roles sont inhaituels.
la mise en scène : plus proche des personnages, du travail sur la cadre, du positionnment face à la camera. Ce qui n'empeche pas au niveau de la réalisation d'effectuer quelques plans audacieux (contre plongées vertigineuses, entre autres). la photographie est vraiment travaillée :en effet, les scènes nocturnes sont à l'honneur. Chaque décor possède sa propre identité lumineuse : le bureau de police est bleuté/acier, quasi glacial. Les scènes romaines chaleureuses, en extérieur de nuit . de jour, elle est plus impersonnelle...généralement dans des espaces larges (la scène du canon, la décou verte de la maison par Liam Cunnngham, un véritable écho à Profondo Rosso). Un peu comme avec Turin et son côté blafard industriel parfaitement traduits par une photographie au diapason : il a su capter l'identité de Rome.
Contrairement à dario_cArpenter, j'ai bien apprécié le final qui se joue en duel, ce qui est somme toute logique avec le dérulment du film et la manière dont se prend le tueur pour parvenir à ses fins. Pour etre dans un jeu,autant le vivre jusqu'au bout. La dernière scène est en effet très belle mais temoigne du passage à l'humanité d'un inspectrice qui en avait perdu le gout...ou tout simplement une nouvelle perte de virginité, plus moderne, comme là aussi en écho à ses films où des héroines grandissaient à travers les épreuves : Suspiria, Phenomena...
Je crois que j'apprécie le film plus aujourd'hui qu'après la vision. meme si les dix premières minutes m'ont fait peur (comédiens moyennement dirigés, on entre trop vite dans l'histoire, caméra statique ou presque), l'atmopshère s'est installée rapidement, avec une utilisation judicieuse des décors et un très beau personnage féminin. More than meets the eye...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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tout d'abord,merci pour ton avis intéressant
,
et ses deux autres acteurs excellents (Cunningham et Muccino).
toutes les scènes entre stefania Rocca et liam Cunningham sont touchantes et pafois amusantes,et j'aime beaucoup ces passages ou Argento délaisse enfin l'enquête laborieuse pour capter un peu d'humanité (ce très beau passage où claudio Santamaria et sa collègue visionnent le meurtre tandis que derrière eux,Rocca et Cunningham sont quasiment indifférents à la scène,car amoureux!
)
le passé tourmenté des personnages (surtout celui de liam Cunningham)
peut paraitre un peu cliché,mais la qualité du jeu des acteurs fait tout passer.
de petites touches d'humour sympas aussi,qui rendent les seconds rôles un peu plus attachants (le flic qui fume une clope dans le couloir,l'euphorie après le 4ème jeu...même si le coup de la "petite fête" est quand même un peu trop "too much"!),on parle de liam Cunningham,mais je troiuve que stefania Rooca a une bonne alchimie avec silvio Muccino (la scène où elle le surprend en train de fumer un pétard...
)
peut être qu'en vieillissant,dario Argento a plus de générosité pour ses personnages (voir le traitement du peronnage de max Von Sydow dans NON HO SONNO,ou cette courte scène d'amour où la caméra d'Argento délaissait le répondeur-l'enquête laborieuse- pour se focaliser plutôt sur le couple),et c'est à mon avis bénéfique pour son cinéma,qui gagne en humanité:
le plan final de son dernier film qui s'attarde sur le visage de son actrice est ainsi très beau (et la sortie du cadre...
),même s'il m'a paru un peu rajouté...enfin bon,il faut peut être y voir le geste du metteur en scène qui accorde enfin un peu de bonheur à un personnage malheureux!
de bons moments (la bande son du film qui intervient dans la fiction,le final stressant...),un duel finalement logique quand au scénario et à la psychologie du tueur,mais je trouve que la scène manque curieusement de rythme (pourquoi pas un crescendo du montage-on aurait pu faire des surimpressions des cartes avec le passage imminent du train,par exemple- pour exprimer justement l'ivresse du Jeu qui s'empare des deux personnages),et peut être qu'Argento pousse la "plaisanterie" un peu trop loin.
on a déjà assisté à pas mal de jeux dans le film,et là ça me semble un peu redondant,surtout après la scène glaçante (et très 1er degré!) dans la voiture!
mais là encore,j'ai bien apprécié que la caméra s'attarde sur le visage de stefania Rocca (après le 5ème jeu donc),pour exprimer sa lassitude/fatigue (que l'on ressent assrez bien tout au long du film,je trouve)...juste avant un plan final au contraire apaisé!!
PS: j'ai des doutes quand même à l'issue du 5ème jeu...je ne connais pas très bien les règles du poker,mais je ne suis pas sûr que le personnage aie gagné selon les règles du jeu,non?



c'est quand même cet aspect qui me manque un peu dans ses 3 derniers films...Il a définitivemlent tourné la page des caméra qui virevoltent de partout

c'est mon passage "à suspens" préféré,la scène où Remo se laisse guider/pièger dans cette Rome nocturne magnifique par cette jeune femme mystérieuse sortie de nulle part...on est à la lisière du Fantastique et j'adore ça!Ce qui arrive à Silvio Muccino

c'est vrai,et en y repensant,je me demande ce que serait le film s'il n'avait pas pour lui son actrice principaleLes acteurs : Stefania Rocca/Liam Cunningham : un couple qui fonctionne. L'un des premiers plans du film ou elle se trouve constamment en gros plan pendant 30 secondes, ses émotions se cachant difficielement : elle est magnifique.
et ses deux autres acteurs excellents (Cunningham et Muccino).
toutes les scènes entre stefania Rocca et liam Cunningham sont touchantes et pafois amusantes,et j'aime beaucoup ces passages ou Argento délaisse enfin l'enquête laborieuse pour capter un peu d'humanité (ce très beau passage où claudio Santamaria et sa collègue visionnent le meurtre tandis que derrière eux,Rocca et Cunningham sont quasiment indifférents à la scène,car amoureux!

le passé tourmenté des personnages (surtout celui de liam Cunningham)
peut paraitre un peu cliché,mais la qualité du jeu des acteurs fait tout passer.
de petites touches d'humour sympas aussi,qui rendent les seconds rôles un peu plus attachants (le flic qui fume une clope dans le couloir,l'euphorie après le 4ème jeu...même si le coup de la "petite fête" est quand même un peu trop "too much"!),on parle de liam Cunningham,mais je troiuve que stefania Rooca a une bonne alchimie avec silvio Muccino (la scène où elle le surprend en train de fumer un pétard...

peut être qu'en vieillissant,dario Argento a plus de générosité pour ses personnages (voir le traitement du peronnage de max Von Sydow dans NON HO SONNO,ou cette courte scène d'amour où la caméra d'Argento délaissait le répondeur-l'enquête laborieuse- pour se focaliser plutôt sur le couple),et c'est à mon avis bénéfique pour son cinéma,qui gagne en humanité:
le plan final de son dernier film qui s'attarde sur le visage de son actrice est ainsi très beau (et la sortie du cadre...

contrairement à toi,j'ai pas été trop chqoué par le début,hormis la photo ridicule de "christine Girdler"!!Cote second role, le début m'a vraiment fait peur (la scène des fleurs offertes) : il y en a certains qui frolent la cata : la profileuse semble en dehors de tout lors des scènes de jeu -alors que des vies sont en jeu!-.

la photo de benoit Debie est vraiment très belle,alternant tons chauds et froids,même si je suis moins séduit par la photo des scènes d'extérieur jour,effectivement "impersonnelle"...la photographie est vraiment travaillée :en effet, les scènes nocturnes sont à l'honneur. Chaque décor possède sa propre identité lumineuse : le bureau de police est bleuté/acier, quasi glacial. Les scènes romaines chaleureuses, en extérieur de nuit . de jour, elle est plus impersonnelle...généralement dans des espaces larges (la scène du canon, la décou verte de la maison par Liam Cunnngham, un véritable écho à Profondo Rosso). Un peu comme avec Turin et son côté blafard industriel parfaitement traduits par une photographie au diapason : il a su capter l'identité de Rome.

je trouve le final à la fois intéressant et raté:Contrairement à dario_cArpenter, j'ai bien apprécié le final qui se joue en duel, ce qui est somme toute logique avec le dérulment du film et la manière dont se prend le tueur pour parvenir à ses fins. Pour etre dans un jeu,autant le vivre jusqu'au bout.
de bons moments (la bande son du film qui intervient dans la fiction,le final stressant...),un duel finalement logique quand au scénario et à la psychologie du tueur,mais je trouve que la scène manque curieusement de rythme (pourquoi pas un crescendo du montage-on aurait pu faire des surimpressions des cartes avec le passage imminent du train,par exemple- pour exprimer justement l'ivresse du Jeu qui s'empare des deux personnages),et peut être qu'Argento pousse la "plaisanterie" un peu trop loin.
on a déjà assisté à pas mal de jeux dans le film,et là ça me semble un peu redondant,surtout après la scène glaçante (et très 1er degré!) dans la voiture!


mais là encore,j'ai bien apprécié que la caméra s'attarde sur le visage de stefania Rocca (après le 5ème jeu donc),pour exprimer sa lassitude/fatigue (que l'on ressent assrez bien tout au long du film,je trouve)...juste avant un plan final au contraire apaisé!!

PS: j'ai des doutes quand même à l'issue du 5ème jeu...je ne connais pas très bien les règles du poker,mais je ne suis pas sûr que le personnage aie gagné selon les règles du jeu,non?


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Un film suppositoire tout droit issu de l'arrière train d'un cinéaste visiblement malade. Faire aussi mauvais relève de l'exploit. Scénario insignifiant, mise en scène indigente, musique dépassée, humour à deux balles. Des éclats de rire toutes les 30 secondes pour ceux qui manquent de comédies involontaires. Argento a fait fort. Il nous a offert un nanar éhonté qui remplira la grille horaire téléfilm de la 6 faute de trouver un jour une diffusion dans nos salles.
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PAN!Zecreep a écrit :Un film suppositoire tout droit issu de l'arrière train d'un cinéaste visiblement malade. Faire aussi mauvais relève de l'exploit. Scénario insignifiant, mise en scène indigente, musique dépassée, humour à deux balles. Des éclats de rire toutes les 30 secondes pour ceux qui manquent de comédies involontaires. Argento a fait fort. Il nous a offert un nanar éhonté qui remplira la grille horaire téléfilm de la 6 faute de trouver un jour une diffusion dans nos salles.


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et une autre critique du dvd tchèque en passant...

http://www.dvdtimes.co.uk/content.php?contentid=12373