C'était inespéré, Cronenberg revient à la body horror existentialiste, et ce après 8 ans d'absence sur les écrans.
Le film sort le 25 mai et sera en compétition à Cannes.
Voici le trailer, qui annonce ce qui a tout l'air d'être un film somme :
Finalement, je crois qu'on n'a rien à regretter de l'abandon de Cannes par Canal + : on n'a jamais eu une telle couverture de l'activité cannoise : conférences de presse, interviews, montées des marches, rang I, etc.
Vu hier soir. Cronenberg revient enfin à son Cronenberg-verse, organique et métaphysique. La dernière fois c'était avec eXistenZ, en 1999!
Les points positifs : des idées incroyables autant conceptuellement que visuellement, retrouvant la folie d'un Festin Nu ou d'un Crash. Mais je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler. La musique est incroyable également, idem pour le jeu des acteurs (mention spéciale à Kristen Stewart).
Les points négatifs : cela manque un peu d'ampleur, Cronenberg nous montre une société complexe que l'on n'entrevoit qu'à travers la lorgnette d'un nombre de personnages et de lieux limité. Et puis la fin est terriblement frustrante, laissant beaucoup de points en suspens, il manque une bonne vingtaine de minutes pour dénouer pas mal de choses.
Bref, j'ai plutôt un avis mitigé mais j'ai tout de même hâte de le revoir pour en apprécier toutes les subtilités et surement en comprendre davantage.
orco a écrit : sam. mai 28, 2022 1:01 pm
cela manque un peu d'ampleur, Cronenberg nous montre une société complexe que l'on n'entrevoit qu'à travers la lorgnette d'un nombre de personnages et de lieux limité. Et puis la fin est terriblement frustrante, laissant beaucoup de points en suspens, il manque une bonne vingtaine de minutes pour dénouer pas mal de choses.
Beaucoup aimé et le point que tu soulèves fait partie des choses qui me plaisent tout particulièrement. À vrai dire je l'aurais tourné de la même façon que toi, mais en tant que point positif! Appréhender le monde de cette façon là permet je trouve de se focaliser réellement sur les enjeux narratifs sans être "distrait" et puis ça nous laisse une liberté d'appréhender le monde environnant à notre façon, ce qui fait du bien je trouve. Pas de dizaines de figurants, de bâtiments majestueux ou de visions dantesques, pour changer. Ça m'a justement aidé à me faire une impression assez forte de cet univers.