Le nouvel opus du réalisateur de "Pi" sortira dans les salles françaises la semaine prochaine, sa première a eu lieu au festival de Venise où le film a semble-t-il reçu un accueil partagé entre rires, sifflets et avis enthousiastes...:
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cine ... -de-Venise
Bande-annonce:
Mother - Darren Aronofsky - 2017
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Re: Mother - Darren Aronofsky - 2017
Très mitigé en fait j'hésite entre 2 interprétations:
Compte tenu du titre, je penche quand même pour la première.
Spoiler : :
Re: Mother - Darren Aronofsky - 2017
Je pense qu'on peut en ajouter d'autres...Lord Taki a écrit :Très mitigé en fait j'hésite entre 2 interprétations:
Compte tenu du titre, je penche quand même pour la première.Spoiler : :
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Re: Mother - Darren Aronofsky - 2017
J'ai trouvé la majeure partie du film assez laborieuse et visuellement peu attrayante (photo terne, prises de vues répétitives), le récit assez désincarné ( et pas aidé par la décidément peu expressive Jennifer Lawrence), on a l'impression qu'Aronofsky y fait du sous Polanski et puis comme souvent chez ce réalisateur ça part en vrille dans la dernière partie avec un final paroxystique (et parfois grotesque et "bis" il faut avouer)...au bout du compte on ne sait plus trop ce qu'il cherche à raconter, la crise d'une femme, d'un couple, l'artiste et son rapport compliqué à la création?Cosmodog a écrit :Difficile malgré tout de se laisser porter par une histoire embuée qui tire en longueur.
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Re: Mother - Darren Aronofsky - 2017
Pour ma part, ça a été une petite claque !
Assez client d'Aronofsky, et j'ai été emballé ! C'est vraiment bien foutu, ça crée une ambiance assez hallucinante, on a vraiment l'impression d'être en plein milieu d'un cauchemar éveillé, ça part dans plein de directions, mais sans jamais aller dans le petit truc de trop qui ferait décrocher. C'est un gros bordel qui offre pas mal de trucs à décrypter, j'ai pas trop envie d'en parler pour éviter le spoiler, mais j'ai vraiment marché à fond. De toute façon, je trouve que le film est assez large pour que chacun y voit un truc différent ou du moins que le thème central ne soit pas forcément le même aux yeux de tout le monde. Une belle réussite de plus pour Aronofsky, dans la continuité de son oeuvre, mais jamais dans la redite !
Assez client d'Aronofsky, et j'ai été emballé ! C'est vraiment bien foutu, ça crée une ambiance assez hallucinante, on a vraiment l'impression d'être en plein milieu d'un cauchemar éveillé, ça part dans plein de directions, mais sans jamais aller dans le petit truc de trop qui ferait décrocher. C'est un gros bordel qui offre pas mal de trucs à décrypter, j'ai pas trop envie d'en parler pour éviter le spoiler, mais j'ai vraiment marché à fond. De toute façon, je trouve que le film est assez large pour que chacun y voit un truc différent ou du moins que le thème central ne soit pas forcément le même aux yeux de tout le monde. Une belle réussite de plus pour Aronofsky, dans la continuité de son oeuvre, mais jamais dans la redite !
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Re: Mother - Darren Aronofsky - 2017
Comme à son habitude Darren Aronofsky ne recherche pas la facilité il brasse large et garde sa façon de faire. Il y a une jolie monté de suspense, même fatigué et a moitié endormi. Un film comme celui-ci ne vous permet pas de visionné cela à la légère
Il y en effet tous se qui est mis en spoile en dessous tous est traité à égalité, j'y est vu se coté anti-religieux, christique, sans que pour cela ont est besoin de mettre en avant comme le dirait Superwonder de bondieuserie habituelle
Malgré tous j'ai beaucoup moins apprécier qu'un The Foutain, même si le talents d'Aronofsky (nombreux plans séquences, effet incroyable en directe...) accompagne et explose à l'écran en se focalise essentiellement sur le personnage de Jennifer Laurence pour nous faire vivre cette incroyable drame.

Il y en effet tous se qui est mis en spoile en dessous tous est traité à égalité, j'y est vu se coté anti-religieux, christique, sans que pour cela ont est besoin de mettre en avant comme le dirait Superwonder de bondieuserie habituelle

Malgré tous j'ai beaucoup moins apprécier qu'un The Foutain, même si le talents d'Aronofsky (nombreux plans séquences, effet incroyable en directe...) accompagne et explose à l'écran en se focalise essentiellement sur le personnage de Jennifer Laurence pour nous faire vivre cette incroyable drame.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: Mother - Darren Aronofsky - 2017
Découvert hier "Mother" de Daren Aronovksy.
Je connaissais le film de réputation et en effet elle est assez justifié !
Attention spoilers !
La première partie, assez "sobre" par rapport à ce qui suivra plus tard, est peut être paradoxalement encore plus oppressante que la seconde. La tension et le sentiment de malaise et d’étouffement montre très vite grâce à la manière dont Arronovsky a de filmer Jennifer Lawrence et à un casting nickel ! (Michelle Pfeiffer a encore une sacrée classe !)
Puis on plonge de plus en plus dans une sorte cauchemars dont toute vraisemblance s'éloigne peu à peu, ou le sentiment d'étrangeté vire à celui de terreur.
Toute la thématique du film est peut être au final beaucoup plus simple et classique qu'elle n'en a l'air (L'art traité comme une sorte de monstre cannibale qui dévasterait tout autour de lui avec la complicité de l'artiste lui même !) mais je me risquerais pas pour autant à la développer ici !
Assez impressionnant donc, et comme d'habitude, le fait qu'on ai affaire à un film d'auteur permet a celui ci de se livrer à des excès sur grand écran que bien des réalisateurs de films d'horreur auraient peur de s'engager !
PS :
Au passage, j'ai regardé en VO, et lorsque Ed Harris puis Michelle Pfeiffer débarquent chez Jennifer Lawrence et Javier Barden, ceux ci commencent rapidement à se tutoyer. Enfin donc, dans les sous titres, on passe du vouvoiement aux tutoiement.
Chose assez amusante donc, vu que cette nuance hyper importante dans plusieurs pays, dont la France et qu'il faut souvent manier avec des pincettes parce qu'elle traduit une proximité particulière entre les gens, n'existe pas en anglais.
Quand Michelle Pfeiffer commence a tutoyer Jennifer Lawrence, alors qu'elle la connait depuis genre 5 mn, on croit voir un agacement chez cette dernière par rapport à celà. Ce qui ne peut donc pas être du à ça vu que cette nuance n'existe pas dans la langue anglaise !
Je me demande comment les traducteurs gèrent ce genre de subtilités qui a mon avis ne doivent pas être toujours facile à gérer ?
Je connaissais le film de réputation et en effet elle est assez justifié !

Attention spoilers !
La première partie, assez "sobre" par rapport à ce qui suivra plus tard, est peut être paradoxalement encore plus oppressante que la seconde. La tension et le sentiment de malaise et d’étouffement montre très vite grâce à la manière dont Arronovsky a de filmer Jennifer Lawrence et à un casting nickel ! (Michelle Pfeiffer a encore une sacrée classe !)
Puis on plonge de plus en plus dans une sorte cauchemars dont toute vraisemblance s'éloigne peu à peu, ou le sentiment d'étrangeté vire à celui de terreur.
Toute la thématique du film est peut être au final beaucoup plus simple et classique qu'elle n'en a l'air (L'art traité comme une sorte de monstre cannibale qui dévasterait tout autour de lui avec la complicité de l'artiste lui même !) mais je me risquerais pas pour autant à la développer ici !

Assez impressionnant donc, et comme d'habitude, le fait qu'on ai affaire à un film d'auteur permet a celui ci de se livrer à des excès sur grand écran que bien des réalisateurs de films d'horreur auraient peur de s'engager !
PS :
Au passage, j'ai regardé en VO, et lorsque Ed Harris puis Michelle Pfeiffer débarquent chez Jennifer Lawrence et Javier Barden, ceux ci commencent rapidement à se tutoyer. Enfin donc, dans les sous titres, on passe du vouvoiement aux tutoiement.
Chose assez amusante donc, vu que cette nuance hyper importante dans plusieurs pays, dont la France et qu'il faut souvent manier avec des pincettes parce qu'elle traduit une proximité particulière entre les gens, n'existe pas en anglais.
Quand Michelle Pfeiffer commence a tutoyer Jennifer Lawrence, alors qu'elle la connait depuis genre 5 mn, on croit voir un agacement chez cette dernière par rapport à celà. Ce qui ne peut donc pas être du à ça vu que cette nuance n'existe pas dans la langue anglaise !
Je me demande comment les traducteurs gèrent ce genre de subtilités qui a mon avis ne doivent pas être toujours facile à gérer ?