En voyant "The House that Jack built" de Lars Von Tirer, je me posais l'éternel question, qui semble passionner certains amateurs de cinéma autant qu'en saouler d'auteurs : Qu'est ce qu'un film d'auteur ?
Et surtout en quoi celui ci diffère t-il des autres films ? Et d'ailleurs, quels sont ces films ? Quels sont leurs caractéristiques ?
Enfin je me posais ces questions tout en me demandant si il était réellement bien utile d'y répondre, la conclusion étant ..... non !
Reste qu'il est intéressant de voir un réalisateur estampillé "Auteur" comme Lars von Trier s'attaquer à un film dont le pitch le rattache clairement à la catégorie des psychokillers, ces films (A ne pas confondre cependant avec les slashers) ayant pour personnage principale un tueur, ou on trouve des films célébré par toute les cinémathèque du monde comme "M le maudit" de Fritz Lang mais aussi pas mal de film nettement moins, heu, apprécié, par les instances cinématographiques comme par exemple "Maniac" de William Lustig !
Car comme souvent lorsque des réalisateurs considéré comme des auteurs, avec toute les côté institutionnel et respectable y étant rattaché, s'attaque à un genre souvent prisé du cinéma Bis, il se permet souvent des excès thématiques et graphiques que beaucoup de films bis n'oseraient pas aborder !
Et c'est une fois de plus le cas ici avec "The House that Jack Built" !
Parce qu'entre deux trucs typiquement estampillé "auteur" comme le dialogue assez nébuleux ouvrant le film, celui ci, même si il ne s'avère pas aussi violent (Quoique ...

) que "Maniac" nous réserve tout de même un lot d'horreurs assez conséquent, notamment en ce qui concerne les gosses !
Un film intéressant donc, dont les 2H30 passe relativement bien et qui plaira probablement aux amateurs de film de genre. C'est peut être même eux qui apprécieront le plus le film, sa violence, même si souvent tempérée par un ton humoristique, n'étant clairement pas à mettre sous tout les yeux !
PS :
Ce qui est marrant avec "The house that Jack built", pour en revenir à la différence qu'on peut faire entre un film d'auteur et un film bis par exemple, ou plus "commun" en tout cas, c'est qu'avec ce film, on pourrait presque faire une sorte de "Bis cut edition" !
En enlevant toute les petites fantaisies auteurisantes de Lars Von tirer, comme l'intro par exemple, les références à Glen Gould, les quelques moments ou Matt Dillon parle de ses passe temps comme les scènes de construction de sa maison ou encore la toute dernière partie très ésotériquo mystique, ben tu obtiens un film de serial killer à la fois logiquement bien plus classique mais aussi sacrément plus hard que la majorité des films qu'on peut voir au cinéma ou même via d'autres circuits de diffusion !
