Au Mexique, dans un futur proche, un jeune paysan passionné par les nouvelles technologies, monte à la ville de Tijuana pour devenir travailleur chez les "sleep dealer" : par le biais d'un réseau de connections éléctroniques, il dirige à distance des robots travaillant sur des chantiers se situant de l'autre côté de la frontière, aux USA.
Repéré dans certains festivals, ce film de science-fiction mexicain est sorti en France, sur une vingtaine de copies (par la Fabrique de Films), il y a quelques semaines dans une indifférence quasi-totales. Et c'est bien dommage car, en dépit d'évidentes limites budgétaires et techniques (les effets numériques !), "Sleep Dealer" est un long métrage ne manquant guère d'intérêt, en particulier par sa manière d'aborder des soucis politiques contemporains par le biais de l'anticipation. Privatisation des ressources naturelles, exploitation de la main d'oeuvre du tiers monde... Dans un univers chaotique rappelant un peu "Hardware", tout cela est développé au gré d'un récit riche en trouvailles, égrénant un discours autrement plus cohérent et convaincant que des grosses machines écologiques comme les récents "Le jour où la terre s'arrêta" ou "Quantum of Solace" ! A découvrir...
Sleep Dealer - 2008 - Alex Rivera
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Re: Sleep Dealer - 2008 - Alex Rivera
Tout pareil que le sire Manolito.
Un petit film bien troussé, avec un fond intéressant, et une tonalité assez personnelle.
Ne pas s'attendre à un thriller, ou un film dénonciateur grandiloquent, mais plutôt à une petite histoire cyberpunk avec un brin de nostalgie et une touche de social, comme dans certaines nouvelles intimistes de William Gibson.
Certains s'arrêteront aux doublages pas terribles, au manque évident de moyens, ou à la naïveté de l'ensemble, mais j'ai bien apprécié.
Un petit film bien troussé, avec un fond intéressant, et une tonalité assez personnelle.
Ne pas s'attendre à un thriller, ou un film dénonciateur grandiloquent, mais plutôt à une petite histoire cyberpunk avec un brin de nostalgie et une touche de social, comme dans certaines nouvelles intimistes de William Gibson.
Certains s'arrêteront aux doublages pas terribles, au manque évident de moyens, ou à la naïveté de l'ensemble, mais j'ai bien apprécié.
Re: Sleep Dealer - 2008 - Alex Rivera
j'ai voulu voir intrigué cette tentative amérindienne, qq'un disait que le message politique était plus fort que Elysium...
. ben le message faut vraiment se le raconter car y'a rien d'expliqué clairement il m'a semblé.. ça flotte un peu dans le virtuel, à chacun d'y voir sa vision des choses.
un peu lent mais assez prenant bien que prévisible et un peu cheap. une histoire un peu naïve et cruelle, un peu poétique et spirituelle aussi, bon là c'est parce que j'ai voulu m'imaginer ça je crois, faut que je reparte connecter mes nodules et me faire taxer de 33% mes efforts d'esclave
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un peu lent mais assez prenant bien que prévisible et un peu cheap. une histoire un peu naïve et cruelle, un peu poétique et spirituelle aussi, bon là c'est parce que j'ai voulu m'imaginer ça je crois, faut que je reparte connecter mes nodules et me faire taxer de 33% mes efforts d'esclave

Re: Sleep Dealer - 2008 - Alex Rivera
ils avaient tout compris ou devançé...
quelle limite entre tester un emploi en virtuel et travailler plus tard en virtuel ? ...
https://www.francebleu.fr/infos/economi ... 1643383226

quelle limite entre tester un emploi en virtuel et travailler plus tard en virtuel ? ...
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