Franchement vertigineux (mais malheureusement privé de grand écran) FALL remplit sa mission première : nous faire sentir le frisson du vide. Notamment grâce à un tournage physique et astucieux, privilégiant le réel au virtuel (peu de CGI).
Ce n’est pas parfait, le récit est archi balisé et emprunte deux moments clés à THE SHALLOWS et 47 METERS DOWN (je ne vous dis pas quoi) amenuisant l’originalité du scénario. Quelques choix bizarres (les chaussures) parsèment le récit. Puis assez étrangement, FALL se révèle timide sur bien des points (l’orage finalement anodin) ou encore la relation cousue de fil blanc entre les deux amies... Enfin tutoyer les cieux suite à un deuil en passant à côté de la dimension mystique est un peu dommage. Cela aurait donné au film une épaisseur supplémentaire, mythologique.
Mais FALL n’est pas de ce genre là. Il s’agit plutôt d’un produit calibré pour plaire aux grands ados (que nous sommes tous) avec son lot de scènes fortes, brillamment emballées (vu les conditions), menées par deux héroïnes aux décolletés prévus pour attirer un maximum de followers, comme le revendique l’une d’elle.
Rien que pour ça… Enfin pour tout ça je veux dire

Bluray prévu en décembre !
