The Omen / La malédiction - Richard Donner (1976)

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Lord Taki
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Re: The Omen / La malédiction - Richard Donner (1976)

Message par Lord Taki »

bluesoul
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Re: The Omen / La malédiction - Richard Donner (1976)

Message par bluesoul »

Vu sur Prime (Japon).

Enfin, re-re-re-vu, quoi. (Je connais le film depuis une diffusion sur RTL debut des annees 80s).

Toujours aussi fan.

A la base je tique toujours autant devant le couple Peck (60 ans) et Remick (41). D'un autre cote, Peck donne une gravite a la situation qui fait que le film marche a mon sens.

Marrant de revoir le film en 2025 et d'y trouver de potentiels sous-entendus que je n'ai pas vu jusque-la, voire une lecture qui n'avait pas ete prevue a l'epoque.

A ce titre, quand je vois les ages respectifs de Peck et Remick et le fait que cette derniere a du mal a gerer Damien a 5 ans, auquel on rajoute
Spoiler : :
la nouvelle grossesse de Remick que cette derniere ne veut pas mener a terme et que--situation oblige--Peck veut la voir accomplir
on a soudainement l'impression d'un couple moins parfait et d'un mari peut-etre un peu trop en quete d'un heritier.

Ajoutons aussi dans les dialogues les allusions a
Spoiler : :
la nounou qui potentiellement se droguait et le pere Brennan qui prenait de la morphine
certains elements prennent une autre signification, signification moins surnaturelle.

Je rejoins aussi Croix2Malte et son analyse qui ne voit pas en Damien un suppot de Satan surtout avec la scene
Spoiler : :
de la chute
ou les reactions du gosse sont claires et nettes.

Je me suis finalement demande jusqu'a quel point Seltzer (au scenar) et Donner (a la realisation) ont volontairement joue l'ambiguite potentiellement en duo ou l'un (Donner) contre l'autre (Seltzer).

Le film, un peu comme l'Exorciste est centre surtout sur un perso (Peck dans Omen et le pere Karas dans l'Exorciste) et ce qui pourrait etre une affaire surnaturelle ou non (car tenant plus de l'hysterie religieuse autour d'eux).

D'un point de vue scenar, le film est un drame surnaturel, sous-section satanisme, plutot bien agence qui monte bien en crescendo, meme si la partie consacree a Bugenhagen est plutot expediee.

Meme si le remake de 2006 parvient a marquer quelques points avec quelques bonnes idees, la parfaite inutilite du produit au final fait que l'exercice se resume a un jeu des sept erreurs.

Un bon film, un chouette classique qui merite d'etre re-vu ou decouvert.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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