"JFK" est enfin disponible en bluray en France, dans sa version director's cut.
En bonus, et pas des moindres, son documentaire "JFK : l'enquête" présenté à Cannes 2022.
JFK - Oliver Stone (1991)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
JFK - Oliver Stone (1991)
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: JFK - Oliver Stone (1991)
J’ai revu aujourd’hui ce monument d’Oliver Stone. Rien à voir avec le tir sur Trump, j’avais prévu de le regarder ce weekend. Je l’avais vu en salle à l’époque et ça m’avait complètement fasciné… et tétanisé du haut de mes 13 ans. A tel point que j’avais acheté le livre (l’enquête de Jim Garrison) et ce fut aussi mon premier achat de CD, à savoir la BO de John Williams (à la Fnac de Rouen).
Film de procès mais pas seulement… JFK est une incroyable démonstration de cinéma et une leçon de montage à chaque instant. Oliver Stone trouve définitivement son style (« le tueur d’image » titrait Les Cahiers du cinéma - si mes souvenirs sont bons - au moment de Natural Born Killers), créant un tourbillon d’images, mixant archives, archives reconstituées, usant de tous les formats, bousculant son approche par ailleurs classique et élégante soulignée d’un superbe scope. Le film de Zapruder nous est dévoilé, et sur grand écran, je peux vous assurer que ça calmait tout le monde. Les 3h25 de ce director’s cut passe à toute vitesse, on tire le fil d’une intrigue paranoïaque où Garrison/Costner nous dit de ne surtout pas céder à la peur. Les acteurs sont au sommet, la lumière de Robert Richardson, devenue depuis sa signature, était vraiment audacieuse pour ne pas dire culottée (beaucoup de projecteurs en douche qui viennent surexposer les comédiens par tâches de lumière). La partition solennelle de John Williams maintient jusqu’au bout une tension fiévreuse parfois flippante (notamment avec le morceau « The Conspirators » et son rythme obsessionnel, annonçant le magnifique « Dennis steals the embryo » de Jurassic Park).
A mon sens le meilleur film d’Oliver Stone, alors au sommet de son art (période Né un 4 juillet, Entre ciel et terre, Tueurs nés).
Le bluray est accompagné d’un second disque avec l’excellent documentaire « JFK L’enquête » toujours d’Oliver Stone qui prend le temps d’approfondir les théories du procureur Jim Garrison qu’il a fait siennes, et qui ne permettent plus de douter du complot : Le tir fatal a eu lieu de face (Oswald était de dos) ; il y a eu plus de 3 balles ; Oswald n’a peut-être même pas tiré ; la commission Warren était super douteuse dès le départ ; l’autopsie a été salement bidouillée pour coller aux 3 tirs officiels ; l’extrême droite et le Vietnam ont pesé lourdement dans la balance.
Film de procès mais pas seulement… JFK est une incroyable démonstration de cinéma et une leçon de montage à chaque instant. Oliver Stone trouve définitivement son style (« le tueur d’image » titrait Les Cahiers du cinéma - si mes souvenirs sont bons - au moment de Natural Born Killers), créant un tourbillon d’images, mixant archives, archives reconstituées, usant de tous les formats, bousculant son approche par ailleurs classique et élégante soulignée d’un superbe scope. Le film de Zapruder nous est dévoilé, et sur grand écran, je peux vous assurer que ça calmait tout le monde. Les 3h25 de ce director’s cut passe à toute vitesse, on tire le fil d’une intrigue paranoïaque où Garrison/Costner nous dit de ne surtout pas céder à la peur. Les acteurs sont au sommet, la lumière de Robert Richardson, devenue depuis sa signature, était vraiment audacieuse pour ne pas dire culottée (beaucoup de projecteurs en douche qui viennent surexposer les comédiens par tâches de lumière). La partition solennelle de John Williams maintient jusqu’au bout une tension fiévreuse parfois flippante (notamment avec le morceau « The Conspirators » et son rythme obsessionnel, annonçant le magnifique « Dennis steals the embryo » de Jurassic Park).
A mon sens le meilleur film d’Oliver Stone, alors au sommet de son art (période Né un 4 juillet, Entre ciel et terre, Tueurs nés).
Le bluray est accompagné d’un second disque avec l’excellent documentaire « JFK L’enquête » toujours d’Oliver Stone qui prend le temps d’approfondir les théories du procureur Jim Garrison qu’il a fait siennes, et qui ne permettent plus de douter du complot : Le tir fatal a eu lieu de face (Oswald était de dos) ; il y a eu plus de 3 balles ; Oswald n’a peut-être même pas tiré ; la commission Warren était super douteuse dès le départ ; l’autopsie a été salement bidouillée pour coller aux 3 tirs officiels ; l’extrême droite et le Vietnam ont pesé lourdement dans la balance.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne