
Dans le futur, une famille affronte la perte de Yang, leur robot domestique tombé en panne après de longues années à les assister...
Première réalisation de Kogonada, metteur en scène d'origine coréenne, présentée par A24, "After Yang" se déroule dans une société du futur où le clonage et la robotique sont entrées dans la vie quotidienne. Ainsi, un couple, qui a adopté une petite fille asiatique, a acquis Yang, un robot à l'apparence chinoise, pour lui servir de grande frère. Lorsque Yang cesse de fonctionner, le père l'emmène à divers endroits pour tenter de le faire réparer. Mais cette tournée des SAV se mue en une enquête, explorant la vraie personnalité de Yang, et en fin de compte en un périple vers le deuil.
Avec le développement des assistants personnels, on a toute une vague du oeuvres sur les robots domestiques ces derniers mois : "BigBug" de Jeunet, "L'homme parfait" avec Pef, l'allemand "Je suis ton homme" et maintenant "After Yang".
Ce dernier se présente clairement comme une méditation sur l'identité et sa construction, sur cette somme de souvenirs que nous sommes tous. Les souvenirs de "Blade Runner" sont flagrants, mais nous ne sommes pas dans un thriller ici, bien plus dans une chronique familiale mélancolique, malgré une forme zen et appaisée. Pour un premier film, c'est une belle réussite, avec de jolis moments de SF très émouvants.
Vu à l'UGC Ciné Cité les Halles