Assez amusant par instants, lorsqu'il annonce à un instant que 'vous l'aurez compris, a ce stade, John Landis n'a pas réalisé le film. Et il va nous dire pourquoi"
un moment d'attente, il tire la langue à la caméra
" ben non, il a pas voulu participer au documentaire"

Cela va jusqu'aux matte paintings réalisés pour l'occasion et retrouvés par l'auteur. Il raconte en même temps les affres de l'élaboration du documentaire, ce qu'il a du laisser sur le carreau...
Il s'est permis de laisser des morceaux d'interviews que des studios plus établis n'auraient pas osé (notamment un passage avec Coleen Camp qui apostrophe son assistante pour reprendre l'interview comme si de rien n'était).
Et cela va jusqu'au culte dévoué autour du film, les cosplay, les séances qui sont toujours en cours aux USA.
Un compagnon idéal à toute personne qui aime le film, et tout ce qui gravite autour. le pourquoi de l'échec de sa sortie et de sa seconde vie en Home Video. C'est hautement informatif à défaut d'être révolutionnaire (ce qui'il ne veut pas être), les interventions sont plus décontractées, ce qui tranche avec le professionnalisme de certains autres documents. il y a un aspect pris sur le vif qui ajoute au naturel. Cela se voit surtout sur Michael McKean ou Coleen Camp. Et ça n'hésite pas à égratigner quelques personnes au passage (Jonathan Lynn parle d'épidémie de rhume des foins à Hollywood lorsqu'il y a arrive, sous-entendu consommation excessive de Cocaine chez Peter Guber, Debra Hill ou carrie Fisher qui devait jouer Mrs Scarlet avant d'entrer en clinique de désintoxication et refus de l'assurance de Paramount de couvrir cela. Secret de polichinelle là-bas, mais courts à bas mots en dehors. Lynn n'en a plus rien à foutre!
Sorti en Blu ray chez Vinegar Syndrome. Il est non zoné, avec des sta, avec égayent des scènes coupées au montage, un focus sur la bande originale (et ce qui est contenu dedans!, surprise)
1.78:1
1H56
