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Edgin, barde voleur, et la barbare Holga s'échappent d'un pénitencier et partent à la recherche de la fille d'Edgin, qu'il a dû abandonné suite à un cambriolage qui a mal tourné...
Après la trilogie un peu honteuse des années 2000, Hasbro, géant de l'industrie du jouet, remet les dollars sur la table pour une nouvelle transposition au cinéma du jeu de rôle fondateur de Gary Gygax. Hasbro qui collabore donc avec Paramount, déjà son complice sur la série sans fin des "Transformers", autre saga destinée à vendre avant tout du produit dérivé.
En fait de transposition de "Donjons et Dragons", on se retrouve devant un film d'Heroic Fantasy à mi-chemin des classiques familiaux du genre - du style "Willow"- et de "Monty Python, Sacré Graal !" Cette influence british étant même revendiquée dans le générique de fin, animation dans la pure veine de celles de Terry Gilliam.
Et en effet, nous avons certaines scènes reposant sur un humour d'absurde et de dialogues typique de cette troupe, en particulier l'interrogatoire et l'évasion en début de métrage, ou la scène du cimetière. "Donjons et Dragons" se distingue aussi en exploitant les spécificités du jeu de rôles, en particulier son bestiaire farfelu et imaginatif, ainsi que ses sortilèges de magie eux aussi délirants. Le tout est servi par un casting sympathique, Chris Pine, Michelle Rodriguez et Hugh Grant semblant bien s'amuser. Le vrai défaut de "Donjons et Dragons, l'honneur des voleurs" ? C'est long, trop long d'une bonne demi-heure, ce qui rend le métrage un brin inégal. Et puis la méchante manque de poids et de charisme. Cela dit, un moment amusant, un divertissement de Fantasy sympathique.
Vu à l'UGC Ciné Cité les Halles - son dix fois trop fort !