Bloody birthday est donc une sorte de mix entre le slasher et l'enfant diabolique qui ici fonctionne assez bien.
On ne cherchera pas ici ni la logique ni le souci du détail, le scénario est uniquement pretexte à une succession de meurtres plutôt violents et sanglants orchestrés par nos trois monstrueuses petites canailles dénuées de toute pitié ou sentiment.
Le jour de leur 12 ans, ils tuent parents, copains, témoins génants et simples personnages lambda de préference forniquant à l'arrière des fourgonettes


Toutes les astuces sont bonnes et tout entre leurs mains devient une dangereuse arme: pelle, skateboard, fléches, poison ou revolver, massacrant avec une hargne étonnante ceux qui les gênent.
Et c'est bel et bien là l'atout du film. Les enfants jouent à merveille leur rôle de tueur en culottes courtes, parvenant par moment à créer un gentil petit climat de frissons.
Pour le reste, Les tueurs de l'éclipse ne sort pas du lot de la majorité des oeuvres du même acabit avec ses personnages transparents, un zeste de sexe et ses eternels clichés.
Il est dommage que Hunt n'ait pas pris la peine de plus fouiller son scénario, délaissant notamment le fameux aspect astrologique qui donne au film son titre français mais sur lequel reposait surtout l'intrigue, aspect traité ici en deux phrases par son héroine férue d'astrologie.
Bloody birthday est un honnête petit film d'horreur surtout et avant tout totalement immoral et cette immoralité lui donne tout son interet. Et on adore l'immoralité!!

Les tueurs de l'eclipse remplit ses fonctions basiques et parvient à séduire, une qualité qui en revient essentiellement à ses trois jeunes acteurs qui trucident à coeur joie avec un bonheur exultant.
On retrouve donc le jeune Billy Jacoby dans le rôle de Curtis- ah Billy et ses grosses lunettes, un futur craquant qui déjà ne me laissait pas indifferent


Tout absolumment tout sur Billy et cette vilaine d'Elisabeth demain!

La fin ouverte pouvait laisser présager une éventuelle séquelle mais les aventures de nos psychopathes lunaires s'arrêtèrent là.

Le corbeau qui lui ne s'eclipse pas!