Vu sur le Blu ray US de chez Severin dans leur Box All The Haunts be Ours vol 2.
1.66:1, 78mn avec sta. reprenant peu ou prou tous les commentaires existants (Moxey, Lee... mais un nouveau de Kim Newman), avec également interviews de Lee, Venetia Johnson... et l'ajout d'un essai video sur John Moxey.
Excellente tenue de la copie en Blu Ray. Finesse des détails, robustesse des contrastes. Il y a un très beau boulots la définition, avec cependant une luminosité qui est parfois suspecte. J'ai du régler mon écran plasma pour parvenir à quelque chose de moins criant. Ce n'est que sur les scènes de jour.
L'ensemble de sorcellerie ancienne/moderne bat son plein, et le film se trouve en plein dans la vague de sorcellerie qui eut lieu dans le cinéma britannique entre 1957 et 1965 - naviguant de Curse of The Demon et Night of the Eagle. Brillament exécuté avec une splendide photo noir et blanc, aspergé de brume et brouillard fantomatique. On entre parfois dans le seaux de l'horreur, avec un final spectaculaire. Je me disais que Moxey a su tirer parti au maximum du très modeste budget (45.000 £) et cadrer les plans exacts pour générer mystère, peur, choc. C'est là où la HD rend hommage au magnifique travail effectué par tous, et que le visuel prend tout son sens. Un brillant exercice de série B.
Il a beaucoup été spéculé sur les similitudes avec Psychose. Les deux films ayant été tournés quasiment en même temps, à des milliers de kilomètres de distance, les scène que ressemblant n'en sont que plus étonnantes.
Si on met de coté la structure même du récit (une jeune femme blonde disparait au tiers du film, avec des relations qui partent à sa recherche et dont l'un d'eux meurt, le tout dans un hôtel perdu au milieu de nulle part), il ya aussi la scène
qui ressemble étrangement à celle de la découverte dans Psychose
. Les plans de la jeune femme voyageant seule dans sa voiture. aussi, La disparition fait l'objet d'une enquête menée par deux hommes et une femme, dont deux frères et sœurs et un petit ami, qui sont faussement informés par son assassin que Nan est partie le lendemain de son arrivée. Deux d'entre eux s'approchent même d'un personnage à la fin et subissent un choc et un gros plan hurlant lorsque son visage est révélé.
le plus ironique étant que le film a été rebaptisé Horror Hotel aux USA pour surfer justement sur le succès de Psychose. (et coupé de 2mn, notamment sur le dialogue de la sorcière son son bûcher).
Le film est sorti debut septembre 1960 au Royaume Uni, alors que Psychose a connu sa première américaine le 16 juin 1960 (et sa sortie britannique le 4 aout 1960. Même avec cela, il est difficile de croire qu'avec les moyens de communications et de transport de l'époque, ces similitudes puissent être due au fait que City of the Dead ait pu copier quoique ce soit.
Nonobstant ces faits troublants, City of the Dead reste un très bon film!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?