Avec cette fois Frank Drebin qui enquête sur un complot des lobbyistes d'énergies fossiles a la solde du goulet-yant Quentin Hapsburg (Robert Goulet) qui se tape l'ex de Drebin (Mmme Presley).
La suite de the naked Gun (qui reste le meilleur des 3) est juste derrière en terme de qualité et gags de comédie policière satirico-parodique. David Eucker écrit le tout avec Pat proft (auteur du sous-estimé Wrongfully Accused) et les gags visuels/dialogués abondent/s'éaprpillent pendant la totalité de la durée du film. Du générique de début ( "un film de David Zucker" en français dans le texte), jusqu'au évidemment générique de fin (où le costumier du producteur est remercié d'étonnante manière). Ca commence avec Zsa Zsa Gabor juste après le générique ) les plus jeunes n'auront AUCUNE idée de la référence. Ca passe évidemment par des parodies de films, gags non-sensiques, slapstick... toutes les gammes de la comédie sont passées en revue - avec plus ou moins de succès. La scène de danse reste iconique! mais noter TOUS les gags, aussi petits soient-ils, tiendrait de la gageure, les efforts soumis à les pondre et le relier entre eux , c'est un vrai métier. Et ici, ça tient le choc!
Je me disais quand même que de se foutre de la gueule aussi ouvertement de Bush (jusqu'à la toute fin du générique!) et de sa femme tient non seulement de l'irrévérence mais aussi d'une belle paire de couilles. Le film tackle aussi le parti démocrate (Zucker étant un républicain bon teint, engagé au parti pour sa publicité, comme Nielsen).
Nielsen excelle -encore une fois, et brillamment. Le casting de support est parfait, ne serait-ce que pour la scène des mariachis
. Ca ne joue pas très bien (OJ Simpson est carrément hors sol dans ses grimaces), mais la plupart des gags font mouche. Histoire évidemment capillotractée (en fait, on s'en fiche un peu) mais l'ensemble joue avec le genre. Etonnant de voir que quelques 33 ans après, le sujet est toujours d'actualité. je me disais que l'ensemble des lobbyistes n'avaient pas vraiment changé et que les enjeux, aussi.Ira Newborn donne un bonne partition qui oscille aussi entre parodie et hommage.
Au final, c'est parfois fatigué mais la courte durée permet d'enfiler un rythme plaisant. Rires modérés par rapport au 1, ceci posé.
Le film eut un retentissant succès aux USA (presque 87 patates, soit environ 193 millions de $ ce jour), quelque eu moindre en France avec malgré tout 600 156 tickets vendus.
Vu sur Paramount +