Il Coltello di Ghiaccio / Le couteau de glace - Umberto Lenzi (1972)
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Il Coltello di Ghiaccio / Le couteau de glace - Umberto Lenzi (1972)
Il y avait eu déjà un thread sur ce giallo de Lenzi avec C.Baker. Mais.... il est temps de se reconstituer de bonnes petites archives...
Superwonderscope...à toi..
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Aussitôt dit, aussitôt fait
Alors, ce giallo d'Umberto Lenzi "Il Coltello di Ghiaccio" tranche avec le reste de sa filmo. Il est toujours en Scope, tourné en anglais et son titre ne fait hélas pas référence à une éventuelle dague de glace (il s'agit en fait d'une référence à un texte d'E. Allan Poe).
Carroll Baker est muette suite à un traumatisme d'enfant : elle fut témoin de la mort de ses parents écrasés par un train. A la faveur de la venue de sa cousine (Evelyn Stewart MA-GNI-FI-QUE), célèbre cantatrice, elle retrouve un peu de bonheur , malgré ses séances de psychanalyse qui se sont toutes soldées par un échec. Lorsque sa cousine est assassinée, elle va devenir l'obsession d'un mystérieux tueur.
Point de départ classique et traitement moins Z et gore que d'habitude. Le film est
SPOILER
une réécriture de Spiral Staircase de Robert Siodmak
END SPOILER
plutot sympa à suivre; tourné en Espagne, il a visiblement bénéficié de certains moyens plus importants que d'habitude.
Moins d'érotisme, aussi. Lenzi trouve un rythme proche d'une trame hitchcockienne, plus classique qu'à l'accoutumée.
le suspense fonctionne d'ailleurs plutôt bien, les meurtres élégamment mis en scène : c'est indéniablement son oeuvre la moins trash.
Les retournements finaux sont bien vus, aussi (bien qua''tendus au bout d'une heure du film pour les plus perspicaces & habitués de la codification de ce genre) Pas un incuable du giallo, une oeuvrette à rapporhcer de ses sexy-gialli qu'il a fait à la fin des années 60.(avec Carrol Baker, d'ailleurs). je préfère nettement cependant 7 orchidee macchiate di Rosso ou, dans une moindre mesure, Gatti Rossi... complètement mécanique mais un peu plus allumé. Ici, la caméra reste sage, sans débordements ou presque.
Quelques belles scènes (notamment dans un cimetière avec des ombres furtives menaçantes). une très belle photographie diurne & nocturne (la copie du DVD Z2 Japonais est impecc) et un score de marcello Giombini très youplaboum avec vocalises moriconniennes et orgue bontempi déchainé. (score introuvable d'ailleurs, hélas)
Le DVD Trash Fountain Video : Z2 jap, donc. Ne pas se fier aux diverses indications 4:3 qui peuvent etre comprises comme du Full Screen. Il s'agit d'une édition en Techniscope respecté 2.35:1 , sans 16/9, version anglaise mono (s/t japonais qu'on peut enlever) avec bande annonce d'époque. Ils ont aussi effectué une erreur de traduction puisque la jaquette indique "ice of Knife" (la glace de couteau
)

Alors, ce giallo d'Umberto Lenzi "Il Coltello di Ghiaccio" tranche avec le reste de sa filmo. Il est toujours en Scope, tourné en anglais et son titre ne fait hélas pas référence à une éventuelle dague de glace (il s'agit en fait d'une référence à un texte d'E. Allan Poe).
Carroll Baker est muette suite à un traumatisme d'enfant : elle fut témoin de la mort de ses parents écrasés par un train. A la faveur de la venue de sa cousine (Evelyn Stewart MA-GNI-FI-QUE), célèbre cantatrice, elle retrouve un peu de bonheur , malgré ses séances de psychanalyse qui se sont toutes soldées par un échec. Lorsque sa cousine est assassinée, elle va devenir l'obsession d'un mystérieux tueur.
Point de départ classique et traitement moins Z et gore que d'habitude. Le film est
SPOILER
une réécriture de Spiral Staircase de Robert Siodmak
END SPOILER
plutot sympa à suivre; tourné en Espagne, il a visiblement bénéficié de certains moyens plus importants que d'habitude.
Moins d'érotisme, aussi. Lenzi trouve un rythme proche d'une trame hitchcockienne, plus classique qu'à l'accoutumée.
le suspense fonctionne d'ailleurs plutôt bien, les meurtres élégamment mis en scène : c'est indéniablement son oeuvre la moins trash.
Les retournements finaux sont bien vus, aussi (bien qua''tendus au bout d'une heure du film pour les plus perspicaces & habitués de la codification de ce genre) Pas un incuable du giallo, une oeuvrette à rapporhcer de ses sexy-gialli qu'il a fait à la fin des années 60.(avec Carrol Baker, d'ailleurs). je préfère nettement cependant 7 orchidee macchiate di Rosso ou, dans une moindre mesure, Gatti Rossi... complètement mécanique mais un peu plus allumé. Ici, la caméra reste sage, sans débordements ou presque.
Quelques belles scènes (notamment dans un cimetière avec des ombres furtives menaçantes). une très belle photographie diurne & nocturne (la copie du DVD Z2 Japonais est impecc) et un score de marcello Giombini très youplaboum avec vocalises moriconniennes et orgue bontempi déchainé. (score introuvable d'ailleurs, hélas)
Le DVD Trash Fountain Video : Z2 jap, donc. Ne pas se fier aux diverses indications 4:3 qui peuvent etre comprises comme du Full Screen. Il s'agit d'une édition en Techniscope respecté 2.35:1 , sans 16/9, version anglaise mono (s/t japonais qu'on peut enlever) avec bande annonce d'époque. Ils ont aussi effectué une erreur de traduction puisque la jaquette indique "ice of Knife" (la glace de couteau

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Réalisé en 1972 juste aprés Sette orchidee macchiate di rosso, Il coltello di ghiaccio débute par cette phrase de Poe: "La peur est un couteau de glace qui vous déchire au plus profond de votre conscience."
Thriller plutôt interessant et quelque peu different des gialli d'alors, ce couteau de glace délaisse l'hyper réalisme des meurtres sanglants et la violence pour mieux se concentrer sur la montée du suspens et surtout sur une atmosphère étrange, presque envoûtante et mysterieuse.
Nuits de tempêtes, brouillard, sites brumeux, Lenzi construit une ambiance fort sinistre qui peut rapeller parfois les contes de Poe. Cette atmosphère est un des principaux atouts de ce giallo dont la trame est des plus classique.
Lenzi s'amuse avec le spectateur pour mieux le fourvoyer jusqu'à l'inattendu et violent final où il dévoilera toute la folie de son tueur, étonnant twist qui laissera perplexe. Le film se cloturera par l'assassin déclamant une passage de Alice aux pays des merveilles, sinistre et ambigue prophécie: "J'ai décidé de ton sort, condamné à mort tu seras."
Jamais ennuyeux, ce giallo atmosphèrique tient en haleine tout au long de ses 90 mn et satisfera aussi bien les amateurs de thriller all' italiana que les amateurs de contes fantastiques so british.
Lenzi fait de nouveau appel à Caroll Baker pour le rôle principal, muette et sans défense, perdue au milieu de ces crimes. On retrouvera à ses cotés Evelyn Stewart et Sergio Ciani aka Alan Scott.
On notera la présence de Mario Pardo dans le rôle du jeune sataniste hippy chevelu et si... desirable que j'en ai encore chaud
, Mario dont le regard de glace en fera frissoner plus d'un, regard quasi irréel qui brille comme mille diamants dans la nuit ou comme des cristaux de neige au soleil.
Thriller plutôt interessant et quelque peu different des gialli d'alors, ce couteau de glace délaisse l'hyper réalisme des meurtres sanglants et la violence pour mieux se concentrer sur la montée du suspens et surtout sur une atmosphère étrange, presque envoûtante et mysterieuse.
Nuits de tempêtes, brouillard, sites brumeux, Lenzi construit une ambiance fort sinistre qui peut rapeller parfois les contes de Poe. Cette atmosphère est un des principaux atouts de ce giallo dont la trame est des plus classique.
Lenzi s'amuse avec le spectateur pour mieux le fourvoyer jusqu'à l'inattendu et violent final où il dévoilera toute la folie de son tueur, étonnant twist qui laissera perplexe. Le film se cloturera par l'assassin déclamant une passage de Alice aux pays des merveilles, sinistre et ambigue prophécie: "J'ai décidé de ton sort, condamné à mort tu seras."
Jamais ennuyeux, ce giallo atmosphèrique tient en haleine tout au long de ses 90 mn et satisfera aussi bien les amateurs de thriller all' italiana que les amateurs de contes fantastiques so british.
Lenzi fait de nouveau appel à Caroll Baker pour le rôle principal, muette et sans défense, perdue au milieu de ces crimes. On retrouvera à ses cotés Evelyn Stewart et Sergio Ciani aka Alan Scott.
On notera la présence de Mario Pardo dans le rôle du jeune sataniste hippy chevelu et si... desirable que j'en ai encore chaud

Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Pas transcendant mais pas désagréable non plus ce giallo très soft d’Umberto Lenzi – le plus sage qu’il ait réalisé j’ai l’impression – fonctionnant sur une intrigue assez bien troussée dans le genre, avec son lot de traumas, de victimes féminines, de suspects et de rebondissements bien tordus.
Le rythme est plutôt cool et seul le dernier quart d’heure nous amène à légèrement frissonner pour le personnage incarné par Carroll Baker. Mais rien de trop gênant cependant car l’ensemble, très soigné pour un film de Lenzi, distille en contre partie une belle atmosphère campagnarde, chaleureuse ou inquiétante selon les séquences. Le décor principal du film – une chouette bicoque labyrinthique – est très bien exploitée par le réalisateur (et j’ai par ailleurs cru reconnaître la maison de Peter Fonda dans l’Open season de Peter Collinson, film en partie tourné en Espagne 2 ans plus tard).
Un charmant petit Lenzi donc.
Le rythme est plutôt cool et seul le dernier quart d’heure nous amène à légèrement frissonner pour le personnage incarné par Carroll Baker. Mais rien de trop gênant cependant car l’ensemble, très soigné pour un film de Lenzi, distille en contre partie une belle atmosphère campagnarde, chaleureuse ou inquiétante selon les séquences. Le décor principal du film – une chouette bicoque labyrinthique – est très bien exploitée par le réalisateur (et j’ai par ailleurs cru reconnaître la maison de Peter Fonda dans l’Open season de Peter Collinson, film en partie tourné en Espagne 2 ans plus tard).
Un charmant petit Lenzi donc.
Re: Kikavu "Knife of Ice" d'Umberto Lenzi (1972)
Ce giallo rare me semble-t-il assez rare est annoncé en dvd US zone 1 en décembre 2009 !
http://dvdsleuth.blogspot.com/2009/09/k ... 1-dvd.html
http://dvdsleuth.blogspot.com/2009/09/k ... 1-dvd.html
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Re: Il Coltello di Ghiaccio / Le couteau de glace - Umberto Lenzi (1972)
revu sur le DVD Japonais... en scope et 4/3, saut dans un espace temps arrière toujours curieux
A noter qu'on le retrouve aussi sous le titre "dagger of ice" parfois, mais le générique possède bien le titre anglais de Knife of ice (et la jaquette japonaise indique ICE OF KNIFE
)
Ca reste assez classique comparé à ce que Lenzi a pu faire, mais cela demeure son exercice filmique le plus soigné à date. Un Giallo avec très peu de violence et sexe quasi inexistant, puisqu'il s'agit plus d'un exercice hitchcockien, une production quelque peu atypique pour le cycle Giallo des années 70.
mélange habile de gothique, de suspense, de mais aussi (curieusement) d'Alice au Pays des merveilles... qui va déstabiliser les amateurs de giallo plus transgressifs. Le rythme y est plus posé, moins agressif que ses pairs... ildélaisse le sexy-giallo de ses débuts avec Baker pour une structure plus étayée, et qui digère pas mal d'influences.
formellement, c'est splendide : la photographie est très élaborée, soignée, aux couleurs resplendissantes (surtout pour une copie DVD assez ancienne). Lenzi savait vraiment cadrer quand il le voulait, il y a des plans avec de multiples lectures de niveaux (voir celui du meurtre
Bref, un suspense sympa, avec une Carroll Baker au top, très pro. J'aime bien.
Il serait temps que le film puisse bénéficier d'un passage à la HD...

A noter qu'on le retrouve aussi sous le titre "dagger of ice" parfois, mais le générique possède bien le titre anglais de Knife of ice (et la jaquette japonaise indique ICE OF KNIFE



Ca reste assez classique comparé à ce que Lenzi a pu faire, mais cela demeure son exercice filmique le plus soigné à date. Un Giallo avec très peu de violence et sexe quasi inexistant, puisqu'il s'agit plus d'un exercice hitchcockien, une production quelque peu atypique pour le cycle Giallo des années 70.
mélange habile de gothique, de suspense, de
Spoiler : :
formellement, c'est splendide : la photographie est très élaborée, soignée, aux couleurs resplendissantes (surtout pour une copie DVD assez ancienne). Lenzi savait vraiment cadrer quand il le voulait, il y a des plans avec de multiples lectures de niveaux (voir celui du meurtre
Spoiler : :
Il serait temps que le film puisse bénéficier d'un passage à la HD...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Il Coltello di Ghiaccio / Le couteau de glace - Umberto Lenzi (1972)
revu sur le Blu ray US de chez Severin dans la Box Lenzi/Baker.
La copie est relativement propre et le matériau 'origine (indiqué comme étant un scan 2K du négatif original) est en bon état. les scènes dans le brouillard, pourtant délicates à tourner selon Lenzi et c'est clair ici, transparaissent aisément, avec une belle notion de profondeur et un sens de détails Avec toujours ce travail sur les couleurs (opposition rouge/vert, comme souvent chez Lenzi, comme la scène du train sur le quai avec C. Baker) qui donnent une belle identité au film.
pour le film, on est en effet d'avantage dans un thriller hitchcockien qu dans un Giallo dont le film n'épouse que peu la formule, ceci de manière délibérée. C'est, comme je le disais pus haut, une réécriture de en renversant les rôles. Pas de sexe ou de violence, c'est plus sur l'ambiance qui vire au gothique moderne qu'autre chose. Il y a bien deux ou trois fausses pistes sur lesquelles les auteurs tentent d'emmener le spectateur, mais pour l'aspect "giallo" on en restera là.
Visuellement soigné, avec Carroll Baker en grande forme dans le rôle de l'héroïne muette traquée par un tueur et hantée par un traumatisme enfantin. cela se suit sans déplaisir, bien au contraire. Un certain classicisme qui étonne de la part de Lenzi, qui avait vraiment envie d'une autre identité pour ce film par rapport aux trois autres avec l'actrice américaine. Sympa, même si aucun matériel dans le film apparait comme subversif, contrairement aux déferlements de Gialli qui s'abattirent sur l'Italie en 1972.
Il faut quand même s’acquitter de l’épouvantable séquence de tauromachie du générique - le massacre gratuit d’animaux m’a toujours révulsé au cinéma et là, rien ne nous est épargné dans la mise à mort du taureau. Très voyeur, gratuit et sans lien avec le film. Très Lenzi, somme toute.
En comparant avec le disque français, il n’y pas photo: la copie Séverin l’écrase sans souci.
A noter que Lenzi, toujours très bon client, égrène ses souvenirs qui sont enfumés car il enchaine des éléments faux. Dont le fait que "le film a bien marché aux USA", ce qui est faux, puisque même si des plans de coupe indique des éléments en anglais (ce qui espérait une sortie US comme les 3 précédents), ce ne fut pas le cas.
Interview très intéressante de Stephen Thrower sur la collaboration Baker/Lenzi et pourquoi elle se retrouva en Italie. ca me donne envie de commander le bouquin de Baker. J'ailu son autobiographie qui "saute" allègrement la période italienne, mais pas son roman dramatique qui contient visiblement des éléments étonnants mettant en parallèleèle réel et fiction...
Le film a rapporté 241 835 000 lires en Italie (environ 550 000 entrées). Ce qui était le plus mauvais score de la participation Lenzi/Baker.
Co-production espagnole oblige, le film sorti sur la péninsule en juillet 1973 cumule 342 108 spectateurs en Espagne.
La copie est relativement propre et le matériau 'origine (indiqué comme étant un scan 2K du négatif original) est en bon état. les scènes dans le brouillard, pourtant délicates à tourner selon Lenzi et c'est clair ici, transparaissent aisément, avec une belle notion de profondeur et un sens de détails Avec toujours ce travail sur les couleurs (opposition rouge/vert, comme souvent chez Lenzi, comme la scène du train sur le quai avec C. Baker) qui donnent une belle identité au film.
pour le film, on est en effet d'avantage dans un thriller hitchcockien qu dans un Giallo dont le film n'épouse que peu la formule, ceci de manière délibérée. C'est, comme je le disais pus haut, une réécriture de
Spoiler : :
Visuellement soigné, avec Carroll Baker en grande forme dans le rôle de l'héroïne muette traquée par un tueur et hantée par un traumatisme enfantin. cela se suit sans déplaisir, bien au contraire. Un certain classicisme qui étonne de la part de Lenzi, qui avait vraiment envie d'une autre identité pour ce film par rapport aux trois autres avec l'actrice américaine. Sympa, même si aucun matériel dans le film apparait comme subversif, contrairement aux déferlements de Gialli qui s'abattirent sur l'Italie en 1972.
Il faut quand même s’acquitter de l’épouvantable séquence de tauromachie du générique - le massacre gratuit d’animaux m’a toujours révulsé au cinéma et là, rien ne nous est épargné dans la mise à mort du taureau. Très voyeur, gratuit et sans lien avec le film. Très Lenzi, somme toute.
En comparant avec le disque français, il n’y pas photo: la copie Séverin l’écrase sans souci.
A noter que Lenzi, toujours très bon client, égrène ses souvenirs qui sont enfumés car il enchaine des éléments faux. Dont le fait que "le film a bien marché aux USA", ce qui est faux, puisque même si des plans de coupe indique des éléments en anglais (ce qui espérait une sortie US comme les 3 précédents), ce ne fut pas le cas.
Interview très intéressante de Stephen Thrower sur la collaboration Baker/Lenzi et pourquoi elle se retrouva en Italie. ca me donne envie de commander le bouquin de Baker. J'ailu son autobiographie qui "saute" allègrement la période italienne, mais pas son roman dramatique qui contient visiblement des éléments étonnants mettant en parallèleèle réel et fiction...
Le film a rapporté 241 835 000 lires en Italie (environ 550 000 entrées). Ce qui était le plus mauvais score de la participation Lenzi/Baker.
Co-production espagnole oblige, le film sorti sur la péninsule en juillet 1973 cumule 342 108 spectateurs en Espagne.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?