Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Sujet du moment à propos de Furiosa… mais quel est le bon ratio budget/box office pour parler de flop ?
J’ai le sentiment qu’aujourd’hui si un film ne fait pas 5 fois son budget en salle, ce n’est pas un succès. Pour Furiosa ok c’est mal barré, mais je lis partout que SOS FANTÔMES 4 est également un gros flop de début 2024. Pourtant il a rapporté 197 millions de dollars pour 75 de budget. Alors oui on est loin du score de Barbie, mais il est où le flop ? Idem pour le dernier Planète des singes qui en est à 340 M au box office pour 160 de budget. Soit pour les 2 plus du double du budget. En soi c’est quand même déjà pas mal, surtout qu’on parle en millions de dollars. Tout dela donne l’impression d’une surenchère, d’un emballement comme pour des actions en bourse. Si on fait pas 5 fois la mise c’est pas bon. Remenber le Starwars Solo, qui a rapporté 400 millions de dollars pour 275 de budget. Considéré comme un échec par Disney, et arrêt de la trilogie. Ou encore Terminator Renaissance, 372 millions de recette pour 200 de budget. Idem, arrêt de la trilogie envisagé. Or dans les deux cas, on a 125 à 172 millions de benef !!! Alors oui je sais qu’il y’a aussi les frais de marketing/pub, mais au final ça reste rentable je suppose.
Où placer le curseur ? J’ai vraiment le sentiment que de tels films n’auraient pas été considérés comme des échecs dans les années 80/90. Hollywood ne serait il pas devenu trop gourmand ?
J’ai le sentiment qu’aujourd’hui si un film ne fait pas 5 fois son budget en salle, ce n’est pas un succès. Pour Furiosa ok c’est mal barré, mais je lis partout que SOS FANTÔMES 4 est également un gros flop de début 2024. Pourtant il a rapporté 197 millions de dollars pour 75 de budget. Alors oui on est loin du score de Barbie, mais il est où le flop ? Idem pour le dernier Planète des singes qui en est à 340 M au box office pour 160 de budget. Soit pour les 2 plus du double du budget. En soi c’est quand même déjà pas mal, surtout qu’on parle en millions de dollars. Tout dela donne l’impression d’une surenchère, d’un emballement comme pour des actions en bourse. Si on fait pas 5 fois la mise c’est pas bon. Remenber le Starwars Solo, qui a rapporté 400 millions de dollars pour 275 de budget. Considéré comme un échec par Disney, et arrêt de la trilogie. Ou encore Terminator Renaissance, 372 millions de recette pour 200 de budget. Idem, arrêt de la trilogie envisagé. Or dans les deux cas, on a 125 à 172 millions de benef !!! Alors oui je sais qu’il y’a aussi les frais de marketing/pub, mais au final ça reste rentable je suppose.
Où placer le curseur ? J’ai vraiment le sentiment que de tels films n’auraient pas été considérés comme des échecs dans les années 80/90. Hollywood ne serait il pas devenu trop gourmand ?
Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Comme ça, je dirai qu’un flop est lorsqu’un film ne rentre pas dans ses frais (fabrication + promotion). Ghostbusters Frozen machin truc semble être dans ce cas si on en croit les chiffres IMDB de sa recette mondiale : il a couté 100 millions et a rapporté 200 millions (en gros). Ça fait du x2. Soit du x1 en réalité si on estime que la pub a coûté autant que le film (une théorie qu’on entend depuis longtemps mais est-elle vraie ?), hors là dessus, aucune certitude, puisque nous n’avons pas les chiffres de la promotion. Disons que le film ne perdra pas d’argent - et que « ne pas perdre d’argent » n’est pas le but du jeu pour eux. On l’aura compris… si ton film termine sa carrière en se remboursant seulement, et malgré le travail qu’il aura permis pendant 3 ans environ pour bon nombre de gens, ce sera un flop !
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Pr rester ds le cinéma US, ça dépend aussi de quels types de films on parle.
Là, les exemples donnés sont des gros blockbusters qui tachent, dont le but, au delà d'un succès "one shot" est de lancer (ou relancer) une franchise. Et donc oui, la major qui se lance là dedans ne veut pas juste faire un x2 du budget qui équilibre les comptes, elle attend beaucoup plus, + le merchandising éventuellement, et que le film marche assez pour qu'on puisse faire 2, 3, 4, 5 suites...
Pr un film plus "modeste", un truc comme "Three billboards" ou "La favorite" ou ce genre là, je pense qu'un ratio 2 pour 1 est très bien.
Là, les exemples donnés sont des gros blockbusters qui tachent, dont le but, au delà d'un succès "one shot" est de lancer (ou relancer) une franchise. Et donc oui, la major qui se lance là dedans ne veut pas juste faire un x2 du budget qui équilibre les comptes, elle attend beaucoup plus, + le merchandising éventuellement, et que le film marche assez pour qu'on puisse faire 2, 3, 4, 5 suites...
Pr un film plus "modeste", un truc comme "Three billboards" ou "La favorite" ou ce genre là, je pense qu'un ratio 2 pour 1 est très bien.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Ben oui mais quand tu fais le ratio pour sos fantômes 4, 75 millions de budget pour 200 en salles, ça fait du 1 pour 3 ! Il reste bien pub déduite (c’est vrai que c’est très obscur ces coûts de promotion) au moins 50 millions de marge ! 50 millions ! T’as de quoi être content. Évidemment les majors préféraient taper le milliard de recette, ça on l’a compris, mais ça peut pas être le cas à a chaque fois (combien de fois est ce arrivé ?)
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Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Ben sur ce cas précis, qui dit que c'est un échec ?
Un responsable d'une major ? Un youtubeur ? Un forumeur ?
Il y a différents niveaux de succès ou d'échec. Pr ce titre, le résultat est peut être correct, sans être fou. Du coup, ils ne lanceront pas de suite ds l'immédiat, mais ça ne veut pas dire échec ou qu'ils ont perdu de l'argent. Juste pas la réussite escomptée, et pas de quoi lancer une suite (surtout si les retours sont mitigés).
Ca vaut pour tous les domaines. Si demain tu achètes une maison une bouchée de pain, que tu la retapes de A à Z et que tu la revends, c'est pas pour la revendre juste ce qu'elle t'a couté + le cout des travaux, c'est pour faire une plus value. Sinon tu refais pas la même chose une deuxième fois... Je prends un exemple à la con, mais c'est un peu l'idée !
Un responsable d'une major ? Un youtubeur ? Un forumeur ?

Il y a différents niveaux de succès ou d'échec. Pr ce titre, le résultat est peut être correct, sans être fou. Du coup, ils ne lanceront pas de suite ds l'immédiat, mais ça ne veut pas dire échec ou qu'ils ont perdu de l'argent. Juste pas la réussite escomptée, et pas de quoi lancer une suite (surtout si les retours sont mitigés).
Ca vaut pour tous les domaines. Si demain tu achètes une maison une bouchée de pain, que tu la retapes de A à Z et que tu la revends, c'est pas pour la revendre juste ce qu'elle t'a couté + le cout des travaux, c'est pour faire une plus value. Sinon tu refais pas la même chose une deuxième fois... Je prends un exemple à la con, mais c'est un peu l'idée !
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Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Tu as raison, mais si tu fais 50 millions de plus à la revente, tu feras moins la gueule que Columbia Pictures !!


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Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
tout dépend du type d'investissements, des abats fiscaux en fonction du lieu de tournage, des % (ou non) demandés par les acteurs sur les bénéfices 5indy 5, Ford a touché un chèque brut de 20 millions de $. Disney n'a pas communique sur un éventuel % sur les recettes) sur le le brut des recettes, du budget marketing allié , du budget communication (ex : cout de la publicité de Indiana Jones 5 pendant le Super Bowl : 7 millions de $), du budget des impressions papiers, des recettes en streaming, en ventes de formats physiques, en jouets et dérivés. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'impondérables directs ou indirects.
Ensuite le cout du budget est optimisé en fonction aussi de projections futures. Pearl a couté 1 million de $ (visiblement?) parce que tourné en même temps que X, ce qui a considérablement diminué les couts, comme le lieu de production new-zélandais. tout est question d'optimisation.
Les résultats bruts nationaux vs internationaux. ce que touche un studio sur le sol américain n'est en rien comparable à ce qui est touché sur les pays étrangers. Car beaucoup ne sont pas distribués par leur branche internationale, mais par une société tierce qui distribue dans un pays donné. Ex: les produits Summit/Lionsgate sont distribués généralement en France par Metropolitan Filmexport. donc avec la loi de répartition française du prix du tickets, Lionsgate touchera un prix fixe (ou variable) aux droits cédés à Metropolitan pour une durée donnée. Ce qui peut être corroboré au succès du film (variable) ou un cout fixe nonobstant du succès du film.
Quand on lit que tel film a rapporté X millions de dollars à travers le monde, le break-even prend en compte ce qui peut être touché par le studio qui a financé le film. le chiffre X n'est pas empoché directement dans la poche de la production initiale.
Ensuite, les projections du (des) studios par rapport à leurs actionnaires. Le tout rapporté au budget prévisionnel annuel (ou tri annuel) d'un studio. I ne faut pas voir le film seul, mais intégré à des méta-données économiques d'un studio donné donc sur un calendrier de films. (Ex: Warner communique par trimestre les résultats par rapport à leur projection annuelle. c'est ce qui a déclenché beaucoup de films mis au placard chez eux)
En France, il y a le système des SOFICA (s'il existe encore sous cette forme?), de l'avance sur reçûtes du CNC à l'écriture puis à la production, l'aide à la distribution, les aides des régions (qui sont en fonction, conditionnées aux recettes)... ce qui fait que beaucoup de productions françaises sont des comédies à bas cout, entre autres exemples.
In fine, ce n'est pas parce qu'un film s'est planté dans son pays et qu'il a gagné beaucoup d'argent ailleurs qu'il sera considéré comme un succès. déshabillé des couts sur chaque pays (idem: marketing, pub, etc.), ceci peut contrevenir aux résultats et chiffres astronomiques sur le papier. Et il faut attendre au moins deux ans pour des cycles complets de ventes hors tickets cinéma pour bénéficier d'une compréhension complète de l'économie d'un film propre.
Un exemple parmi tant d'autres : Xanadu. Considéré comme un flop à sa sortie... mais par rapport au succès de Grease. toutefois, il a rapporté au final, surtout grâce au merchandising à côté et à la bande originale du film ( 2 millions de voies vendues aux USA seulement, entre autres) + sa chanson phare - ainsi que plusieurs qui figurent en bonne place dans les charts. Les ventes du Blu ray a sa sortie en ont remis une couche, énormément de fans attendaient sa sortie. Au final, il aura fait presque deux fois son budget.
Ensuite le cout du budget est optimisé en fonction aussi de projections futures. Pearl a couté 1 million de $ (visiblement?) parce que tourné en même temps que X, ce qui a considérablement diminué les couts, comme le lieu de production new-zélandais. tout est question d'optimisation.
Les résultats bruts nationaux vs internationaux. ce que touche un studio sur le sol américain n'est en rien comparable à ce qui est touché sur les pays étrangers. Car beaucoup ne sont pas distribués par leur branche internationale, mais par une société tierce qui distribue dans un pays donné. Ex: les produits Summit/Lionsgate sont distribués généralement en France par Metropolitan Filmexport. donc avec la loi de répartition française du prix du tickets, Lionsgate touchera un prix fixe (ou variable) aux droits cédés à Metropolitan pour une durée donnée. Ce qui peut être corroboré au succès du film (variable) ou un cout fixe nonobstant du succès du film.
Quand on lit que tel film a rapporté X millions de dollars à travers le monde, le break-even prend en compte ce qui peut être touché par le studio qui a financé le film. le chiffre X n'est pas empoché directement dans la poche de la production initiale.
Ensuite, les projections du (des) studios par rapport à leurs actionnaires. Le tout rapporté au budget prévisionnel annuel (ou tri annuel) d'un studio. I ne faut pas voir le film seul, mais intégré à des méta-données économiques d'un studio donné donc sur un calendrier de films. (Ex: Warner communique par trimestre les résultats par rapport à leur projection annuelle. c'est ce qui a déclenché beaucoup de films mis au placard chez eux)
En France, il y a le système des SOFICA (s'il existe encore sous cette forme?), de l'avance sur reçûtes du CNC à l'écriture puis à la production, l'aide à la distribution, les aides des régions (qui sont en fonction, conditionnées aux recettes)... ce qui fait que beaucoup de productions françaises sont des comédies à bas cout, entre autres exemples.
In fine, ce n'est pas parce qu'un film s'est planté dans son pays et qu'il a gagné beaucoup d'argent ailleurs qu'il sera considéré comme un succès. déshabillé des couts sur chaque pays (idem: marketing, pub, etc.), ceci peut contrevenir aux résultats et chiffres astronomiques sur le papier. Et il faut attendre au moins deux ans pour des cycles complets de ventes hors tickets cinéma pour bénéficier d'une compréhension complète de l'économie d'un film propre.
Un exemple parmi tant d'autres : Xanadu. Considéré comme un flop à sa sortie... mais par rapport au succès de Grease. toutefois, il a rapporté au final, surtout grâce au merchandising à côté et à la bande originale du film ( 2 millions de voies vendues aux USA seulement, entre autres) + sa chanson phare - ainsi que plusieurs qui figurent en bonne place dans les charts. Les ventes du Blu ray a sa sortie en ont remis une couche, énormément de fans attendaient sa sortie. Au final, il aura fait presque deux fois son budget.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Tiens question subsidiaire: puisqu’on compte en Dollars, est ce qu’une séance en IMAX a 25 boules compte plus qu’une séance normale ? Idem une place tarif réduit compte moins ??? Ou bien on applique un tarif médian au nombre d’entrées ?
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Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Aux USA, ils comptent au chiffre d’affaire brut.
En France, ça compte les entrées. Toute la différence de philosophie entre nos deux pays. (En plus ici au on a le CNc qui capte une partie des recettes brutes pour redistribuer. Pas aux USA)
La notion de ticket moyen est juste pour donner une idée tarifaire sur un pays (et communiquer dessus). Les tarifs réduits sont bien moindres dans les pays anglo-saxons, par exemple).
Au final, Tous les tarifs sont pris sur leur valeur brute et les salles IMAX sont recherchées pour les grosses prods car la marge est énorme.
Ex: Furiosa a fait son max sur les salles IMAX sur ses deux premières semaines aux USA. Le C.A va chuter cette semaine car le film dégage des salles IMAx au profit de Bad Boys 4.
En France, ça compte les entrées. Toute la différence de philosophie entre nos deux pays. (En plus ici au on a le CNc qui capte une partie des recettes brutes pour redistribuer. Pas aux USA)
La notion de ticket moyen est juste pour donner une idée tarifaire sur un pays (et communiquer dessus). Les tarifs réduits sont bien moindres dans les pays anglo-saxons, par exemple).
Au final, Tous les tarifs sont pris sur leur valeur brute et les salles IMAX sont recherchées pour les grosses prods car la marge est énorme.
Ex: Furiosa a fait son max sur les salles IMAX sur ses deux premières semaines aux USA. Le C.A va chuter cette semaine car le film dégage des salles IMAx au profit de Bad Boys 4.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Ok merci pour les précisions !


Re: Qu’est ce qu’un flop au box office ???
Tiens une dernière question: quand on lit qu’un film a rapporté par exemple 200 millions de dollars, quelle est en moyenne la part qui revient au studio ? Parce que j’imagine qu’il faut retirer celle revenant au distributeur + salles de cinéma. Y a t’il un ratio moyen de référence ?