à l'opposé du commentaire précédent. J'ai trouvé au final que c'était "un putain de bon film" quand je suis sorti hier soir du cinéma. Vu en VO dans une projection as usual dégueulasse dans on cinéma local.
Détail qui a son importance: j'étais le plus vieux dans la salle. déjà une VO sur mon ile, c'est le nirvana, mais là, que des jeunes entre 15 et 30 ans. Etonnant comme le film possède une résonance sur les jeunes spectateurs (comme aux USA,)
C'est assez noir, enraciné dans un malaise générationnel, les choix de photographie sont clairs : dépressif, grisâtre, dans la pénombre. Des choix de cadrage étranges, beaucoup de plans américains. Longlegs cadré à mi-visage, si bien qu'on ne le voit jamais pleinement. Cage livre une prestation cauchemardesque. Pour une fois, je me disais, il a trouvé un metteur en scène qui le rend non pas ridicule et grotesque, mais halluciné et pouvant créer la panique - vu la réaction de certains spectateur lors de sa chanson et
, ça a bien marché. Alicia Witt, aussi, méconnaissable (l'héroïne d'Urban Legend, c'était elle) et folle à lier, très bienn.
beaucoup de zones d'ombres inexplorées qui laissent sujet à interprétation - j'aime bien cette approche oppressante, pas toujours logique, mais vu le contenu maniant plusieurs sujets à caution - comme celui
, pour les spectateurs US, ça a du être limite. En Europe, moins. Ce thriller quelque peu sataniste possède peu de débordements sanglants, mais il n'y en a aucun besoin : la création de l'atmosphère parfois étouffante se suffit à elle-même.
J'avoue avoir été déçu/déstabilisée à la révélation aux 3/4, mais j'ai trouvé que le final en avait plus de force. Le film marine dans les entrailles de vrais tueurs en série, et Cage apporte une intensité borderline qui sied au film. Contrebalancé par Maika Monroe qui réussit à semer le doute en chacun, personnages comme spectateurs.
Je trouve que Perkins (dont la filiation avec son père apporte décidément bien quelque chose ici
) a élaboré un thriller emplit de malaise qui reste après a vision de film. Il y a bien ce recours au flash back que je ne trouve pas nécessaire et quelque peut handicapant pour tout expliquer, mais la notion d'espace, l'utilisation des travellings avant amenant à l'action (j'ai noté qu'il y avait régulièrement des obstacles à gauche ou droite des travellings a chaque fois. Une raison?). Une notion d'horreur atmosphérique dérangeante.
Bref, j'ai beaucoup aimé malgré les quelques scories ici et là. Pas un chef d'œuvre moderne, mais un film sorti de nulle part définitivement marquant.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?