revu sur l'UHD de chez Arrow.
techniquement, c'est pas mal, même si la gestion de certains moments extérieurs est très curieuse. Beaucoup de grain, parfois trop. Alors que les scènes intérieures, celles de nuit sont vraiment très belles.
Pour le film, j'ai trouvé que la mécanique de suspens et la construction du récit se tiennent vraimentbien 30 ans après. Il y a ce mélange incongru de thriller à l'ancienne (le témoin qui ne peut pas crier lors de la scène de meurtre initial), de Bis pas propre - la scène de snuff est très salace mais les scènes de nudité de l'héroine sont d'une gratuité confondante - et de comédie.
C'est peut etre là que le bât blesse :la seconde moitié, avec la dynamique du couple Fay Ripley/EVan richards, est moins convaincante. Evan Richards en fait trop dans le genre idiot de base, misogyne, obsédé par son film. Waller le transforme en benêt total que c'en est génant. Ausii, la partition musiciale :avec un thème de début et de fin prenant, on nous propose ensuite des couinements électro dignes de dessins animés aux moments clés de suspense. Démotivant.
Pourtant la première moitié tient toutes ses promesses avec la poursuite/labyrinthe dans le studios désertés. Le final, également, avec deux bons retrournements finaux et une cascade/explosion qui donne l'impression d'avoir presque tué le cascadeur

La notion d'oeil, la différence en réel et fiction donnent de belles couleurs à l'intrigue. En tous cas, un vrai plaisir de le revoir dans l'excellentes conditions.
les autres bonus, outre le commentaire audio du réal, sont plus ou moins intéressants. La bande promo d'origine pour les financiers est amusante mais les deux essais visuels sans grand rapport avec le film, mais en donnant du contexte sur leur impact au niveau du film snuff et la notion de film dans le film. Donc rien sur les acteurs ou techniciens du film. Bof.
62 597 entrées à sa sortie française.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?