Deadpool & Wolverine - Shawn Levy (2024)

[Superwonderscope]

Ryan reynolds vient de confirmer que depuis le rachat de Fox par Disney, Deadpool a bien rejoint l'Univers Marvel et que la seconde séquelle est en préparation avec la même équipe. Depuis Live with Kelly & Ryan (à 4mn13):

https://www.facebook.com/watch/?v=546709315883558

Je veux son sweater.

[comte vonkrolock]

YESSSS !!!! Merci Superwonder

[Drac]

5 ans après, le film est en salle et c'est un gros carton. Personnellement, j'ai trouvé le film trop lourd et laborieux, en plus, tout tourne autour du multivers et ça me gonfle.

[fiend41]

sympa pour qq cameos (et doit y avoir bien plus de détails à interpréter). marrant vu que je citais y'a qq jours un détail d'ailleurs d"un acteur jouant 2 personnages différents dont l'ancien plutôt oublié, et bam à l'écran c'était ça. y'a du fan service à gogo, et foule de détails il doit y avoir, rien que l'extrait du trailer commenté sur le net avec le qrcode, donc au film ça doit pulluler aussi. avoir vu la série Loki doit qq peut aider je présume ...

mais ces multivers c'est lourdingue à force oui... et ça fournit des excuses automatiques pour manque de cohérence , ou les fans crieront au génie, etcc

[nyctalop]

Très client de Marvel, gros fan de comics depuis 30 ans. Un peu fatigué du MCU actuel, j'apprécie le multivers du dernier Dc Strange et Spiderman mais sans l'envie que ça tourne en boucle, j'ai beaucoup aimé ce volet. j'adorais Deadpool mais le coté blablabla incessant me hérisse le poil et le premier tiers du film me laissait présager du pire... Mais, franchement ça s'arrange bien par la suite, le personnage de Wolverine contrebalance celui de Deadpool, les scènes d'affrontements entre les 2 personnages vont crescendo (pas forcement dans leurs chorégraphies mais dans leur sauvagerie) ils sont violent et peuvent régénérer, le réal s'est fait plaisir. Je me suis trouvé à rigoler bruyamment lors des scènes finales devant l'absurdité de la mort d'un personnage secondaire (enfin le Deadpool des comics qui allie blabla nonsensique et action, et pas seulement l'un ou l'autre).
Pour moi un film cohérent à défaut d'être réussis, qui offre un certain spectacle à défaut d'être bien filmé et qui ne dure pas 3h

[Machet]

C’est un peu le degré 0 du cinéma sans vouloir être méchant. Ou alors je n’y comprends vraiment plus rien, ce qui est bien possible. Je sais que ça plaît beaucoup aux jeunes et je ne doute pas que les résultats au box office va donner envie à Disney de poursuivre sur cette voie.

Dès le début, j’ai trouvé que ça allait beaucoup trop loin dans les blagues méta, qui empêchent complètement de prendre le film au sérieux lorsqu’il décide de l’être. Je vous passe l’intrigue incompréhensible, la mécanique - toujours la même - blabla assommant en champ contre-champ, suivi de l’arrivée de durs à cuire, qu’on se prépare à affronter au ralenti, le combat démarre sur fond de musique pop, plans gore numérique (bien foutu au demeurant), carnage et fin de la scène. Puis rebelote. Comment peut-on être pris par une telle intrigue répétitive ? Comment peut-on avoir peur ou s’émouvoir auprès de héros immortels, qui trouveront toujours une faille ou astuce temporelle pour s’en sortir ?

Le scénario avance donc à la va-comme-je-te-pousse, sans queue ni tête, on ne comprend rien mais de toute façon on n’a pas envie de comprendre.

Excepté deux moments plus ambitieux (dans la voiture d’abord, puis la scène à la Old Boy qui se termine dans le bus) c’est vraiment le néant pour moi. Et pour nous achever, il faut supporter le moulin à paroles du personnage principal. Les acteurs donnent le change par ailleurs, ils sont assurément dans le ton souhaité - mais c’est tout ce que je n’aime pas au cinéma je crois. J’ai besoin d’y croire, et là on me dit en permanence de ne pas y croire. Si c’était seulement une parodie, ça ne dérangerait pas, mais ça se veut émouvant et sérieux aussi par moment.

Bref… Pas pour moi. Je suis trop vieux. 25 ans qu’on se tape du super héros et vu ce que Marvel vient d’annoncer, c’est pas près de s’arrêter !

[Roderick Usher]

Au passage, est-ce que ça fonctionne au point de relancer la machine ?

[Machet]

600 millions de dollars en 10 jours ! (Quand Furiosa peine à atteindre les 200 millions en 2 mois). La revue de presse sur Allociné est excellente. Toutes les critiques aiment ou apprécient, sauf deux. Hallucinant. Je dois vraiment être un vieux con, ça y est.

[fiend41]

le problème de Deadpool, il est increvable, et il sait qu'il est dans un univers comics (quoique là on doute vu comme il se fait ballader), c'est l'une des blagues de Marvel quoi, qui doit plaire aux kids et grosbills... à quand Jason vs Wolverine ? ...

donc tel un crash dummy il peut quasiment tout subir. et si on ne craint pas de mourir en effet où sont les enjeux et l'empathie ? à moins qu'il y ait une faille dans je ne sais quel comics précis et qu'ils arrivent à vraiment le buter, car merc with a mouth, comme déjà dans un précédent "Xmen Origins", il serait le soldat idéal s'il fermait sa gueule parfois.. le seul fait à l'écran au final, comme avec Cable avant, c'est qu'il arrive à devenir ami avec presque n'importe qui (tant que c'est pas un grand méchant)

[Superwonderscope]

je n'avais pas souvenir d'une salle bondée et hurlant de rire de manière régulière à la vision d'un film. C'est chose faite hier soir. Seule séance VO du film ici (Qui s'appelle Deadpool & Lobezno), dans la grande salle de 500 places, et pour une fois, ca rassemble tout le monde. jeunes, moins jeunes, locaux, anglophones et les autres. En 4 ans, je n'avais jamais vu ça.

Pour le film, je ne suis pas dans la catégorie des gnagnagna , j'ai bien aimé malgré les limites. les blagues meta, j'adore. Il faut certes connaitre un minimum ce qui gravite autour des deux acteurs principaux. car les références autour du divorce de Hugh Jackman, faut les saisir pour en rire. Idem pour la référence à "j'en parlerai à Blake", faut savoir que Reynolds est marié à Blake Lively (qui joue Lady Deadpool - avec leurs deux enfants qu'iront de la partie aussi #nepotismeeeeee ). les univers multiples? Ca ne me pose pas de problème. ca enrichit les histoires, et rendent infinies les possibilités. Pourquoi pas? Les Deadpool en fin de métrage sont assez fun (je n'avais pas reconnu Nathan Fillion, mais Matthew McConaughey est immanquable).

Le ton est d'une violence et d'une sexualité débridée comme jamais. D!ès le générique (très drôle), ne serait-ce qu'avec l'os du squelette de Wolverine plantée dans les couilles d'un gars avec le sang qui perle au bout, je me suis dit "wooooo les gars de Disney ont pleuré grave". idem pour la blague pédophile au final . Il y a un parti-pris de rentrer dans le lard de quasiment tout le monde. Disney en prend plein la gueule, Fox aussi. Reynolds et son équipe se permettent absolument tout et en effet, la violence des affrontements entre les héros 'on va leur donner ce qu'ils attendent' font à la fois service rendu mais pas dupes du produit non plus. J'aime bien cette approche. Il peut se le permettre, mais avoir réussi à imposer cela à Disney, (et cracher dans la soupe), bravo. ET les références à l'homoérotsime, la bisexualité (dont Gambit) - la sodomie avec les griffes de Wolverine, fallait oser - pas étonnant que plusieurs conservateurs et extrêmes-droitiers Us se soient étouffés.

les cameos.. là aussi, c'est bien joué. Mettre Gambit en avant (et son français de Louisiane, vu qu'il est de la Nouvelle Orlenas), drôle et bien vu. et Tatum fait le job. J'ai trouvé que les insertions de

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Elektra, Blade et JOhnny

sont bien amenées dans l'histoire et maintenant que le succès planétaire est au rendez-vous, il semble que ce que Deadpool/Reynolds demande

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leur retour dans l'univers réel de Marvel cinéma

a des chances de se faire, au final? Ce court-circuitage réel/fiction est intelligemment mené. On est fan ou pas, l'ensemble est foutrement pensé en amont et délivré avec punch. Et le jeu sur

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Chris Evans

et son double rôle, c'est très très bien vu. Et le scène finale après le générique déconstruit absolument tout.

pour l"histoire, le gloubiboulga de multiples lignes de temps qui s'entrecroisent m'a paru quelque peu incompréhensible (et à écouter les quelques conversations après le film, je n'étais pas le seul), mais les spectateurs ne sont pas venus chercher cela, clairement. Je n'ai pas trouvé les méchants du film iconiques en soit, mais il demeure très intéressant d'avoir créé des fissures dans la cuirasse de Nova, qui ne la rend pas unilatéralement mauvaise. J'ai trouvé que la fin manquait de grandiose vu les enjeux. Ca va vite (trop?), mais malgré tout cela, je me suis bien amusé, j'ai ri et me suis laissé emporté. C'est le but, non?

Maintenant (et jusqu'au bout du générique de fin), je ne boudais pas mon plaisir - j'ai aussi adoré la composition Rob Simonsen et dans mon escarcelle dans la foulée-. le dernier machin de super héros vu était Thor 4 - et le fait de voir des mythes s'auto-détruire à coup de satire, d'autoparodie, de vannes, de giclées de sang dans tous les coins me convient. Preuve en est que les spectateurs sont revenus en masse dans les salles avec ce film, surtout ici en Espagne où la fréquentation est généralement moribonde.

La gros delta observé avec la bande annonce juste avant le film(doublée en espagnol, très croquignolet) de Captain America Brave new world. Il y avait des soupirs dans la salle et des sifflets. Un monde entre ces deux mondes.

[Teurk le Sicaire]

J'ai regardé la dernière itération de Deadpool par petites sessions de 20-30 minutes, une technique de sérialisation qui a sans doute aidé à la rendre plus digeste. En l'état, on a plus affaire à une blague qu'à un film dont les enjeux sont aussi simplistes que trop complexes quand ils veulent se lier à la masse gélatinochaotique qu'est le MCU. Mais pris comme tel, et à petites doses, ça fait le taf, assurant un divertissement débiloïde de métaréférences tellement effrénées que ça en devient conceptuel d'auto-cannibalisme ; j'ai bien rigolé à plusieurs reprises, même si on sent bien que l'impertinence de Deadpool est restée sous le contrôle de la production, désarmant en partie le côté vraiment méchant des propos, à l'image de l'inconséquence des déchainements de violence entre les deux persos titres qui bénéficient d'une invulnérabilité leur conférant presque une identité de jouets agités par un gamin dans sa chambre.