Réals : Tim Johnson et Patrick Gilmore
Titre original : Sinbad: Legend of the Seven Seas
Le prince Proteus se voit accusé d'avoir volé un livre magique d'une très grande valeur sur lequel il devait veiller. Pour cela, il est condamné à mort. Son ami Sinbad va tenter de retrouver le livre pour innocenter Proteus et lui sauver la vie...
Avec ce dessin animé, Dreamworks tenta de mélanger animation traditionnelle et images 3D (le bateau, les monstres...). Le résultat est visuellement acceptable. Cela va vite, on ne s'ennuie pas, mais cela manque fortement de charme et de sympathie. Dreamworks réussit sans doute une des fautes de gout les plus politiquement correcte de l'histoire du cinéma en expurgeant le personnage de Sinbad et ses aventures de toute référence aux 1001 nuit et à l'univers de l'Islam...
Un bon petit film d'aventures fantastiques en animé,sympa comme tout,plutot joli par oments,animatin fluide,le film qui passe sans laisser de traces quoi.
D'ailleurs ne se serai-il pas planté au box-office?
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
Kyun a écrit :Film trop pépére plein de clichés a la Disney... c'est son traitement et pas sa 2D qui a fait sa perte...
hélas, comme pour les echecs accumulé des derniers Disney, la reflection n'a pas porté jusque là, et c'est la 2 D qui c'est retrouvé à L’échafaud.
Mais que la 3D (et l'echec "the wild" semble montrer que l'effet de nouveauté est passé et ne suffit plus a assurer un succes) se tapent quelques mega-bides, et peut être... (gros sanglots dans la voix) mais je dis bien "peut être"... on comprendra que la 2d n'est pas tout à fait morte! (merci Annie Girardot pour m'avoir soufflé!)
vu au ciné et une vraie bonne surprise. Un sinbad sympathique qui ne cache pas son coté filou et l'assume avec joie. Une annimation trés travaillée, des couleurs qui pétent. Les scénes d'actions sont plutots reussis et tentent pour le coup de faire dans le "bigger than life" en n'oubliant pas le contexte des films auquels il fait référence. Le récit linéaire et trés bien rythmée, on ne s'ennuie jamais. Du tout bon, une virée exotique et rafraichissante , du tout bon en ces moments de canicules.
On m'en avait dit le plus grand bien, que je me suis emmerdé
Rien, vide, oublié au moment où le générique arrive, rien à retenir, et comme le dit Manolito une vision ripolinée des Milles et une nuit et du personnage. Pour moi le tout venant de l'animation de studio, impersonnel et sans génie aucun.
Toujours autant de bonheur, c’est un feu d’artifice d’énergie et de bonnes idées visuelles - je note d’ailleurs que Spielberg a repris les vagues de sable dans son Tintin, et je parierai sur le fait qu’il s’agissait déjà d’une de ses idées. La 3D a pris un petit coup dans l’aile, mais ça va, ils avaient cherché à la maquiller en dessins. On est dans un entre-deux esthétique qui passe le cap des années une fois accepté.
Le couple qui se déteste puis se rapproche au fil de l’aventure, dévoilant leurs vrais sentiments, est on-ne-peut-plus classique (Lucas aussi s’était appuyé sur ce schéma dans L’Empire contre-attaque) mais ça fonctionne toujours aussi bien, notamment grâce à une animation qui laisse entrevoir l’émotion dans les yeux des personnages.
La musique de Harry Gregson-Williams est peut-être bien sa meilleure. Elle donne au film un côté pétillant, exaltant, en puisant son inspiration du côté de Korngold et de Sea Hawk plutôt que de l’écurie Zimmer (dont il vient) et de leurs Pirates des Caraïbes.
Comme le soulignait Manolito dans la critique de Devildead, cette version s’éloigne étonnamment du folklore des Mille et une nuits, pour pencher vers celui de la mythologie grecque en lorgnant clairement vers Jason et les Argonautes ou Le Choc des Titans.
Mais peu importe l’affront culturel, l’aventure est bien là, et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Une vraie réussite, à ranger à côté du Prince d’Egypte (mais sans chansons ici).