
Rien à voir avec le film de Philip Mora, il s'agit d'une variation sur le mythe du loup-garou, avec Kit Harrington dans le rôle titre. Le film n'use les oripeaux horrifiques que pour vendre le projet, qui s'apprête plus à un conte folklorique sur une famille dysfonctionnelle qu'autre chose.
La séquence prégénérique est très joliment faite, mais cela retombe assez vite. On sent que ça n'est pas le vrai sujet. En fait, le parallèle entre la lycanthpopie et la violence masculine fait surface, jusqu'à en labourer le champ visuel jusqu'à la fin. Une splendide photographie automnale donne le ton crépusculaire voulu.
En fait, je crois qu'il s'agit du film de loup-garou le moins fun que j'aie pu voir. Même Howling 5, quoique très mauvais, avait des moments fun. ici, c'est juste une image - on voit relativement peu de plans de loup-garous par ailleurs - . La fonction du film se veut sociale, mais ça n'est pas aidé par les acteurs qui en font des caisses, la mère, particulièrement.
je n'ai pas été vraiment sensible au sens de l"isolation proné, ni par l'originalité du point de vue de la jeune fille de 10 ans. Je m'attendais certes à un film de LG plus traditionnel mais même si j'ai été surpris par le ton et le regard posé, dans le cas d'un récit sur la violence domestique, je l'ai trouvé languide. e surtout, très prévisible. Toujours problématique lorsque le spectateur possède dix longueurs d'avance sur le récit.
Je passe.