Pas été convaincu plus que ça par l'analyse de Du Mesnildot non plus, je dois avouer...japi a écrit :Par contre, je m'interroge sur l'entretien de Stéphane Du Mesnildot dans les suppléments.
Je le trouve trop peu informatif. En ce qui concerne l'analyse du film, il ne m'a pas entièrement convaincu non plus.
Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
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Re: Massacres Dans Le Train Fantome - Tobe Hooper (1981)
"Que sert-il à un homme de gagner le monde s'il perd son âme?"
Marc 8:36
Marc 8:36
Re: Massacres Dans Le Train Fantome - Tobe Hooper (1981)
J'ai l'ai vu il y a quelques années et je ne sais toujours pas quoi penser de ce film.
D'un côté cela commence bien avec cette fête foraine et l'ambiance (pas très horrifique mais c'est pas grave).
Après, c'est déjà flou pour moi, jusqu'au final que j'ai trouvé très bien.
Un petit film pas indispensable mais qui peut le faire en blu-ray pour pas cher !
D'un côté cela commence bien avec cette fête foraine et l'ambiance (pas très horrifique mais c'est pas grave).
Après, c'est déjà flou pour moi, jusqu'au final que j'ai trouvé très bien.
Spoiler : :
Re: Massacres Dans Le Train Fantome - Tobe Hooper (1981)
Quelle déception ! 
J'attendais sûrement trop de ce film que je voulais voir depuis longtemps...
Belle lumière, belle musique, certains plans inspirés. mais... quel ennui ! Debut qui pompe allègrement "Halloween" de Carpenter, puis looonngue exposition, puis... pas grand chose. Convenu, monstre assez peu réussi, pas l'once d'un frisson de peur, peu d'action et ambiance tres soft pour un film que j'imaginais plus barré, et encore une héroïne qu'on a envie de baffer tellement elle reste plantée sans bouger maintes fois au lieu de se carapater à toute jambes ! Pas une grosse merde ce film mais vraiment anecdotique.
Je vois qu'il a ses défenseurs, mais cela m'échappe, comme ce peut etre le cas de "Tolbox murder" ou "Mortuary" du meme Tobe...
Il reste donc pour moi l'homme d'un seul film, et pas des moindres, TCM, mon film d'horreur préféré. J'aime beaucoup aussi TCM 2 et "Le crocodile de La mort" qui arrivaient encore à distiller du malaise.
Belle edition BR Elephant cependant.
J'attendais sûrement trop de ce film que je voulais voir depuis longtemps...
Belle lumière, belle musique, certains plans inspirés. mais... quel ennui ! Debut qui pompe allègrement "Halloween" de Carpenter, puis looonngue exposition, puis... pas grand chose. Convenu, monstre assez peu réussi, pas l'once d'un frisson de peur, peu d'action et ambiance tres soft pour un film que j'imaginais plus barré, et encore une héroïne qu'on a envie de baffer tellement elle reste plantée sans bouger maintes fois au lieu de se carapater à toute jambes ! Pas une grosse merde ce film mais vraiment anecdotique.
Je vois qu'il a ses défenseurs, mais cela m'échappe, comme ce peut etre le cas de "Tolbox murder" ou "Mortuary" du meme Tobe...
Il reste donc pour moi l'homme d'un seul film, et pas des moindres, TCM, mon film d'horreur préféré. J'aime beaucoup aussi TCM 2 et "Le crocodile de La mort" qui arrivaient encore à distiller du malaise.
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Dragonball
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Re: Massacres Dans Le Train Fantome - Tobe Hooper (1981)
Revu récemment.
Un Slasher assez soigné et à l'ambiance très sympa mais quand même bien lent, les festivité ne commençant que très tard dans le film et le body cout s'avérant assez ridicule !
A noter un scène assez glauque que j'avais jamais noté auparavant ou les parents de l'héroine viennent chercher le petit frère de celle ci qui s'était perdu dans la fête foraine et avait été secouru par un forain dans sa roulotte. Un forain ayant l'air d'aimer un peu trop les gosses !
Un Slasher assez soigné et à l'ambiance très sympa mais quand même bien lent, les festivité ne commençant que très tard dans le film et le body cout s'avérant assez ridicule !
A noter un scène assez glauque que j'avais jamais noté auparavant ou les parents de l'héroine viennent chercher le petit frère de celle ci qui s'était perdu dans la fête foraine et avait été secouru par un forain dans sa roulotte. Un forain ayant l'air d'aimer un peu trop les gosses !
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antropophagus
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Re: Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
Les plus :
- Le générique est super efficace et nous plonge immédiatement dans l'ambiance.
- Les 40 premières minutes sont de très bonne facture : on embarque à fond avec les personnages, on veut vraiment les suivre.
- Le cadre est incroyable. On sent que ce sont de vrais décors, et les attractions sont hyper crédibles, les personnages secondaires ont des gueules géniales (la vieille, le mec sanglant, la voyante...). L’atmosphère poisseuse et poussiéreuse est d’ailleurs le point fort du film.
- Une certaine ambition dans la mise en scène, notamment avec des plans de grue bien pensés.
Les moins :
- Gros problème de rythme dans la deuxième partie : trop de plans d’errance dans le train fantôme, où il ne se passe rien ou très peu. L’atmosphère creepy fonctionne par moments, mais ne parvient pas à compenser ce manque de tension.
- À quoi sert l’histoire en parallèle avec le gamin ? Ça m’a vraiment paru être du remplissage, puisqu’il n’interagit jamais avec le groupe principal.
- Tueur/Monstre mal foutu (difficile de ne pas voir un masque d'Halloween) et confrontation finale assez décevante (on est très loin de la folie de Massacre à la Tronçonneuse).
J’ai l’impression que Hooper s’est à moitié planté avec ce film. En plus de l’attente énorme qu’il suscitait, il semble trop miser sur l'ambiance lourde de ce décor riche en possibilités. La simplicité de l'histoire n'est pas un problème en soi, mais c'est le manque de tension qui finit par laisser le spectateur sur sa faim.
- Le générique est super efficace et nous plonge immédiatement dans l'ambiance.
- Les 40 premières minutes sont de très bonne facture : on embarque à fond avec les personnages, on veut vraiment les suivre.
- Le cadre est incroyable. On sent que ce sont de vrais décors, et les attractions sont hyper crédibles, les personnages secondaires ont des gueules géniales (la vieille, le mec sanglant, la voyante...). L’atmosphère poisseuse et poussiéreuse est d’ailleurs le point fort du film.
- Une certaine ambition dans la mise en scène, notamment avec des plans de grue bien pensés.
Les moins :
- Gros problème de rythme dans la deuxième partie : trop de plans d’errance dans le train fantôme, où il ne se passe rien ou très peu. L’atmosphère creepy fonctionne par moments, mais ne parvient pas à compenser ce manque de tension.
- À quoi sert l’histoire en parallèle avec le gamin ? Ça m’a vraiment paru être du remplissage, puisqu’il n’interagit jamais avec le groupe principal.
- Tueur/Monstre mal foutu (difficile de ne pas voir un masque d'Halloween) et confrontation finale assez décevante (on est très loin de la folie de Massacre à la Tronçonneuse).
J’ai l’impression que Hooper s’est à moitié planté avec ce film. En plus de l’attente énorme qu’il suscitait, il semble trop miser sur l'ambiance lourde de ce décor riche en possibilités. La simplicité de l'histoire n'est pas un problème en soi, mais c'est le manque de tension qui finit par laisser le spectateur sur sa faim.
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Re: Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
Ca reste de très loin un de mes films préférés et chaque revisiation rehausse le tout. Ici sur le 4K de chez Shout! qui est positivement hallucinant. Par rapport au Blu ray de chez Arrow, c'est le jour et la nuit. Des couleurs fascinantes qui retrouvent un lustre gothique, des plans à la linéarité et la précision au-dessus du lot. Il y a des images que je n'avais carrément pas percuté sur leur contenu lors de mes nombreuses visions.
On est très loin du monde du slasher, et bien en plein monde Hooper. Une famille distordue qui dysfonctionne (TCM, Poltergeist, Invaders from Mars...) , la notion de "clan" à part. Hooper prend soigneusement le temps d'installer ses personnages, de faire monter l'ambiance.
Je note en effet que les effets de flous de certains plans sautent beaucoup plus aux yeux.Maintenant, est-ce du aux techniques utilisées ou au matériel? Le dialogue entre Cooper Huckabee et Eizabeth berridge dans la voiture est criant. j'ai pensé d'abord à de la double dioptrie pour avoir le net sur les deux visages (ce qui logiquement en objectif Panavision 2.35:1 est impossible sur un plan seul).
Perso,par contre, je trouve le final extrêmement réussi. Le tout avec une musique de John Beal qui sait monter dans les aigues, gonfler l'orchestre dans les moments clés. En écoutant le mix sonore, je me disais aussi à quel point tout est étudié, complexe (bruits divers, musique), allié à un sens du cadre aigu sur chaque détail. la séquence où la caméra au ras du sol avec l'échelle qui tombe à terre m'avait fait méchamment sursauter au cinéma, on retrouve cette même force.
L'autre force du film est de prendre le fil mutant non pas comme un monstre à part entière, mais plus une victime qu'autre chose. La séquence avec la jeune fille blonde est caractéristique : il cherche de la tendresse. elle le poignarde, il la charcute. logique, il a été élevé là-dedans. idem pour le moment où il saisit la main d'Elizabeth Berridge pendant le final, c'est plus un appel à l'aide que la volonté de l'attirer dans la mort. Du moins la construction du récit me le fait comprendre tel quel. Honnêtement, ce final me prend aux tripes à chaque fois. Le commentaire audio de Tobe Hooper, très instructif, va également dans ce sens. et visuellement, c'est quand même une splendeur comparé aux produits de teen horreur de l'époque. On est vraiment en présence d'un film hors norme malgré les apparences.
Hooper s'est retrouvé avec un projet qui voulait faire un cash-in d'Halloween, il s'en est détourné volontairement, au gran dam d'Universal qui n'a pas su quoi faire du film.
Très interessants aussi les bonus, dont Wayne Doba (le mutant) et la manière d'aborder son interprétation. oN y apprend aussi qu'Elizabeth berridge ne souhaite plus entendre parler du film, vu qu'elle avait décroché un job dans Amadeus 3 ans après, hors de question de se trainer sa série B horrifique. quelle conne
Pour moi, c'est sûr : c'est un chef d'œuvre.
Spoiler : :
Je note en effet que les effets de flous de certains plans sautent beaucoup plus aux yeux.Maintenant, est-ce du aux techniques utilisées ou au matériel? Le dialogue entre Cooper Huckabee et Eizabeth berridge dans la voiture est criant. j'ai pensé d'abord à de la double dioptrie pour avoir le net sur les deux visages (ce qui logiquement en objectif Panavision 2.35:1 est impossible sur un plan seul).
Perso,par contre, je trouve le final extrêmement réussi. Le tout avec une musique de John Beal qui sait monter dans les aigues, gonfler l'orchestre dans les moments clés. En écoutant le mix sonore, je me disais aussi à quel point tout est étudié, complexe (bruits divers, musique), allié à un sens du cadre aigu sur chaque détail. la séquence où la caméra au ras du sol avec l'échelle qui tombe à terre m'avait fait méchamment sursauter au cinéma, on retrouve cette même force.
L'autre force du film est de prendre le fil mutant non pas comme un monstre à part entière, mais plus une victime qu'autre chose. La séquence avec la jeune fille blonde est caractéristique : il cherche de la tendresse. elle le poignarde, il la charcute. logique, il a été élevé là-dedans. idem pour le moment où il saisit la main d'Elizabeth Berridge pendant le final, c'est plus un appel à l'aide que la volonté de l'attirer dans la mort. Du moins la construction du récit me le fait comprendre tel quel. Honnêtement, ce final me prend aux tripes à chaque fois. Le commentaire audio de Tobe Hooper, très instructif, va également dans ce sens. et visuellement, c'est quand même une splendeur comparé aux produits de teen horreur de l'époque. On est vraiment en présence d'un film hors norme malgré les apparences.
Hooper s'est retrouvé avec un projet qui voulait faire un cash-in d'Halloween, il s'en est détourné volontairement, au gran dam d'Universal qui n'a pas su quoi faire du film.
Très interessants aussi les bonus, dont Wayne Doba (le mutant) et la manière d'aborder son interprétation. oN y apprend aussi qu'Elizabeth berridge ne souhaite plus entendre parler du film, vu qu'elle avait décroché un job dans Amadeus 3 ans après, hors de question de se trainer sa série B horrifique. quelle conne
Pour moi, c'est sûr : c'est un chef d'œuvre.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Massacres Dans Le Train Fantome - Tobe Hooper (1981)
J'ai bien envie de le revoir du coup mais bon d'abord il faut que j'économise pour m'acheter un écran et un lecteur BR 4K 
"Toolbox murders" j'avais trouvé ça plutôt honnête pour un Hooper tardif, Angela Bettis y était convaincante dans mon souvenir.Cosmodog a écrit : lun. juin 05, 2017 1:21 am Quelle déception !
J'attendais sûrement trop de ce film que je voulais voir depuis longtemps...
Belle lumière, belle musique, certains plans inspirés. mais... quel ennui ! Debut qui pompe allègrement "Halloween" de Carpenter, puis looonngue exposition, puis... pas grand chose. Convenu, monstre assez peu réussi, pas l'once d'un frisson de peur, peu d'action et ambiance tres soft pour un film que j'imaginais plus barré, et encore une héroïne qu'on a envie de baffer tellement elle reste plantée sans bouger maintes fois au lieu de se carapater à toute jambes ! Pas une grosse merde ce film mais vraiment anecdotique.
Je vois qu'il a ses défenseurs, mais cela m'échappe, comme ce peut etre le cas de "Tolbox murder" ou "Mortuary" du meme Tobe...
Il reste donc pour moi l'homme d'un seul film, et pas des moindres, TCM, mon film d'horreur préféré. J'aime beaucoup aussi TCM 2 et "Le crocodile de La mort" qui arrivaient encore à distiller du malaise.
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Romain
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Re: Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
Je fais un croiX2malte samedi à ce sujet et j'ai tapé tout ce que j'ai pu sur ce Hooper. Sincerement, ça confirme que Tobe est un veritable auteur mais probablement l'un des réalisateurs les moins taillés pour affronter la politique d' Hollywood.
Par contre, la novelisation de Dean Koontz est pas du tout ma tasse de thé.
Par contre, la novelisation de Dean Koontz est pas du tout ma tasse de thé.
Visitez le site www.jaws-3d.com !
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bluesoul
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Re: Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
Marrant de voir que tant Hooper parvient (sans trop de peine) a convaincre le forum, The Funhouse semble mechamment diviser la communaute. qui va de chef-d'oeuvre a film mou du genou...
Pour ma part, mou du genou en VHS locative dans les annees 80s et (toujours) mou des gibolles a la revoyure presque 40 annees apres en DVD locatif.
Des bons trucs: le cast, les acteurs et la caracterisation des perso, l'atmosphere "autre", la fete foraine qui a sa propre personalite/personnage. Les moins, un tueur (deforme) too much, du remplissage (les errances du gosse), des persos qui sont simplement pas foutus de s'evader d'une simple barraque de fete foraine--c'est pas une prison supermax non plus quand meme...
Entierement d'accord avec l'impression que Hooper n'etait simplement pas fait pour travailler avec des majors. Ca n'empeche pas que ses films vont du meilleur (TMC, Lifeforce) au franchement bof (Death Trap, The Funhouse). Un peu l'impression d'un real malgre lui? Il aurait peut-etre du essayer d'autres formes d'expressions artistiques?
Bref, j'attends avec impatience le compte-rendu de l'equipe de Croix2Malte sur le film.
Si un jour C2M nous fait un special real, je suis preneur d'un zode dedie a Hooper pour mieux apprehender le personnage. (appel du pied a coup de cric a Romain!)
Pour ma part, mou du genou en VHS locative dans les annees 80s et (toujours) mou des gibolles a la revoyure presque 40 annees apres en DVD locatif.
Des bons trucs: le cast, les acteurs et la caracterisation des perso, l'atmosphere "autre", la fete foraine qui a sa propre personalite/personnage. Les moins, un tueur (deforme) too much, du remplissage (les errances du gosse), des persos qui sont simplement pas foutus de s'evader d'une simple barraque de fete foraine--c'est pas une prison supermax non plus quand meme...
Entierement d'accord avec l'impression que Hooper n'etait simplement pas fait pour travailler avec des majors. Ca n'empeche pas que ses films vont du meilleur (TMC, Lifeforce) au franchement bof (Death Trap, The Funhouse). Un peu l'impression d'un real malgre lui? Il aurait peut-etre du essayer d'autres formes d'expressions artistiques?
Bref, j'attends avec impatience le compte-rendu de l'equipe de Croix2Malte sur le film.
Si un jour C2M nous fait un special real, je suis preneur d'un zode dedie a Hooper pour mieux apprehender le personnage. (appel du pied a coup de cric a Romain!)En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Romain
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Re: Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
C'est vrai que les cloisons du train fantome sont probablement de simples panneaux de bois et pourraient être défoncées à coup de hache en quelques minutes mais Buzz explique que le bruit risquerait d'attirer le monstre.
A mon avis, Buzz se trouve des excuses. Feignasse!
A mon avis, Buzz se trouve des excuses. Feignasse!
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Re: Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
Tobe Hooper a toujours divisé la "communauté". Peut être sur un malentendu?
Il a deux pierres d'angle qui ont redéfini le film de genre US : TCM et Poltergeist, les amateurs en restent généralement là/
Ensuite
Pour Funhouse, il 's'agit plus pour moi une volonté subsversive du genre slasher alors en vogue. Chase studio courait après et quand Universal/Mace Neufeld décident d'un faire un, Hooper n'est pas spécialement intéressé et décide d'en faire autre chose. C'est ce qui déroute beaucoup de spectateurs (et le distributeur). Pendant 42mn, Hooper avoue d'abord pleinement dès le premier plan qu'on lui fait faire un rip-off d'Halloween, qu'il honore avec la scène de la douche de Psychose et le moment nostalgie de la Fiancé de Frankenstein, faisant du gamin son alter ego fan d'horreur (mais qui n'y assistera jamais). Sa créativité se lance sur 4 personnages (et les parents d'Elizabeth Berridge) classe moyenne banlieusarde passéiste qui tuent le temps en jouant les voyeurs à des animaux en mode mutations génétiques, irrespectueux sur tout ce qui ne leur ressemble pas, volant du fric aux plus nécessiteux qu'eux, se moquant ouvertement des "autres familles" (de coeur, de métier, etc) - Hooper indique avoir été sur son terrain pour construire la seconde moitié. Alors que beaucoup voulaient un meurtre tous les 1/4 d'heure. (et à lire certains commentaires, visiblement, c'est ce que beaucoup attendaient)
On passe de lumières classiques limite blafardes, à des codes couleurs différents, plus baroques, pénombre, ténèbres. Il n'est clairement pas intéressé par la dynamique du slasher. Il y trouve son gout des endroits clos et glauques qu'on retrouve dans Invaders From Mars, Toolbox Murders (qui rappelle beaucoup Funhouse à bien des égards), Morturary... thématiquement, visuellement, gueule des personnages, Hooper possède bien un patte à part.
Même à regarder ses opus les moins intéressants (je pense à Crocodile, entre autres), on retrouve des thématiques de famille tordue, de lieux démesurés tendance oppressante (The Mangler, entre autres, aussi TCM 2, Mortuary, Invaders...). Il saupoudre toujours d'humour des sujets qui s'y prêtent peu (Madame Zena ici, mais aussi Manger avec sa tirade anticléricale et son ton grotesque...). Tout est toujours sous-tendu en termes sociologiques fort - et pas simplement un discours politique évident - , un vraie critique de la classe moyenne et de son côté centré sur lui-même, des éclairs craspecs quand le sujet s'y prête - mais aussi quand la censure s'y oppose. Funhouse est tombé en plein dans le problème de la MPAA qui mis les freins sur le gore dans la vague de slashers 80's, et dont Meurtres a La St Valentin a été victime, entre autres.
Il y aurait beaucoup, beaucoup à dire. Encore faut-il avoir envie de l'entendre et ne pas jeter d'un revers de la main un film.
Il a deux pierres d'angle qui ont redéfini le film de genre US : TCM et Poltergeist, les amateurs en restent généralement là/
Ensuite
Pour Funhouse, il 's'agit plus pour moi une volonté subsversive du genre slasher alors en vogue. Chase studio courait après et quand Universal/Mace Neufeld décident d'un faire un, Hooper n'est pas spécialement intéressé et décide d'en faire autre chose. C'est ce qui déroute beaucoup de spectateurs (et le distributeur). Pendant 42mn, Hooper avoue d'abord pleinement dès le premier plan qu'on lui fait faire un rip-off d'Halloween, qu'il honore avec la scène de la douche de Psychose et le moment nostalgie de la Fiancé de Frankenstein, faisant du gamin son alter ego fan d'horreur (mais qui n'y assistera jamais). Sa créativité se lance sur 4 personnages (et les parents d'Elizabeth Berridge) classe moyenne banlieusarde passéiste qui tuent le temps en jouant les voyeurs à des animaux en mode mutations génétiques, irrespectueux sur tout ce qui ne leur ressemble pas, volant du fric aux plus nécessiteux qu'eux, se moquant ouvertement des "autres familles" (de coeur, de métier, etc) - Hooper indique avoir été sur son terrain pour construire la seconde moitié. Alors que beaucoup voulaient un meurtre tous les 1/4 d'heure. (et à lire certains commentaires, visiblement, c'est ce que beaucoup attendaient)
On passe de lumières classiques limite blafardes, à des codes couleurs différents, plus baroques, pénombre, ténèbres. Il n'est clairement pas intéressé par la dynamique du slasher. Il y trouve son gout des endroits clos et glauques qu'on retrouve dans Invaders From Mars, Toolbox Murders (qui rappelle beaucoup Funhouse à bien des égards), Morturary... thématiquement, visuellement, gueule des personnages, Hooper possède bien un patte à part.
Même à regarder ses opus les moins intéressants (je pense à Crocodile, entre autres), on retrouve des thématiques de famille tordue, de lieux démesurés tendance oppressante (The Mangler, entre autres, aussi TCM 2, Mortuary, Invaders...). Il saupoudre toujours d'humour des sujets qui s'y prêtent peu (Madame Zena ici, mais aussi Manger avec sa tirade anticléricale et son ton grotesque...). Tout est toujours sous-tendu en termes sociologiques fort - et pas simplement un discours politique évident - , un vraie critique de la classe moyenne et de son côté centré sur lui-même, des éclairs craspecs quand le sujet s'y prête - mais aussi quand la censure s'y oppose. Funhouse est tombé en plein dans le problème de la MPAA qui mis les freins sur le gore dans la vague de slashers 80's, et dont Meurtres a La St Valentin a été victime, entre autres.
Il y aurait beaucoup, beaucoup à dire. Encore faut-il avoir envie de l'entendre et ne pas jeter d'un revers de la main un film.
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Re: Massacres Dans Le Train Fantôme - Tobe Hooper (1981)
Une fois de plus Romain et les Croises de Malte font le job.
Tout ce que vous avez toujours voulul savoir sur The Funhouse et bien, bien plus aussi.
La video repond a toutes les questions que j'avais apres mon dernier visionnage. Je revois egalement le film a la hausse, mais surtout pour les apports de Hooper (ce que je supputais deja a l'epoque, mais ne change pas fondamentalement pas d'avis sur le resultat final.
Le probleme n'etant pas Hooper, mais qu'il doit travailler avec une base qui est un slasher lambda. En resulte, un slasher moyen ou bancal (en fait Hooper a essayer de s'eloigner le plus possible du slasher qui ne l'interessait pas!) avec une tres tres chouette atmosphere.
Les editeurs du film se doivent d'ajouter cet episode de C2M en bonus pour faire de leur edition la collector ultime.
Tout ce que vous avez toujours voulul savoir sur The Funhouse et bien, bien plus aussi.
La video repond a toutes les questions que j'avais apres mon dernier visionnage. Je revois egalement le film a la hausse, mais surtout pour les apports de Hooper (ce que je supputais deja a l'epoque, mais ne change pas fondamentalement pas d'avis sur le resultat final.
Le probleme n'etant pas Hooper, mais qu'il doit travailler avec une base qui est un slasher lambda. En resulte, un slasher moyen ou bancal (en fait Hooper a essayer de s'eloigner le plus possible du slasher qui ne l'interessait pas!) avec une tres tres chouette atmosphere.
Les editeurs du film se doivent d'ajouter cet episode de C2M en bonus pour faire de leur edition la collector ultime.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.