Un film assez curieux. Sorte de mélange de film d'aérobic (genre Aerobicide), de (si si) War games/Les petits génies, Carrie au bal du Diable, Jekyll & Hyde et possession démoniaque... avec un budget qui apparait plus aisé que la moyenne (quoique toujours bas)en tous cas, il fait illusion! Et qui plus... assez gore.
Sur la papier, ça fait très bis réjouissant. Sur l'écran aussi
car c'est un grand festival de nawak qui ne fait qu'empirer au fur et à mesure du film. C'est correctement photographié, nettement au-dessus des bis de ces années là. Le rythme est quand même poussif malgré le scénario qui tente de faire rebondissement après meurtre après rebondissement après meurtre... le final pompé sur Carrie vaut son pesant de caouètes avec la barmaid à la main coincée dans le mixer à fruits qui lui mixe la main, sans que la pauvre inspecteur n'arrive à retirer le mixer de la mort ou encore l'inspecteur se retrouvant bloque é"ne chambre froide qui redevient chaude, réanimant au passage quelques barracudas congelés qui l'attaquent à la gorge. Que foutent des barracudas congelés dans une chambre froide d'un club de remise en forme, mystère Et ça nous gratifie d'un génie de l'électronique qui bricole des haltères et autres appareils de clubs de gym reliés à l'informatique pour "améliorer les perfs" qui se trouve etre le frère jumeau de feu la femme du patron. Le scénario écrit comme des pieds mélange tout : possession, transformation physique, attaques très "Démon dans l'ile" (ça repique pas mal d'idées!), malversations financières, boobs en rafale, de superbes têtes arrachées, défoncées à coup de lattes, corps brulés... c'est assez hallucinant
Côté distrib, on retrouve quelques "noms" bis fin 80/début 90 comme Brenda Bakke (Hardbodies 2, Solar Crisis et qui jouait Lana Turner dans L.A Confidential- quand même), Shari Shattuck (qui fit quelques Cannoneries comme La cage aux Vices et Number One with a bullet, Body Chemistry 3... mais surtout Les feux de l'Amour
) mais aussi Rosalind Cash, héroïne de The Omega Man. Et Ken Foree qui cachetonne, ne servant strictement à rien.Très étonnant que le film ne soit pas plus connu que cela. pas un incunable, trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrès loin de là, mais qui ose tout par peur de manquer quelque chose et pour retenir l'attention du spectateur. Et le réal n'est autre que l'auteur du réjouissant My Mom's a werewolf : tout aussi médiocre mais dont j'ai gardé un souvenir amusé!
Death Spa aurait bien mieux fonctionné en parodie du genre, ce qu'il est à deux doigts d'être tellement il est con.
vu sur le Blu ray US Unrated (car il y avait deux versions) qui fait exploser les couleurs saturées assez vives! dommage que le film est tourné comme pas mal de films de cette époque, en un espèce de flou nimbé. Mais les détails sont jolis!
Côté sonore, le film a été enregistré en Ultra Stéréo à la base. ici, la musique et les chansons sont proéminentes, mais les dialogues et environnement sonores sont bien OK et audibles.
côté bonus, un commentaire du real et du producteur et un making of de presque 1 heure produit pour l'occasion!