The Fall of the House of Usher (1950) - Ivan Barnett

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
bluesoul
Messages : 5060
Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!

The Fall of the House of Usher (1950) - Ivan Barnett

Message par bluesoul »

A traveller arrives at Usher mansion to visit his friend Roderick and discovers that Roderick and his sister have been inflicted with a strange disease.
Nouvelle pioche dans Prime.

Bon, je pense que tout-le-monde connait le pitch (et accessoirement le recit). Inutile de s'y attarder.

D'emblee, c'est plutot moyen. Production de la G.I.B (dont le logo semble etre le rocher de Gibraltar), une compagnie britannique (aucune surprise), le film est une petite production au budget visiblement encore plus riquiqui.

Le film se presente comme un recit narre dans le film ou plus precisement par un visiteur d'un gentlemen's club a ses connaissances.

Pour avoir tape Dead of Night (1945), un autre film britannique, cette semaine qui utilise le ressort de la narration dans le film pour ses recits, il faut avouer que ca marche nettement mieux dans un film a sketches que dans un film a recit unique... :? Reste un peu l'impression que l'introduction et la conclusion dans le club vise a jouer un peu la montre pour gonfler la duree du metrage (de pas beaucoup en fait)...

On est aussi tres loin des films de la periode Poe de Corman ou le roi des series B a deux francs cinquante avait (quand meme) mis assez sur la table pour creer son atmosphere. Ici, on a du mal a ne pas voir un manoir et la lande britannique de la film des annees 40s (le film a ete mis en boite en 1948 et est reste sur les etageres jusqu'en 1950!) dans laquelle deambulent des personnages aux costumes surannees...Bref.

Je n'ai pas lu le recit de Poe, mais certains elements me paraissent hors de propos pour ne pas dire completement a l'Ouest
Spoiler : :
la mere et...la tete )8
, le tout en mode (tres/trop) theatrale...(aie)...comme d'ailleurs tout le metrage (re-aie).

Les performances sont au diapason et plutot moyennes. Rien de vraiment vraiment penalisant, mais rien d'emballant non plus, genre l'impression d'une production theatrale amateur dans une ferme sur la lande britannique. Ceci expliquant peut-etre pourquoi le film a mis deux ans a sortir...

Moralite: ce n'est pas toujours dans les plus vieux pots qu'on fait la meilleur soupe et que parfois la soupe a tourne entre-temps.

Une curiosite cheap a reserver aux uniques completistes du macabre romancier. Les autres prefereront sans doute en rester a Corman.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Répondre