Continuant mes perigrinations a travers les (tres) vieux titres dispos sur Prime, je tombe sur ce mysterieux Hatchet Man, film qui renvoit a un (lointain) passe cinematographique...un chouillat conspue de nos jours (he, les wokistes, c'est de vous qu'on parleA hatchet man is ordered to kill his close friend for the sake of Tong.

Situe dans le milieu des triades de Chinatown, le film met en scene un cast exclusivement compose d'acteurs / actrices occidentaux maquilles en asiatiques (aie).
Il faut dire que d'emblee, le texte d'intro annoncait...la couleur:"San Francisco's Chinatown 15 years ago (1917) had the largest Oriental population of any colony outside China. Its 40,000 yellow residents were divided into various political factions known as Tongs, each governed by a president and council. These various Tongs were almost constantly at war, so the office of “hatchet man” was one of special importance. The honorable title of “hatchet man” was passed from father to son by inheritance only, and it was he, with the aid of his sharp axe, who dispensed the justice of the great God Buddha...'"
Une lecture rapide annonce deja pas mal de raccourcis "culturels" (re-aie!). Ce n'est pas su Sax Rohmer avec des "brides" qui aspirent a la domination du monde, juste des asiats' qui se liquident entre eux. (euh...ouf...?)
M'enfin bon, passons les points litigieux (d'epoque) et concentrons-nous sur le film.
Les maquillages passent plutot bien, meme pour le role principal qui echoue a Edward G. Robinson(!) a un detail pres...P.TAIN!! MAIS C'EST EDWARD G. ROBINSON, M.RDE!!!

Pour le reste, le role d'executeur des hautes oeuvres lui va comme un gant et on s'habitue a son maquillage. La, ou j'ai un peu plus de mal, est le second role de "jeune premier" enamoure qu'il endossera plus tard dans le metrage...amoureux transit d'une jouvencelle de vingt ans sa cadette. Mais, le metrage/scenar est assez bien ficele pour que, epoque oblige sans doute (l'epoque ou un bon mariage etait un homme "d'age mur" et...une epouse nettement plus jeune), ca passe plus que ca ne casse. Au final, ca donne un hybride crime/gang movie matine d'un zeste de melo. Moins indigeste qu'on ne le croierait a le lire.
Au final, le cote tueur repenti/qui accepte un contrat "douloureux"/dernier contrat/se retrouve avec un engagement sentimental...'Ben, ca marche encore de nos jours, alors au final pourquoi plus accabler un metrage qui aurait tres bien pu lancer cette ritournelle en particulier?
Au final, parmi les quelques decennies de films de gangsters Hong-Kongeais, ca ne me surprendrait par que l'un d'entre eux affiche un recit tres similaire (voire copie-colle) de ce Hatchet Man, la seule difference etant que le cast sera compose majoritairement d'acteurs/actrices locaux et que les gwailos n'auront droit qu'a la portion congrue (bien fait!).
Robinson assure tant en tueur qu'en tueur range et homme d'honneur et sait se montrer en retenue lorsque les sentiments sont en jeu. L'histoire (contrairement au contexte de l'industrie cinematographique dans lequel s'inscrit ce film) en elle-meme ne presente pas vraiment de surprises. On se doute fortement d'ou ca veut en venir, mais bon, le cinema ayant souffle ses cent bougies il y a deja presque trente ans, les nouvelles idees se font rares et a l'epoque ce Hatchet Man etait sans doute plus novateur qu'on ne le croierait.
La realisation est bonne. Les acteurs aussi. Les production-values sont a la hauteur. Ca fait une bone peloche d'epoque. (Et puis zut, les wokistes 'y z'ont qu'a aller se faire pendre ailleurs!)
Plutot sympa. Passe un bon moment.