A Bruxelles, une veuve élève seule son fils et, pour joindre les deux bouts, se livre discrètement à la prostitution. Nous suivons trois de ses journées...
"Jeanne Dielman..." raconte en trois heures trois journées d'une femme, laquelle se livre aux taches ménagères les plus ingrates : lessive, vaisselle, cuisine... Une vie sans fantaisie et répétitive, filmé en plan fixe dans de longs plans-séquences. Bref, vous vous en doutez, c'est assez ennuyeux, surtout quand Akerman se mivre à des facilités du genre "je filme Jeanne assise sur un canapé qui ne bouge pas pendant une bobine..."
Pourtant, certaines scènes parviennent à créer une vraie ambiance hypnotique, voire une vraie tension, un vrai suspense, comme celle où Jeanne fait son café et ne parvient pas à en faire un qui ait bon gout. Ca a l'air cliché dit comme ça, mais ça marche ! En tous cas, un film expérimental assez extrême dans son genre, assez chiant aussi, il faut bien le dire, et qui se saborde par une fin que j'ai trouvée lamentable, complètement facile, prévisible et unilatérale... Heureusement, Jeanne, c'est Delphine Seyrig, actrice excellente et femme magnifique...Ce film repasse en ce moment au Saint-André-des-Arts à paris (copie 1.66 en état correct) et doit resortir en dvd bientôt (chez Carlotta, je crois)...