
Hank, un ancien athlète devenu professeur de sciences, se retrouve coincé à Eastbrook, sa ville natale. Sa vie ordinaire prend un tournant radical lorsqu’une mystérieuse substance connue sous le nom d’ICK commence à se répandre rapidement dans la ville. Hank et ses étudiants en chimie devront unir leurs forces pour combattre l’horrible créature qui vient d’apparaître
Ouverture hier soir du PIFFF, 13e edition, soirée placée sous le patronnage de Joseph Kahn, avec la projo de son dernier bébé, "Ick", et de son mémorable "Torque" !
Et bien ma foi, très bon moment que ce "Ick", parfait film de festival. Joseph Kahn en le présentant parlait de "film d'horreur pour toute la famille", et c'est une belle définition. On lorgne vers pas mal de trucs, le "Blob" en tête, mais ça arrive à proposer un vrai renouvellement du genre. Le ton est léger, toujours sur le fil entre la comédie et le débordement monstrueux. C'est complètement de son temps, les ados et leurs préoccupations, les satires sur l'Amérique contemporaine, le wokisme, etc... mais sous un angle plutôt bien vu, pas lourdaud. On a l'habitude que cette vague de films hommages se vautre dans l'imagerie 80's mais ici pas du tout. Nos héros sont contemporains, et ceux qui ont 40 ans (leurs parents) et sont nostalgiques de leur jeunesse passée (et ses rêves brisés) renvoient au début des années 2000, avec tout ce qui va avec (B.O. , look, ...), ce qui, mine de rien, amène un vent de fraicheur par rapport à tout ce qu'on voit à longueur d'années... Pr le reste, ça ne réinvente pas la roue, mais c'est très fun, efficace, ultra généreux. Les effets visuels sont plutôt réussis. Le tout numérique a parfois ses limites, mais ds l'ensemble, ça se tient très bien, surtout au vu d'un budget qu'on devine modeste. Il n'y a pas de temps mort, le cast assure bien (on croise notamment Brandon Routh et Mena Suvari en icônes déchues du début du millénaire), on en a pour son argent. Bref, du tout bon, belle séance, film très sympa. Et longue vie au PIFFF !
