28 years later / 28 ans plus tard - Danny Boyle (2025)

[Lord Taki]

28 WEEKS LATER teasait une arrivée à Paris.

20 ans plus tard, ils reviennent en cambrousse. Je n'en attends strictement rien.

[Roderick Usher]

28 WEEKS LATER teasait une arrivée à Paris.

20 ans plus tard, ils reviennent en cambrousse. Je n'en attends strictement rien.

Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent!
Juste Boyle et Garland réunis, ça me suffit pour y aller le jour de la sortie.

[Shinji]

Moi j'ai hâte (même si je ne suis pas fan de l'acteur principal Aaron Taylor-Johnson).

Bon, sinon tout le monde parle du caméo de Cillian Murphy en zombie dans ce trailer (image ci-dessus) ; c'est vraiment lui ?

[Lord Taki]

C'est vendu comme tel en tout cas.
Je n'avais pas fait le lien à la vision du trailer.

[Shinji]

Nouveau trailer, avec une sortie prévue le 20/06 :

[Lord Taki]

Une petite île pour une petite communauté... franchement...

[dario carpenter]

Une suite tardive desservie par des situations éculées et une réalisation tapageuse et laide. malgré quelques (trop) rares passages prenants et un casting sympathique. Bof.

[Machet]

Très mitigé également. La première partie est la plus réussie et prenante. Le choix de sortir avec son fils pour lui donner une leçon de vie et de chasse semble cependant très risqué. Admettons. Puis assez vite, les incohérences arrivent et finissent pas m’empêcher de croire à l’univers dépeint.

Boyle mélange à ses images des extraits d’un film de chevalerie… et une voix off tirée d’un tracte, pour appuyer un discours inutile. Le retour à une Angleterre d’antan, avec ses chevaliers, est évident. Pas besoin de l’appuyer.

Enfin, le choix de tourner à l’iPhone n’a aucun sens (si quelqu’un peut m’expliquer la raison artistique ?). L’image m’a semblé la plupart du temps très inégale, sans nuances, souvent laide et floue, comme si l’objectif était beurrée (les traces de doigts de l’opérateur après avoir mangé un donut ?), le tout (dé)servi dans un format plus large que la norme.

Le choix musical est aussi plutôt curieux, mais donne le ton d’un film volontairement rock et singulier. Alors pourquoi pas.

Les comédiens sont biens, ce qui permet de suivre le film sans ennui. Mais ce n’est pas suffisant pour sauver le bousin.

Au final, je ne retiens que la scène de la digue, avec le mâle alpha (et son gros kiki). Même si là encore, les incohérences empêchent la scène de fonctionner à fond. Mais esthétiquement, il se passe un truc ici.

[Drac]

Un film qui n'offre pas ce que le public attendait, moins violent que ces prédécesseurs, personnellement, j'ai accroché à l'histoire de ce petit garçon et c'est quand même parsemé de scènes bien vénères.

[Teurk le Sicaire]

Incarnation absolue du Brexit, le virus de la fureur a conduit le Monde à isoler totalement la Grande-Bretagne et à laisser ses habitants s'en démerder. Après une intro typique du triptyque, frappante (comment ont-ils réussi à terroriser ainsi des gamines sur le plateau ?) mais moins mémorable que celle de 28 semaines, on s'intéresse à la micro société qui survit sur une petite île écossaise isolée et reliée au pays par un gué immergé. Les Britanniques ont conservé leur civilisation en recréant un pub pour s'arsouiller bruyamment afin de fêter la première sortie de Spike, formé à la chasse par un père pressé d'en faire un petit héros.

Belle vibe The Last of us dans leurs pérégrinations en milieu hostile, où la nature a repris ses droits et où les infectés ont évolué en différentes sous-espèces, avec un côté retour à l'état primal. La réalisation tente des trucs sympas (les jump cuts de perforation) et offre de jolis panoramas pour rendre attractive cette découverte de terres infinies par le jeune micro-insulaire. L'occasion de planter sur la ligne d'horizon un Alpha, nouveauté principale et inquiétante dans ses élans prédatoriens. Un peu étonné par contre que nos survivants ne ramassent pas leurs flèches, alors que le rationnement des ressources est de mise.

Puis le film part dans une autre direction avec cette quête de guérison de la mère. Un peu déstabilisé par le déroulé du trajet, la rencontre avec le marin, la scène de la station service, mais plein de bonnes idées tout de même, et complétement emporté par toute la séquence avec le médecin. Plaidoyer sur la fin de vie et un rapport à la mort apaisé dans ses liens indissociables à la vie, très étonnant dans un tel film, et pourtant, c'est ce qui lui insuffle tout son sens, contrastant de manière intéressante avec sa première partie où la mort est violence et confrontation. On pourra tout de même chipoter sur la gestion très tranquille du paquet transporté et s'interroger sur le signifiant ou non à donner à la virilité génitale alpha.

La conclusion a de quoi surprendre par sa rupture de ton complète et intrigue quant à la suite annoncée.

[Shinji]

Je ne m'attendais pas au rite initiatique d'un garçon.

C'est pas mal, mais il y a plein d'effets trop appuyés ; passent encore les flashbacks, mais les inserts ou le bullet time pour les impacts...

Par contre niveau incohérences, la plus grosse pour moi est de ne pas tuer l'Alpha alors que c'est possible.

Et la fin "Aphex Twin" est top !