Thirst / Soif de sang (1979) Rod Hardy

[nyctalop]

je ne trouve pas de post dessus (surement sur l'ancien forum rip) donc j'en ouvre un autre. Personnelemtn j'ai bin aimé mais je n'ai rien compris à la fin, est ce que kkun peut m'expliquer (il va s'en dire que la suite du topic sera plein de Spoilers!)

[acide mo]

je ne trouve pas de post dessus (surement sur l'ancien forum rip) donc j'en ouvre un autre. Personnelemtn j'ai bin aimé mais je n'ai rien compris à la fin, est ce que kkun peut m'expliquer (il va s'en dire que la suite du topic sera plein de Spoilers!)

SPOILERS je pense que tout s'est passé dans la tête de l'héroïne ! à partir du moment où elle est hypnotisée, tout le film n'est qu'une longue épreuve psychique qui se termine par son réveil (la lumière qui apparaît faisant écho à la lumière qui disparaît lors de la scène où elle est hypnotisée !)
FIN SPOILERS

[Fée Clochette]

salut et pardon de faire ma chieuse, mais le titre en anglais c pas plutot THIRST que Thrist ?

(ca veut dire soif donc ca aurait l'air logique, doi sagire dune fôte de frap...... blah zut moi ausssi ca me prend !)

[nyctalop]

oui j'avais vu la faute mais à 3h du mat j'etais pressé d'aller me coucher, maintenant plus moyen de la corriger surtout qu'avec cet orthographe à ma connaissance ça veut rien dire.
Merci Acide mais bizarrement je n'accroche pas à ton interprétation (faudra que je le revois un de ces jours)

[Jarlow]

Un petit coup de projecteur sur ce film qui m'a plutot plu, au milieu d'un marathon de dvds bis en souffrance depuis trop longtemps. Le film s'apparente d'assez pres au cinema italien de genre, notamment dans les cadrages, l'utilisation parfois tres graphique du sang, la science du montage et du dosage du surnaturel lors des scenes oniriques. Les aspects un peu plus faibles sont les faiblesses scenaristiques, au niveau de la progression de l'intrigue, de la caracterisation des personnages et de la conclusion. L'interpretation n'est pas non plus extraordinaire, David Hemmings est un peu effacé, Henry Silva ramene juste son visage hallucinant, et l'actrice principale bien que tres belle a une certaine tendance au jeu outré. Ah ! La musique m'a aussi parue un peu envahissante. Malgré ces quelques defauts l'ambiance paranoiaque, quelques trouvailles comme l'idée de la ferme ( les scenes d'exposition de ce lieu ! ) et la facture plutot honnete de l'ensemble m'ont convaincu.

[manuma]

Une réussite que ce film de vampire indéniablement original. Certes l'ensemble n'est sans doute pas 100 % abouti. Quelques embêtantes zones d’ombre demeurent en bout de métrage (comment cette organisation aussi importante, aussi structurée, ayant quasi pignon sur rue, arrive à conserver un minimum de discrétion sur ses activités, d’où viennent tous les donneurs / victimes ?), le jeu des 2 actrices principales n’est pas un modèle de sobriété et l’enrobage musical de Brian May est, comme souvent avec lui, un peu pompier. Mais l’originalité de l’histoire, son traitement assez peu spectaculaire, presque clinique, une séquence à suspense particulièrement stressante (p’tit SPOILER l’évasion ratée de l’héroïne SPOILER) et le plaisir de retrouver David Hemmings, impeccable dans un personnage ambigu, compensent largement ces quelques écueils. Par contre la VF, abominable, est à éviter à tout prix (Henry Silva avec une voix d’ado, ça le fait pas trop …).

[Manolito]

Sur le site, les critiques :

Le zone 1 :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=606

Le zone 2 :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=908

[manuma]

Merci pour les liens. Comme le mentionnent les tests, il y a aussi dans dans la description de la "ferme" du film cet intéressant aspect secte / communauté - sujet à la mode dans les années 70 - qui vient étoffer une intrigue fantastique déjà très riche. Egalement zappé : ce thème de l'homme utilisé comme du bétail par une caste dominante qui, bien que seulement esquissé ici, ajoute à l'ensemble un petit côté politique provoc pas déplaisant.

La seule autre réalisation que j'ai vu de Rod Hardy, Two for Texas, est beaucoup moins intéressante. Il s'agit d'un western TV semi-historique, timidement révisionniste dans son scénario et totalement impersonnel dans sa réalisation, sauvé seulement de l'anonymat par de solides prestations de Kris Kristofferson, Tom Skerritt et Peter Coyote.

[Dragonball]

Une variation très intéressante sur le mythe des vampires, bien loin de l'image classique de ceux ci, et thématiquement très riche. Si le film est une indéniable réussite, tant sur la forme (La réalisation est sobre mais efficace, la musique envoutante et les acteurs tout à fait convaincant) que sur le fond (Les nombreuses reflextions que succite le film), sa richesse thématique fait, paradoxalement, de celui ci, un film partiellement inabouti.

Difficile en effet d'aborder en seulement une heure et demi des thèmes aussi variés que les sociétés secrètes, le racisme (Un des responsable de la clinique parlent des vampires comme une race supérieur, et si la clinique est qualifié de "ferme", les atrocités se déroulant au sein de cet univers la raprocherait plutôt d'un camp de concentration !), les manipulations mentales, l'acceptation de soit, etc, etc...

Le grand atout du film est selon moi de, tout en s'éloignant au maximum de tout les poncifs inhérant aux films de vampires (Ceux ci se deplacent de jour, et leurs fameuses canines proéminantes ne sont pas ici des éléments physiologiques caractéristiques de leur condition, mais des éléments symboliques qu'ils utilisent lors de cérémonies rituelles, idée par ailleurs excellente !), d'avoir l'intelligence d'introduire cependant un pure élément fantastique (Lorsque les vampires s'apprêtent à mordre, leurs yeux rougissent !) évitant ainsi aux spectateurs de spéculer inutilement sur le fait que cette communauté ne pourrait être au final qu'une vulgaire secte de détraqués s'imaginant à tord être des vampires !
Non, nous sommesbien ici dans un vrai film fantastique concernant des êtres "surnaturels", ce qui laisse d'ailleurs pas mal de questions en suspends concernant l'héroine comme les vampires eux même,

En effet, si l'héroine a pu vivre une vie normale durant de nombreuses années (notament sans se nourrir de sang), celà place de fait le vampirisme non plus comme une sorte de malediction ou d'état permant, mais plutôt comme un don à exploiter si on est prèt à faire certains sacrifices et bafouer certains principes moraux.

Même si celà n'est malheureusement pas explicité clairement dans le film, il semble bien que celà soit un de ses propos.

Il est en tout cas assez étonnant de constater à quel point de nombreuses thématiques de ce film se retrouvent à divers niveaux dans la triologie Blade, via de petites séquences généralement assez intéressante, la vision d'une véritable "plantation humaine" caché dans un entrepot constituant même une des images les plus forte de Blade Trinity !

Bref, un film qui, malgré ses scories, s'avère extrement plaisant voir même assez visionnaire.

[Jarlow]

A la revoyure le film me plait encore plus qu’avant!!! La mise en scène est efficace, le scenario et la construction dramatique ont une vraie originalité, bien sympa ! Vu sur un dvd anglais cheapos mais finalement de pas trop mauvaise qualité, pas fait de comparaison avec le dvd français mais ca doit se valoir… Si l’on accepte l’absence de sous-titres. Me demande bien ce que Joe Dante va pouvoir pondre sur ce sujet (enfin, si le remake est toujours d’actualité – Dante avait un autre projet plus récent il me semble)

[Shinji]

Je viens de découvrir ce film, et j'ai beaucoup aimé. Déjà c'est bien filmé avec de beaux plans (quel dommage que le réalisateur ait ensuite été cantonné aux séries TV), mais il y a aussi la musique (dont le thème principal fait giallo) ou le casting (je ne connaissais pas Chantal Contouri). Et j'ai été surpris que derrière ses airs européens, il s'agissait en fait d'un film australien.

Par contre côté scénario, je ne suis pas d'accord avec Dragonball par exemple : pour moi on est vraiment dans une histoire qui reprend le Traitement de Choc d'Alain Jessua, mais en poussant le curseur avec une secte qui a des penchants délirants pour le vampirisme. D'ailleurs quel dommage d'avoir mis ces yeux rouges qui n'ont rien à faire là, et qui en fait décrédibilisent même le film plus qu'autre chose !

Ces membres de la haute société se suffisent en effet à eux-mêmes dans leur délire, avec Kate qui est conditionnée pour répondre à leurs codes quitte à toujours un peu plus lui faire atteindre le point de rupture, sans espoir de pouvoir s'en écarter.

A noter qu'une édition 4K est prévue en mai 2025 chez Powerhouse (même si le Severin est très bien par rapport aux DVD).